Le débat sur les contributions déposées dans le cadre du congrès du Parti Socialiste de Toulouse a été écourté, en raison d'un calendrier très serré. De ce fait, la question de l'organisation de primaires ouvertes pour 2014 n'a pas été traitée comme elle aurait du l'être.
Plusieurs contributions ont pourtant porté cette proposition, et notamment la contribution des proches d'Arnaud Montebourg, l'un des principaux artisans des primaires de 2011, dont Paul Alliès est le premier signataire, "De la rénovation à l'innovation".
Trois arguments en faveur des primaires ouvertes aux élections locales :
1. Le moment 2014 :
Les élections de mi-mandat constituent traditionnellement un recul du pouvoir en place et, potentiellement, une aubaine pour l'extrême droite.
Il faut impérativement que le rôle du PS et de ses alliés ne se limite pas à défendre le bilan de l'action gouvernementale.
Une innovation telle que l'organisation de primaires ouvertes à gauche pour le choix du candidat aux élections municipales, forte du succès indéniable des primaires de 2011, permettrait de donner un souffle nouveau à cette élection et d'éviter un désaveu à la majorité présidentielle.
Si les primaires 2011 ont été un formidable renouveau dans l'image du parti, la désignation du premier secrétaire marque à l'inverse un recul démocratique très net.
Les primaires locales nous permettront de reprendre la marche en avant qui va de la rénovation des pratiques internes au parti à l'innovation démocratique.