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jeudi 26 juin 2025

Nice : capter les logements vacants depuis plus de 5 ans


« Nice : capter les logements vacants depuis plus de 5 ans »

Par Robert Injey et David Nakache


La crise du logement frappe la très grande majorité des Niçoises et des Niçois et une part importante du parc de logements reste toujours « gelée », c’est-à-dire ni utilisée comme résidence principale ou secondaire, ni proposée à la location, ni proposée à la vente, ce sont des logements « vacants ».

Selon la Fondation pour le Logement (ex Fondation Abbé Pierre), il y a 14 % de logements vacants à Nice, soit autant que de logements sociaux !

S’il n’est pas question de nier le droit à la propriété des personnes détenant ces logements vacants, il faut cependant donner toute son effectivité à un autre droit fondamental : le droit au logement pour toutes et tous.

Comme il l’a été proposé dans d’autres villes, et notamment par Ian Brossat à Paris, nous sommes favorables à une mise en œuvre pondérée, mesurée et juste du principe d’expropriation, selon la méthode suivante :
1. Faire l’inventaire précis des logements vacants à Nice selon la durée de vacance, c’est-à-dire déterminer depuis combien de temps ces logements sont inutilisés

2. Contacter l’ensemble des propriétaires de logements vacants depuis au moins 5 ans.

3. Laisser à ces propriétaires un délai d’un an pour remettre leur logement sur le marché de la location ou de l’acquisition, en leur proposant un accompagnement municipal avec cofinancement des travaux de remise en état si besoin.

4. Leur laisser un choix clair : soit le logement vacant est remis sur le marché soit, une fois le délai d’un an atteint, la procédure d'expropriation sera lancée par la municipalité pour le convertir en logement social.
A Nice, la préemption, la réquisition et l’expropriation des logements sont très peu utilisées. Or chaque logement disponible doit être mobilisé pour loger les Niçoises et les Niçois. 

Un recours  mesuré et juste à l'expropriation, avec un délai préalable et un accompagnement proposé, est l’un des leviers à mettre en œuvre pour garantir, enfin, le droit au logement pour toutes et tous à Nice.

mercredi 11 juin 2025

Gratuité des fournitures scolaires : une première victoire à Nice !

 Communiqué de presse commun

« Gratuité des fournitures scolaires : une première victoire à Nice ! »

 

Nos associations et collectifs citoyens accompagnent au quotidien des familles en grande précarité ne bénéficiant pas de l’allocation de fournitures scolaires car venant d’arriver en France.

Attachés à l’égalité de tous les enfants dans l'accès à la scolarité nous organisons depuis 7 ans une distribution solidaire de fournitures scolaires aux enfants démunis. L’an dernier nous avons distribué un kit de fournitures de base à 871 enfants.

Nous avons appris avec une très grande satisfaction que la Ville de Nice allait, enfin, à la rentrée prochaine, distribuer gratuitement des fournitures scolaires aux enfants scolarisés en élémentaires.

Cependant les difficultés et les inégalités demeurent les élèves de maternelle à Nice, pour les élèves des autres communes du département (hors Nice et Andon), pour les collégiens et les lycéens de notre département.

De plus en plus de communes (Bordeaux, Marseille, Paris, Nancy…) et Départements (Bouches du Rhône, Charente…) distribuent un kit de fournitures de base aux élèves.

Nous demandons au maire de Nice d’étendre la distribution des fournitures aux élèves de maternelle comme c’est le cas ailleurs.

Nous interpellons les maires des autres communes des Alpes Maritimes (hors Nice et Andon), les présidents du Conseil Départemental et du Conseil Régional afin qu’ils mettent en place, à leur tour, la gratuité des fournitures scolaires.

Nous incitons fortement les candidat-es aux élections municipales à inscrire la gratuité des fournitures dans leur programme.

Un accès gratuit et égal à la scolarisation, pour tous les enfants et adolescent-es, n’est pas une option, c’est un droit.


Nice, le 11 juin 2025

Signataires : les associations ADN, Cent Pour Un 06, Habitat et Citoyenneté, Roya citoyenne, Tous citoyens, Vallées solidaires 06 et le Réseau Education Sans Frontières 06

 



samedi 31 mai 2025

Christian Estrosi : la gratuité sans l’avouer

 


Rassemblement citoyen « Viva, démocratie, écologie, solidarité »

Christian Estrosi : la gratuité sans l’avouer


Christian Estrosi refuse officiellement de mettre en œuvre à Nice la gratuité des transports en commun. Lui et son adjoint Gaël Nofri, président de la Régie Ligne Azur, n’ont pas de mots assez durs contre cette mesure de gauche, écologiste et sociale.

 

Pourtant, comme de plus en plus d’élus locaux, maires et présidents d’intercommunalités, ils sont contraints de se rendre à l’évidence : la gratuité des transports en commun est un levier puissant de baisse de la pollution atmosphérique et une réponse effective à la crise sociale.

 

Ainsi, tout en refusant d’avouer défendre cette mesure, ils sont contraints de décréter la gratuité des transports en commun dès que nous sommes confrontés à des pics de pollution. De même, ils ont été contraints de concéder la gratuité des transports toute l’année pour les enfants de moins de 11 ans. Enfin, ils viennent d’annoncer la gratuité des transports en commun du 6 au 8 juin, période précédant le sommet des Océans qui débute le 9 juin.

 

Le rassemblement citoyen Viva, qui défend cette mesure depuis les élections municipales de 2020, incite Christian Estrosi à faire son « coming out » en reconnaissant que la gratuité des transports en commun est indispensable à Nice et dans la Métropole Nice Côte d’Azur. Il faut enclencher la transition vers la gratuité de façon raisonnée, progressive et planifiée et non par à-coups et sans stratégie claire.

 

Viva – Démocratie, écologie, solidarité

 

Nice, le 31 mai 2025



vendredi 2 mai 2025

Le triple cadeau d'Estrosi à l'extrême droite



 Communiqué du rassemblement citoyen Viva :

Le triple cadeau d'Estrosi à l'extrême droite


Christian Estrosi, qui s'autoproclame rempart contre l'extrême droite à chaque élection a fait, avec sa statue de Jeanne d'Arc, un triple cadeau à l'extrême droite : 

- Un cadeau financier : une commande de 170 000 € à des artistes d'extrême droite, l'atelier Missor. 

- Une cause commune : devant l'annulation de cette commande par le tribunal administratif de Nice en raison de l'absence de publicité et de mise en concurrence, le maire de Nice a refusé de respecter cette décision de justice et de déboulonner sa statue. La mobilisation pour défendre cette statue crée un pont entre l'extrême droite de Philippe Vardon et la majorité municipale via le très zélé Gaël Nofri, adjoint au maire de Nice, ancien directeur de campagne de Jean-Marie Le Pen en 2014 et ancien conseiller de Marine Le Pen.

- Un lieu de rassemblement : 80 jeunes identitaires se sont réunis le 1er mai devant la statue de Jeanne d'Arc pour manifester et promouvoir leurs thèses xénophobes. Le maire de Nice a ainsi offert sur un plateau un lieu de rassemblement et de pèlerinage à l'extrême droite locale.

Mais ce triple cadeau, sous forme de statue, n'est pas la première offrande du maire de Nice à l'électorat d'extrême droite : ses nombreuses déclarations hostiles à l'Islam, aux Roms ou aux mariages trop "bruyants" tout comme sa surenchère permanente de mesures sécuritaires en sont la preuve.

Christian Estrosi, en décidant de faire ériger une statue de Jeanne d'Arc à Nice alors qu'il ne s'agissait en rien d'une demande de l'église, révèle sa véritable ligne politique : une droite extrême, toujours à la limite de l'extrême droite mais sans franchir officiellement le cap, s'opposant au moment des élections aux partis d'extrême droite mais faisant des cadeaux répétés, le reste du temps, à cet électorat qu'il convoite tant.


Nice, le 3 mai 2025
Le rassemblement citoyen Viva

mercredi 23 avril 2025

BFM Nice: une association dénonce le projet de jumelage de la ville avec Samarcande en Ouzbékistan

Article BFM Nice publié le 23.04.2025

Extrait : 

"L'association Tous citoyens dénonce, par voie de communiqué, le jumelage envisagé par Christian Estrosi entre la ville de Nice et la région de Samarcande en Ouzbékistan. Le régime autoritaire local est notamment pointé du doigt."

Article complet :

https://www.bfmtv.com/cote-d-azur/nice-une-association-denonce-le-projet-de-jumelage-de-la-ville-avec-samarcande-en-ouzbekistan_AN-202504230484.htm

mardi 22 avril 2025

Communiqué de presse de l'association Tous citoyens :

 


Communiqué de presse de l'association Tous citoyens :

Non au jumelage Nice - Samarcande !


Visiblement, aucun enseignement n'a été tiré de notre passé.

En 1974 Jacques Médecin a jumelé Nice avec le Cap, ville d'Afrique du Sud, en plein apartheid. Ce jumelage avait alors été courageusement dénoncé par Ernest Pignon Ernest.

En 2024 Christian Estrosi a décidé de maintenir le drapeau israélien sur le fronton de la mairie de Nice malgré le mandat d'arrêt international pour crime contre l'humanité émis contre Benyamin Netanyahu par la Cour Pénale Internationale.

En 2025 Christian Estrosi décide de jumeler Nice avec Samarcande, ville d'Ouzbékistan où les Droits de l'homme sont bafoués. Les persécutions contre les opposants politiques et les personnes homosexuelles y sont avérées.

La politique étrangère des villes françaises doit être un outil de promotion et de défense des valeurs de paix, de démocratie, de liberté, de respect des droits individuels et collectifs, et du droit des peuples à disposer d'eux-mèmes.

Nous ne devons pas sacrifier les valeurs de la république française pour des intérêts économiques.

Nous appelons le maire de Nice et sa majorité à renoncer à ce jumelage honteux.


Nice, le 22 avril 2025

Association Tous citoyens !

vendredi 18 avril 2025

Nice 2026 - Reprenons la main, maintenant !

 

Nice 2026 - Reprenons la main, maintenant !


La Promenade des Anglais, le Vieux Nice, la colline du Château, la coulée verte... La beauté de ces paysages, dignes des nombreuses cartes postales connues du monde entier, ne doit pas masquer le fait que plus d’un·e Niçois·e sur cinq vit sous le seuil de pauvreté, que Nice est l’une des villes les plus polluées de France et que la crise du logement y sévit, touchant une majorité des habitants et habitantes de notre ville.

À l’Assemblée nationale, Nice est représentée par trois député·es d’extrême droite. Ici, comme ailleurs à travers le pays et la planète, un vent mauvais souffle : celui de la régression sociale, du racisme et de la xénophobie, de l’autoritarisme, de l’inaction face au dérèglement climatique...

Faut-il se résigner à cette situation ? Faut-il assister, sans rien faire, aux prochaines élections municipales, à la reconduction de la droite extrême et, pire encore, à l’arrivée de l’extrême droite ?? Devra-t-on, une nouvelle fois, constater l’incapacité des forces de gauche et de l’écologie à porter une véritable alternative à Nice ???

Résignation et passivité ? Non merci !

Mettre en œuvre une véritable alternative à Nice, comme ailleurs, est une urgence. Mais cela ne se décrète pas, ne se délègue pas. Cela se construit en créant une véritable dynamique, associant très largement, non seulement les forces politiques, mais aussi les forces sociales, associatives et citoyennes qui agissent au quotidien et qui ont toute leur place pour proposer une nouvelle voie pour Nice.

Face à la droitisation de notre société, face au danger que représente l’extrême droite, des femmes et des hommes attaché·es aux valeurs de progrès veulent s’en mêler !

Si nous voulons créer les conditions d’une véritable rupture avec cette dynamique mortifère, le temps de l’élaboration d’un programme par quelques-un·es n’est plus de mise.

Si nous voulons que le plus grand nombre s’y retrouve, il faut créer les conditions pour que, dans notre ville, toutes celles et ceux pour qui l’humanisme et la solidarité ne sont pas de vains mots, puissent être partie prenante et non de simples spectateurs et spectatrices.

Nous, citoyennes et citoyens de la gauche et de l’écologie, dans la diversité et le respects de nos engagements, face aux Estrosi, Ciotti et autres Vardon, nous voulons créer les conditions pour rendre possible une véritable alternative à Nice.

Pour en débattre, nous vous invitons à un premier échange :

le mardi 29 avril à 18h30

à la salle FSGT, au 27 rue Smolett à Nice



Les 100 premières signatures :

Andres Hervé, Citoyen pour la démocratie, l’écologie et la justice

Anelli Louis, Retraité, animateur MJC, porteur de projets socio-éducatifs pour les familles et les jeunes (secteur Nice Est)

Arnulf Benoît, Coordonnateur d’associations LGBTQiA+

Bagge Julie, Militante syndicale et associative

Belliardo Martine, Bénévole dans le social et militante vegan

Bensoltana Madjid, Syndicaliste, militant associatif

Bouchard Bernadette, Militante politique

Boukhalfa Radija, Militante antiraciste et féministe

Boumehdi Nawel, Présidente d’association culturelle

Bourquin Sylvaine, Militante associative pour la Palestine

Briand Zohra, Militante droit au logement, militante antiraciste

Busquet Henri, Militant des droits humains

Calemczuk Gaelle, Médecin en Maison de Santé Pluriprofessionnelle

Chaintron Anne-Laure, Enseignante spécialisée, militante climat et intersectionnelle, candidate aux élections législatives 2022

Champollion Alice, Militante féministe et occitaniste

Chibane Rebecca, Syndicaliste étudiante, élue CROUS

Ciaravola Florence, Militante féministe, syndicaliste

Cifci Amélie, Représentante du collectif citoyen NFP 06

Dalbera Daniel, Ancien député

Damiano Mireille, Avocate, militante syndicale, tête de liste aux élections municipales de 2020

Danna Pierre-Paul, Ancien maire de la Tour-sur-Tinée

Daurore Cristoù, Militant nissart occitant

Della Sudda Bruno, Militant altermondialiste et politique

Derijard Benoît, Chercheur en écologie marine

Desgranges Alain, Syndicaliste cheminot, militant des droits humains

Diederichs Thibault, Syndicaliste étudiant, élu universitaire, militant jeune communiste

Dotti Jeremy, Journaliste indépendant

Dridi Hatem, Militant associatif

Eli Gérard, Artiste concepteur

Fhima Faouzi, Militant

Fodella Patrick, Militant altermondialiste

Fortuit Loïc, Enseignant spécialisé, militant politique

Franzini Mireille, Militante féministe

Galliano Eve, Militante associative pour la Palestine et pour la paix

Galmiche Hélène, Militante politique et associative

Gastaut Nathalie, Syndicaliste France Travail

Gautero Jean-Luc, Maître de conférence émérite à l’Université de Nice

Gaye Franck, Citoyen militant

Gaziello Emmanuelle, Ancienne conseillère municipale de Nice

Ghellab Dalila, Sophrologue engagée

Ghelloussi Karim, Artiste

Ghestem Thomas, Syndicaliste, lanceur du Paillassou

Gialis Céline, Syndicaliste pour les précaires

Giusti Enzo, Candidat aux élections législatives 2022

Gleizes Laurent, Hospitalier, syndicaliste

Guennaz Pierre, Journaliste pour HandiNews

Guesnier Yvon, Syndicaliste

Hamouda Kabil, Syndicaliste et militant associatif pour la Palestine

Hernandez Nicaise,Mari-Luz, Professeure émérite de l’Université de Nice, écologiste, ancienne présidente de la Commission d’Appels d’Offres de la Ville de Nice

Injey Robert, Ancien conseiller municipal de la Ville de Nice

Jaubert Martin, Militant pour le Climat et la Justice sociale

Jaubert Sandrine, Militante pour le Climat et la Justice sociale

Joanin Ciril, Militant occitan nissart

Juan De Mendoza Loup, Kinésithérapeute, chef d’entreprise et entrepreneur

Kuttel Ariane, Journaliste indépendante et militante des droits humains

Lagadec Eric, Astrophysicien

Latrech Farid, Militant syndical et politique

Le Maignan Magali, Féministe militante

Leduc Arthur, Syndicaliste enseignant

Legay Geneviève, Militante altermondialiste

Leinen Stéphane, Militant altermondialiste

Levy-Leblond Jean-Marc, Physicien et essayiste, professeur émérite à l’Université de Nice

Martini Josiane, Militante politique

Masson Christian, Militant antiraciste

Mô Colette, Militante féministe

Moracchini Claire, Militante féministe

Mouzaika Karim, Syndicaliste grande distribution

Mulé Mario, Militant écologiste

Nakache David, Attaché territorial, responsable associatif

Omont Florence, Militante altermondialiste

Ouillon Guy, Géophysicien, militant pour la démocratie

Pedinielli Michèle, Écrivaine

Périé Stéphane, Salarié dans l’industrie, militant pour l’économie sociale et solidaire

Perrodin Bernard, Militant syndical

Pons Laure Avocate, syndicaliste

Potot Swanie, Sociologue, militante des droits humains

Pouyé Maud, Libraire engagée

Primon Jean-Luc, Universitaire, sociologue

Puppo Alain, Professeur des Universités honoraire

Rainelli Michel, Ancien vice-président de l’Université Sophia-Antipolis

Ramassamy Apolline, Femme transgenre militante et professionnelle du médico-social

Rebattu Lise, Exploitante agricole, orthophoniste, bénévole dans une association de soutien à la parentalité

Revollon Muriel, Metteuse en scène, comédienne conteuse, militante

Roman Nadia, Militante des droits humains

Romero Marion, Militante LGBTQiA+

Roth Patrice, Militant vegan

Rousselot Anne-Sophie, Jardinière, exploitante de cinéma

Roux Aurélie, Peintre en décors du patrimoine, engagée dans la justice sociale et écologique

Ruf Jean-Louis, Musicien, syndicaliste Spectacle

Ruiz Figueroa Angela, Militante associative et politique

Sadouni Kamel, Éducateur jeunes enfants en crèche et à l’hôpital

Salagnon Yann, Marin, militant associatif pour des transitions écologique, sociale et démocratique

Salerno Olivier, Enseignant en lycée professionnel, candidat aux élections législatives 2024

Sanchez Fabian, Syndicaliste étudiant, militant jeune communiste

Sautel Camille, Militante écologiste

Séonnet Michel, Écrivain, militant associatif

Siccardi Laëtitia, Ancienne responsable nationale et départementale d’une fédération de parents d’élèves, fondatrice d’un collectif d’éducation populaire à Nice

Tornatore Emile, Maire honoraire du Broc

Trouxe Armel, Artiste plasticienne artiviste, militante féministe décoloniale dans l’inclusivité

Vaillant Céline, Ancienne responsable d’une fédération de parents d’élèves, fondatrice d’un collectif d’éducation populaire à Nice

Vandamme Véronique, Professeuse documentaliste, syndicaliste

Vitorge Maya, Urbaniste territoriale retraitée



jeudi 27 mars 2025

Non à l’instrumentalisation xénophobe de la situation des jeunes exilés dans les Alpes-Maritimes !

 

Communiqué de presse de l’association Tous citoyens :

Non à l’instrumentalisation xénophobe

de la situation des jeunes exilés dans les Alpes-Maritimes !


Des heurts ont eu lieu, mardi 25 mars 2025, au foyer pour Mineurs Non Accompagnés de Chateauneuf-de-Grasse, géré par l’association Entraide Pierre Valdo, conventionnée avec le Département 06. Plusieurs jeunes ont dégradé du mobilier et des véhicules, s’en sont pris aux gendarmes qui sont intervenus sur place et sont convoqués au tribunal. Le maire de la ville, Emmanuel Delmotte, a pris un arrêté municipal de fermeture administrative du centre.

Le député RN de la circonscription, Lionel Tivoli, a publié une vidéo dans laquelle il cumule les fausses informations et instrumentalise la situation de ces jeunes exilés à des fins politiciennes et xénophobes. Il y parle à plusieurs reprises de « jeunes clandestins » alors qu’il s’agit de jeunes placés par le Département 06 de façon tout à fait légale. Certains jeunes sont mis à l’abri le temps de leur évaluation de minorité. D’autres, la plus grande partie, sont reconnus mineurs et placés jusqu’à leurs 18 ans. Lionel Tivoli prétend ensuite dénoncer des migrants qui n’ont pas le droit d’asile alors qu’il s’agit en réalité de mineurs qui relèvent de la protection de l’enfance et non de la convention de Genève. Enfin, il parle de la « lâcheté » et « l’aveuglement » des éducatrices du centre alors que ce sont des professionnelles qui font face, malgré le manque de moyens, à des situations difficiles avec pédagogie et sens des responsabilités.

Les Mineurs Non Accompagnées (MNA) sont des jeunes exilés en souffrance, qui, ont subi des violences ou des maltraitances, le déracinement, les affres de la migration, et qui sont ici ballotés de foyer en foyer. Ils ont droit à la protection de l’enfance et à un accueil digne et adapté.

Nous dénonçons depuis de longues années le manque de moyens humains et financiers attribués par le Département 06 à la prise en charge des MNA. 

Qu’il s’agisse de jeunes étrangers ou de jeunes français, des foyers accueillant 60 à 70 jeunes avec en moyenne 3, 4 ou 5 éducateurs sur site présentent tous les risques de débordements. Un éducateur ne peut effectuer un accompagnement personnalisé et efficace quand il est en charge, à lui seul, de 10 à 15 adolescents.

Nous demandons au Département 06 d’ouvrir des structures d’accueil pour jeunes exilés pérennes et de petites tailles, avec un nombre suffisant d’éducateurs spécialisés diplômés. C’est par un accueil digne et efficient que l’on évite les dysfonctionnements, les débordements et les violences.


Nice, le 27 mars 2025

Association Tous citoyens !

mercredi 19 mars 2025

Logement social : ces communes qui enfreignent la loi

 


Communiqué de presse de l’association Tous citoyens !

Logement social : ces communes qui enfreignent la loi 


Derrière la carte postale de la Côte d’Azur se cache une grande misère sociale. A Nice, une personne sur cinq vit sous le seuil de pauvreté. Principale dépense dans le budget des ménages : le logement. En l’absence d’encadrement des loyers, les montants des loyers explosent et de plus en plus de personnes subissent des situations de mal logement. Une grande part du parc immobilier est capté par des locations de tourisme du type Air Bnb, des logements vacants ou des résidences secondaires. Des familles en attente de logements sociaux basculent dans la précarité, subissent la loi des marchands de sommeil, s’abritent dans des squats ou tentent de survivre à la rue.

Le préfet des Alpes-Maritimes a publié la liste des pénalités infligées aux communes des Alpes-Maritimes qui ne respectent pas l’obligation légale de production de logements sociaux (article 55 de la loi SRU). La situation est plus qu’alarmante : 33 communes du département doivent payer des pénalités ! A ce triste podium trône la Ville de Nice, avec 8,2 M€ de pénalités, suivie de Mandelieu-la-Napoule et de Vallauris avec 2 M€ chacune, puis du Cannet avec 1,7 M€ et de Menton avec 1,6 M€ (voir liste détaillée à la suite de communiqué).

Si certains maires font des efforts louables, produisent des logements sociaux et sortent progressivement leur commune des villes carencées, d’autres maires récidivent. Ceux qui, bien souvent, ne parlent dans les médias que du respect de l’ordre et des règles de vie en société, qui prônent une application ferme des lois, s’en affranchissent soudain lorsqu’il s’agit de leur commune et préfèrent payer des pénalités plutôt que de loger les personnes en difficultés.

Alors que beaucoup avancent l’argument de l’absence de foncier disponible pour construire des logements sociaux, force est de constater que le foncier a été trouvé lorsqu’il s’agissait de résidences secondaires : certaines communes, comme Mandelieu-La-Napoule, ont 3 à 4 fois plus de résidences secondaires que de logements sociaux !

L’association Tous citoyens rappelle que la loi SRU est une loi indispensable pour faire appliquer ce droit fondamental qu’est le droit au logement. Il y a urgence à stopper la spéculation financière sur la Côte d’Azur, à lutter autant contre les locations de tourisme que contre les résidences secondaires et les logements vacants, et à faire appliquer l’obligation légale de production de logements sociaux.


Nice, le 19 mars 2025

Association Tous citoyens !


PS : liste des communes en infraction avec la loi SRU et devant payer des pénalités, arrêtés préfectoraux publiés au recueil spécial 53.2025, édition du 28.02.2025 :

Tableau pénalités SRU 2025 - Alpes-Maritimes

Communes

L302-7

L302-9-1

Total

Antibes

590 727,14 

0,00 

590 727,14 

Beaulieu-sur-Mer

148 785,84 

466 557,89 

615 343,73 

Beausoleil

213 208,16 

213 208,16 

426 416,32 

Biot

220 064,18 

165 048,14 

385 112,32 

Cagnes sur Mer

717 647,21 

0,00 

717 647,21 

Carros

75 841,38 

0,00 

75 841,38 

Chateauneuf de Grasse

98 727,60 

0,00 

98 727,60 

Drap

25 902,72 

0,00 

25 902,72 

Gattières

115 533,76 

89 171,79 

204 705,55 

Grasse

721 852,24 

648 439,87 

1 370 292,11 

La Colle sur Loup

219 658,44 

219 658,44 

439 316,88 

La Gaude

72 655,94 

106 676,27 

179 332,21 

La Roquete sur Siagne

106 428,84 

0,00 

106 428,84 

La Trinité

35 836,34 

0,00 

35 836,34 

Le Cannet

565 794,00 

1 189 794,00 

1 755 588,00 

Le Rouret

104 601,70 

65 878,68 

170 480,38 

Mandelieu-La-Napoule

1 040 013,90 

1 040 013,90 

2 080 027,80 

Menton

801 220,56 

801 220,56 

1 602 441,12 

Mouans Sartoux

7 344,39 

188 828,54 

196 172,93 

Mougins

30 290,08 

0,00 

30 290,08 

Nice

2 175 393,83 

6 060 394,79 

8 235 788,62 

Pegomas

171 642,24 

266 816,17 

438 458,41 

Peymeinade

38 547,00 

0,00 

38 547,00 

Roquebrune Cap Martin

438 546,06 

558 546,06 

997 092,12 

Roquefort les Pins

180 380,08 

180 380,08 

360 760,16 

Saint Jeannet

115 663,33 

60 925,44 

176 588,77 

Saint Laurent du Var

440 735,56 

0,00 

440 735,56 

Saint Vallier de Thiey

348,00 

75 348,00 

75 696,00 

Tourette Levens

120 900,42 

124 530,86 

245 431,28 

Tourrettes sur Loup

162 848,25 

77 543,67 

240 391,92 

Vallauris

766 919,71 

1 267 126,11 

2 034 045,82 

Vence

501 527,12 

473 166,58 

974 693,70 

Villefranche sur mer

203 735,10 

203 735,10 

407 470,20 

Villeneuve Loubet

437 201,52 

0,00 

437 201,52