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dimanche 19 octobre 2025

Le Paillon : face au risque, un immobilisme coupable !



Communiqué de presse NiFP

Le Paillon : face au risque, un immobilisme coupable !


Le jour de l’inauguration de l’extension de la coulée verte, sur le Paillon, Christian Estrosi déclare dans la presse locale « Un jour le Paillon débordera ». Il se veut ensuite rassurant en avançant l’argument que « l’eau (du Paillon) puisse s’écouler (vers la mer) sur une surface libérée »

Sur quoi se base le maire pour être si rassurant ? Mystère. Car, s’il y a bien un sujet tabou dans cette affaire, c’est bien le Paillon lui-même.

En effet concernant les risques de submersion, il y a un document majeur qui fait l’objet d'études, d’une enquête publique avant d'être approuvé par les services de l’Etat constituant une servitude d'utilité publique annexé au plan local d'urbanisme, le PPRI-Nice Paillon (Plan Prévention Risques d’Inondation).

Mais nous sommes confrontés à une lenteur coupable dans la révision de ce document majeur. Le plan actuel a été adopté, au siècle dernier, le 17 novembre 1999. C’est le plus ancien du département et sans doute un des plus anciens en France et les études datent de 1996. Il y a près de 30 ans, une époque où nous n’envisagions pas l’ampleur des conséquences du réchauffement climatique. Un arrêté préfectoral, en date de mars 2020, avait lancé la révision de ce document. Mais la ville de Nice n'ayant pas fait le nécessaire, la préfecture a dû prendre un nouvel arrêté en date du 14 janvier 2025.

A ce jour, aucune information. Où en sont les études sur les risques et les niveaux de submersion ? Un retard qui repousse encore plus loin les prises de décisions pour prendre les mesures pour réduire les risques liés aux crues du Paillon. Un retard qui prive les habitantes et les habitants de nos territoires du droit à l’information concernant ce risque majeur (1).

De plus, Christian Estrosi a annoncé en conseil municipal, le 13 octobre 2023, qu'il demandait à la Région le déplacement du Lycée Apollinaire en raison du risque de submersion, sur la base d'une étude qu'il n'a jamais rendue publique. La Région a récemment déclaré qu'il n'y avait aucun risque mais sans produire, elle non plus, d'étude étayant sa position.

Pourquoi détruire le TNN et Acropolis en laissant le lycée Apollinaire et le Palais des expositions, qui sont les deux bâtiments les plus exposés en cas de submersion ? Tout cela mérite explications et clarté.

Nous demandons au préfet et au maire de Nice de faire toute la transparence sur la révision de PPRI et sur les risques auxquels sont exposés le Lycée Apollinaire et le Palais des expositions. Sans préjuger des implications de cette révision et des mesures à prendre, les habitant·es ont le droit d’être informé-es.

 
Nice, le 19 octobre 2025

Nice Front Populaire

 


1/ Code de l’Environnement Article L125-2

(https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000044375243)

Modifié par LOI n°2021-1520 du 25 novembre 2021 - art. 10

(https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGIARTI000044368598/2021-11-27)

I.-Toute personne a un droit à l'information sur les risques majeurs auxquels elle est soumise dans certaines zones du territoire et sur les mesures de sauvegarde qui la concernent. Ce droit s'applique aux risques technologiques et aux risques naturels prévisibles.


vendredi 17 octobre 2025

Inauguration de la Bourgada : ces pratiques que l’on ne veut plus voir à Nice

 


Communiqué de presse :

Inauguration de la Bourgada : ces pratiques que l’on ne veut plus voir à Nice

 

La ville de Nice s’apprête à subir, samedi 18 octobre 2025, une pratique d’un autre temps : l’utilisation de moyens humains, matériels et financiers de la Ville et la Métropole à des fins électoralistes.

Les nombreuses condamnations de personnalités politiques de premier plan, comme l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy ou la leader de l’extrême droite Marine Le Pen, démontrent un fait majeur : le temps de l’impunité est révolu. L’exigence de comportements éthiques en politique, d’une exemplarité et d’une probité des élus nationaux comme locaux est pleinement légitime.

A rebours de cette évolution salutaire, Christian Estrosi se comporte comme un baron local du passé. Lors des élections législatives de 2024, déjà, il a démultiplié les événements officiels pour mettre en avant ses candidats. Subterfuge grossier qui ne trompe personne, au lieu d’inaugurer l’extension de la coulée verte une fois les travaux totalement achevés, il séquence les événements, allant jusqu’à inaugurer quelques mètres d’espace verts à peine. Christian Estrosi sera sûrement le seul maire de France à avoir inauguré 4 à 5 fois le même jardin public :

·        Inauguration de la coulée verte en 2013

·        Inauguration du « belvédère de la Bourgada » en juin 2024

·        Inauguration de l’esplanade De Lattre de Tassigny en octobre 2024

·        Inauguration de l’esplanade de la Bourgada le 18 octobre 2025

·        Inaugurations à venir si l’extension se poursuit au-delà de l’actuel Palais des expositions

Christian Estrosi, qui refuse obstinément de publier ses notes de frais, cerné lui-même par les affaires en cours, honore au nom de notre ville des personnalités corrompues : Jacques Médecin, Jacques Chirac, Charles Pasqua et désormais Nicolas Sarkozy (pétition à signer ici).

Déjà porteurs d’une charte éthique lors des élections municipales de 2020, les membres de la liste « Nice Front Populaire » s’engagent à rétablir une éthique municipale à Nice :

·        Cesser tout éloge de la corruption.

·        Garantir le bon usage des fonds publics

·        Assainir la gestion des marchés publics

·        Assurer la plus grande transparence dans la gestion de la Ville et de la Métropole

·        Permettre aux citoyennes et citoyens de participer à l'élaboration, la décision, la mise en œuvre et l'évaluation des politiques municipales.

 

Nice, le 17 octobre 2025

Nice Front Populaire





mercredi 8 octobre 2025

Menaces de l’extrême droite : nous ne nous laisserons pas intimider !

 


 Communiqué de presse de l'association Tous citoyens !

Menaces de l’extrême droite : nous ne nous laisserons pas intimider !


A la suite du rassemblement du 14 septembre 2025 devant le Monument aux morts, notre association a publié un communiqué de presse intitulé « Un inquiétant rassemblement néo fasciste à Nice ».

Le président de notre association, David Nakache, après avoir partagé ce communiqué sur Facebook, y a reçu le commentaire suivant :

"Laissez les gens et leur identité. Tous ne sont pas vendus comme vous .on vous connaît, le temps viendra où faudra rendre des comptes .Pas une menace juste une mise en garde sur votre futur ....Nakache"

Ce message constitue une menace explicite. Proférer des menaces est passible de poursuites pénales.

Le dépôt d’une plainte est en cours : nous ne nous laisserons pas intimider. Nous répondrons à toute menace par la force du droit.

La menace d'extrême droite est globalement sous estimée. Personnes racisées, LGBT, bénévoles associatifs, militants politiques de gauche, de nombreuses personnes subissent des menaces et des actes de violences verbales ou physiques, notamment dans les Alpes-Maritimes.

Nous appelons les citoyennes et les citoyens à la plus grande vigilance et à l'entraide face à ce danger. 

Nous demandons aux pouvoirs publics la plus grande fermeté face à cette menace.


Nice, le 8 octobre 2025

Association Tous citoyens !

lundi 6 octobre 2025

Non, Monsieur Rivère, une ville n'est pas une entreprise

Non, Monsieur Rivère, une ville n'est pas une entreprise !


Jean Pierre Rivère, ancien président de l’OGCN ayant rejoint la liste du candidat d'extrême droite Éric Ciotti a déclaré : "Une Ville doit être gérée comme une entreprise."



Et bien non, Monsieur Rivère, une ville n'est pas une entreprise et ne doit être gérée comme telle. Une ville, c'est avant tout une commune, ce que nous avons en commun, et non le chacun pour soi. Une municipalité doit gérer des services publics locaux, des "communs", comme l'éducation, la santé,  l'action sociale, les transports ou le logement. Si cette gestion doit être efficiente, fonctionnelle et garante du bon usage des fonds publics, elle n'a pas pour but la recherche du profit mais celle de l'intérêt général.

Par ailleurs, une ville, et qui plus est une métropole, doit déployer une stratégie de développement économique adaptée à son territoire : stable mais dynamique, diversifiant les secteurs de croissance, elle crée les conditions propices au développement des entreprises. Mais elle ne se comporte pas elle-même comme une entreprise. Elle planifie, oriente, accompagne et facilite l'entreprenariat mais en restant, elle, dans sa position d'acteur public. C'est en confondant la gestion du bien public et des biens privés que l'on aboutit souvent à des complications fâcheuses...

lundi 29 septembre 2025

Non, Nice ne doit pas honorer Nicolas Sarkozy !

 



Communiqué de presse de l'association Tous citoyens !

Non, Nice ne doit pas honorer Nicolas Sarkozy !



Le maire de Nice semble avoir perdu toute mesure, tout bon sens et tout respect des valeurs morales : il souhaite honorer Nicolas Sarkozy en donnant son nom au parvis du futur commissariat central de la ville.

Ce choix démontre un mépris total pour la justice : on n'honore pas une personne condamnée et encore un moins un multirécidiviste. 

Christian Estrosi a déjà honoré :
Charles Pasqua, en lui attribuant un nom de rue en 2018, alors qu'il avait été condamné à 18 mois avec sursis pour financement illégal de campagne électorale et à un an avec sursis pour détournement de fonds

Jacques Médecin, en lui attribuant lui aussi un nom de rue 2019, alors qu'il avait été condamné à un an de prison ferme pour délit d'ingérence, à deux ans de prison ferme pour détournements de fonds et trois ans de prison ferme pour corruption et abus de bien sociaux et, enfin, à deux ans de prison ferme pour fraude fiscale.

Jacques Chirac, en lui érigeant une statue en 2020, alors qu'il avait été condamné à deux ans avec sursis pour détournement de fonds, prise illégale d'intérêts et abus de confiance.
Il souhaite désormais honorer Nicolas Sarkozy qui a été :
- Définitivement condamné à 3 ans de prison dont un ferme pour corruption et trafic d'influence dans l'affaire Bismuth

- Condamné en première instance et en appel à un an de prison dont 6 mois fermes pour financement illégal de campagne électoral dans l'affaire Bygmalion

- Condamné en première instance à 5 ans de prison ferme pour association de malfaiteurs dans l'affaire du financement libyen de sa campagne de 2007
Attribuer le nom de Nicolas Sarkozy au parvis du futur commissariat central de Nice revient à acter que la justice et la probité importent peu et à faire l'éloge de la corruption. Cela revient à faire passer les affiliations idéologiques du maire de Nice avant l'image de notre ville et avant le sens civique à enseigner à nos enfants.

Nous appelons le maire de Nice et sa majorité à revenir à la raison et à la décence et à renoncer à honorer Nicolas Sarkozy.


Nice, le 29.09.2025
Association Tous citoyens !

mercredi 24 septembre 2025

Soutien à Emilien Urbach et aux membres de la flottille pour Gaza

Le journaliste à l'Humanité, auteur de pièces de théâtre et metteur en scène niçois Emilien Urbach est embarqué sur la flottille pour la paix, pour briser le blocus humanitaire à Gaza. Il témoigne ce jour dans le journal l'Humanité (voir ci-dessous) et en vidéo ici.

La flottille a été attaquée par des drones israéliens. Alors que l'Italie et l'Espagne envoient des frégates pour protéger la flottille, la France laisse ses ressortissants sans protection.

La France doit protéger les équipages de la flottille. Elle doit elle-même agir pour briser le blocus humanitaire et prendre enfin des sanctions contre le gouvernement de Benyamin Netanyahu.

Plein et entier soutien à Emilien Urbach, aux membres et équipages de la flottille pour la paix !





mardi 16 septembre 2025

Un inquiétant rassemblement néofasciste à Nice

 


Communiqué de presse de Tous citoyens !

Un inquiétant rassemblement néofasciste à Nice


Un inquiétant rassemblement a eu lieu dimanche 14 septembre 2025, au Monument aux morts à Nice.

Qualifié "d'ultra-droite" par la presse, il regroupait des membres de divers groupuscules violents, dont notamment Aquila Popularis, des individus s'inscrivant dans des mouvances néofascistes.


Ce rassemblement est d'autant plus choquant qu'il constitue une atteinte à la mémoire des victimes du fascisme. En effet, le Monument aux morts célèbre la mémoire des morts pour la France durant la 1ère guerre mondiale mais également des victimes du fascisme durant la seconde guerre mondiale.

A cette provocation manifeste s'ajoute le silence assourdissant du maire de Nice, Christian Estrosi, et de son frère ennemi, Eric Ciotti.

Cet événement se veut l'extension en France du mouvement "Raise the colours" ("hisser les couleurs") qui sévit en Angleterre depuis plusieurs mois : attaques d'hôtels où sont placés les réfugiés, insultes, coups, dégradations de commerces tenus par des personnes d'origine étrangère, manifestations anti immigration...

Les revendications identitaires, alimentée par les mouvements populistes d'extrême droite, se sont muées outre Manche en "guerre des drapeaux", puis en exaltation de la haine anti-migrants, puis en des actes de violence.

Plus que jamais, nous appelons à la plus grande vigilance et la plus grande détermination face au fascisme !


Nice, le 16 septembre 2025
Association Tous citoyens !

vendredi 5 septembre 2025

Elections municipales à Nice : la stratégie des irresponsables

 


Elections municipales :
la stratégie des irresponsables


Nous nous sommes toustes félicité·es de la dynamique citoyenne et populaire du Nouveau Front Populaire qui, lors des élections législatives de juillet 2024, a permis aux candidat·es du NFP d’être qualifié·es au second tour pour la première fois à Nice depuis longtemps.

Cet engouement a permis un engagement important de personnes éloignées, jusque-là, de la politique et notamment les jeunes générations.

Le rassemblement citoyen ViVA! aura tout tenté pour que cette dynamique perdure aux élections municipales, proposant systématiquement un rassemblement large de la gauche et de l’écologie sans exclusive.

Le choix du PS, du PCF et des Écologistes niçois d’annoncer, dès à présent et de façon unilatérale leur tête de liste, confirme l’abandon d’une sincère démarche unitaire, et brise cette dynamique.

L’abandon irresponsable d’une démarche unitaire de toute la gauche met en péril l’espoir de barrer la route efficacement à l’extrême-droite et à la droite-extrême et de proposer une alternative radicale pour Nice et pour la Métropole.

A l’inverse de la triste banalité de la course aux places, le rassemblement citoyen ViVA! continuera à travailler à une vraie mobilisation populaire pour faire valoir plus de démocratie, plus de solidarité et plus d’écologie pour Nice et pour la Métropole.


Nice, le 5 septembre 2025

Rassemblement citoyen ViVA! – Démocratie, écologie, solidarité -

lundi 1 septembre 2025

Élections municipales à Nice : appel à la responsabilité collective !

 


Communiqué de presse du rassemblement citoyen Viva

Élections municipales à Nice : appel à la responsabilité collective !


Depuis qu’Éric Ciotti a annoncé sa candidature aux élections municipales à Nice, l'ensemble de la presse et des réseaux sociaux s'emballe sur le thème d'un duel fratricide et viril entre deux hommes, comme s'il s'agissait d'un roman ou d'une mauvaise série télévisée. Nous rejetons cette peopolisation et cette bipolarisation de la vie politique et nous en appelons à la responsabilité collective. Les élections municipales à Nice auront un impact concret sur les conditions de vie de plus de 350 000 Niçoises et Niçoises et 550 000 habitantes et habitants de la Métropole Nice Côte d'Azur.

Nice est confrontée à une crise sociale majeure. Notre territoire fait face à des dérèglements climatiques de plus en fréquents et aux conséquences dramatiques. Notre développement économique s'enferme dans une dépendance au surtourisme. Le narcotrafic étend son emprise, brise des vies et des familles et plonge des quartiers entiers dans la violence et la peur. La corruption et les atteintes à la probité se multiplient, rompant encore un peu plus le lien entre les citoyens et les responsables politiques.

Ni Éric Ciotti ni Christian Estrosi ne proposent de solutions face à ces dangers :

- La trajectoire idéologique et politique d’Éric Ciotti est symptomatique d'une radicalisation progressive et constante vers l'extrême droite, jusqu'à une alliance ouverte avec le Rassemblement National. Éric Ciotti voue un culte à l'autorité, au chef et à l'uniforme. Il est devenu président du Conseil Départemental, dont la compétence première est le domaine social, pour y mener une politique antisociale davantage axée sur la traque des bénéficiaires du RSA, tous supposés fraudeurs, que sur l’aide qui doit leur être apportée pour sortir de la précarité. En tant que député, il n'a eu de cesse d'œuvrer pour une politique toujours plus xénophobe et toujours plus libérale. Une victoire d’Éric Ciotti aux élections signifierait qu'un ralliement à l'extrême droite permet de ravir la 5ème ville de France et Nice deviendrait la première métropole à basculer à l'extrême droite.

- Christian Estrosi gère la ville de Nice depuis 17 ans. Est-il sérieux lorsqu'il déclare avoir fait l'essentiel de ce qu'il fallait faire à Nice ? Il n'a su enrayer ni la crise sociale, ni la crise climatique, ni l'insécurité. Pire, il a cédé toujours davantage aux lobbies du tourisme et de la spéculation immobilière au détriment des Niçoises et des Niçois. Il se pare d'un discours écologiste alors qu'il prend des décisions climaticides, soutient l'extension de l'aéroport de Nice et refuse la gratuité des transports en commun. Ses décisions, comme la destruction du TNN et d'Acropolis, sont incompréhensibles. Son obsession du tout sécuritaire s'est avérée aussi coûteuse qu’inefficace. Ses postures idéologiques, comme son soutien inconditionnel au gouvernement de Benyamin Netanyahou, enveniment la situation et divisent les habitant-es, au lieu d'apaiser et de rassembler.

- Eric Ciotti et Christian Estrosi sont tous les deux cernés par les affaires et les procédures judiciaires d'atteintes à la probité. Ils se soucient plus de leur intérêt personnel et de se nuire l'un à l'autre que de l'intérêt général et du bien être des habitant-es.

Face à cela, la constitution d'une liste unique à gauche est un impératif démocratique, social et écologique. Nous avons pris l'initiative, dès le 9 octobre 2024, d'appeler à ce rassemblement l'ensemble des forces politiques et citoyennes écologistes et de gauche. Nous soutenons l'appel citoyen "Reprenons la main" cosigné par plus de 200 personnalités niçoises. Nous saluons la démarche de la France Insoumise, qui appelle à ce même rassemblement et, dans la transparence et la clarté, fait une proposition de liste commune.

Nous œuvrons pour ce rassemblement large, démocratique et ouvert, sur la base d'une démarche citoyenne. Nous ne cesserons de le faire tant que cela sera possible.


Nice, le 1er septembre 2025
Rassemblement citoyen Viva !


mardi 26 août 2025

Des conditions d'accueil de mineurs indignes au Commissariat Auvare à Nice


 
Communiqué de presse de l'association Tous citoyens :

Des conditions d'accueil de mineurs indignes au Commissariat Auvare à Nice



Le jeune Mohamed M., Mineur Non Accompagné (MNA) somalien, a passé la nuit dans un box au commissariat Auvare à Nice, sans eau ni nourriture, et sans pouvoir aller aux toilettes. Au matin, la police ne lui a rien apporté à manger puis a refusé de lui donner le petit déjeuner que notre bénévole lui avait apporté.

Les faits :

Orienté par le Secours catholique, Mohamed M. s'est présenté le lundi 25 août 2025 à la caserne Auvare, mais les policiers l'ont refoulé en déclarant qu'il n'y avait pas de place. Le jeune Mohamed a donc erré en ville et s'est rendu à une maraude pour avoir à manger. Les bénévoles de l'association MIR l'ont ramené au commissariat en demandant sa prise en charge et, cette fois-ci, le jeune a pu entrer et être mis à l'abri. Mohamed a passé la nuit dans un box avec un autre Mineur Non Accompagné, sans eau ni nourriture. Il n'a pu aller aux toilettes que le lendemain matin et n'a rien eu à manger.

Notre association Tous citoyens a téléphoné au commissariat Auvare où l'on nous a expliqué ne disposer d’aucun budget pour donner à manger et à boire aux mineurs qui doivent parfois attendre très longtemps. Nous avons alors proposé de lui apporter à manger et le policier a accepté. L'un de nos bénévoles s'est donc rendu au commissariat mais l'agent présent a refusé de donner la nourriture au jeune et n'a accepté de transmettre que les bouteilles d'eau.

Un passage au commissariat inutile :

Ce passage au commissariat n'est pas une obligation légale et n'est imposé que par un protocole passé entre le Préfet, le Procureur et le Président du Conseil Départemental 06. Dans beaucoup d'autres départements, les jeunes migrants peuvent se présenter directement dans les locaux des Conseils Départementaux. Les policiers du commissariat Auvare se plaignent eux-mêmes de devoir gérer le passage des MNA dans leur locaux, passage qui, selon plusieurs d'entre eux, "ne sert à rien" puisque les jeunes ne font qu'y attendre l'arrivée d'un éducateur pour leur mise à l'abri puis leur évaluation de minorité.

Des conditions d'accueil indignes :

Il est très fréquent que des jeunes exilés se présentant seuls au commissariat soient refoulés et qu'ils ne soient acceptés que s'ils sont accompagnés par une association, ce qui est tout à fait anormal. Il est, de plus, totalement inadmissible d'accueillir des mineurs dans de telles conditions : sans eau, sans nourriture et sans pouvoir se rendre aux toilettes.

Rappelons que ces jeunes exilés ont subi des violences et le traumatisme de la migration. Ils n'ont commis aucun délit et font valoir leur droit à la protection de l'enfance. Ils sont en attente de leur évaluation de minorité par le Département 06 et doivent bénéficier de conditions d'accueil adaptées.

Nous condamnons fermement ces conditions d'accueil indignes et totalement inadaptées à la prise en charge de mineurs. Le présent signalement est adressé au préfet des Alpes-Maritimes, au procureur de la République, au président du Département 06 et au Défenseur des droits.


Nice, le 26.08.2025
Association Tous citoyens !

mercredi 16 juillet 2025

Toxicomanes, pauvres, exilé-es : une maltraitance sociale planifiée à Nice


 Communiqué de presse de l'association Tous citoyens !

Toxicomanes, pauvres, exilé-es : une maltraitance sociale planifiée à Nice



Après avoir tenté, en vain, en 2018, de couper l'eau place du Pin pour éloigner les SDF ; après avoir fermé les douches publiques du Vieux Nice en 2019 ; après avoir engrillagé plusieurs espaces publics en 2020 faute de parvenir à les sécuriser ; après avoir, en 2022, chassé les migrants qui dormaient sur la digue du port ou sous l'autopont ; après avoir tenté, en vain, en 2023, de chasser les exilées dormant devant l'église du Vœu ; ou supprimé des maraudes en centre-ville début 2025 ; après avoir régulièrement pris des arrêtés anti-SDF avant l'arrivée des touristes, la Ville de Nice a annoncé un ensemble de mesures destinées à chasser du centre-ville les "populations errantes" jugées indésirables.

La fermeture de la rue Tiranty

La décision du maire de Nice de fermer la rue Tiranty en raison de la présence de personnes toxicomanes est contre-productive pour plusieurs raisons :

  • D'un point de vue sécuritaire : la Ville de Nice n'est pas un centre commercial géant avec des vigiles à l'entrée et la sortie. Les riverains doivent pouvoir circuler librement et l'on doit défendre la liberté de circuler dans la ville. Les policiers municipaux ont d'autres missions à accomplir que de rester immobilisés à surveiller une seule rue. Notons par ailleurs que décider de fermer la rue Tiranty de 8h à 20h démontre que la Ville se soucie davantage des touristes qui seraient susceptibles de voir cette rue en passant avenue Jean Médecin que des habitants qui subissent davantage l'insécurité la nuit que le jour. Enfin, l'effet est de la mesure est déjà connu : fermer une rue, c'est déplacer le problème sur les rues voisines.
  • D'un point de vue social : la Ville de Nice a fermé le Centre d'Accueil et d'Accompagnement à la réduction des Risques pour Usagers de Drogues (CAARUD) rue Offenbach en 2012 et a soutenu les riverains Bd Tzarewitch qui s'opposaient à la création D'un CAARUD en 2022. Le maire avait également encouragé les riverains du centre-ville à s'opposer à l'ouverture de centre de soins psychiatriques de jour. Nous payons aujourd'hui de ce refus de prise en charge des personnes toxicomanes ou présentant des troubles de santé mentale. Chasser du centre-ville les personnes en souffrance et pénaliser les riverains n'est pas la solution. C'est d'une véritable politique sociale et d'une politique de soin adaptée dont nous avons besoin.

La fermeture du centre d'accueil et de soins rue Fodéré

Le centre de la rue Fodéré regroupe un accueil des familles géré par le Secours Populaire et le dispensaire médical de l'Ordre de Malte. Les familles aidées par le Secours Populaire sont en grandes difficultés et beaucoup, y compris avec des enfants en bas âges, dorment à la rue. Le dispensaire de l’Ordre de Malte dispose d’une équipe pluridisciplinaire complète (médecins généralistes, gynécologues, psychiatres, pédiatres, infirmières…). Or ce centre, à peine ouvert en septembre dernier, doit déjà partir sur ordre de la mairie. Cette décision est un non-sens tant l'utilité de cette double structure est importante. L'implantation des centres d'accueil et de soins nécessite un temps long pour habituer les personnes en grande précarité à y venir régulièrement. Trouver un nouveau local à Nice avant fin août pour ces deux associations est mission impossible. L'accompagnement social et médical des personnes à la rue est un enjeu collectif de santé publique et de vivre ensemble.

La réduction et le déplacement des maraudes alimentaires

Après l'arrêt de la maraude alimentaire place Garibaldi et celle de la rue Fodéré, le maire de Nice annonce la fin de la maraude du jardin Thiole. Le résultat de ces fermetures est que les structures restantes comme l'accueil de jour du XVème corps, sont et seront encore plus saturées. Une nouvelle maraude est annoncée rue Dabray, à proximité du centre d'accueil de nuit de la rue Trachel, ce qui devrait amplifier le regroupement des personnes en précarité en grand nombre au même endroit. Cette concentration organisée des personnes SDF ne peut qu'engendrer les mêmes conséquences : des nuisances accrues pour les riverains, puis de nouveaux déménagements des structures et lieux d'accueil et de distribution.

La traque des exilé-es de l'église du Vœu

En 2023 Ville de Nice avait tenté, en vain, de chasser les personnes dormant devant l'église du Vœu. Alors que Christian Estrosi et Anthony Borré dénonçaient la présence de "clandestins" il s'agissait très majoritairement de personnes en demande d'asile attendant le traitement de leur dossier. Rappelons ici que c'est parce qu'il n'y a pas assez de places dans les centres d'accueil pour demandeurs d'asile que ces personnes dorment devant l'église du Vœu et que le droit d’asile est internationalement reconnu par la convention de Genève et est inscrit dans la constitution française.
Le maire de Nice annonce engrillager prochainement le jardin attenant à l'église et créer un jardin d'enfant là où les exilé-es attendent durant la journée, sur la promenade du Paillon. Pire, il déclare à la presse que "Les gens ne supportent plus de voir des étrangers s'approprier les lieux destinés aux Niçoises et aux Niçois", exprimant à nouveau une hostilité envers les étrangers qui porte un nom, la "xénophobie".


La politique d'exclusion menée par la Ville de Nice depuis des années constitue une maltraitance sociale pensée, planifiée et mise délibérément en œuvre. Les nouvelles mesures annoncées renforcent cette traque organisée et sont inacceptables d'un point de vue moral, contre-productives d'un point de vue sécuritaire et désastreuses d'un point de vue social.


Nice, le 16 juillet 2025
Association Tous citoyens !

jeudi 26 juin 2025

Nice : capter les logements vacants depuis plus de 5 ans


« Nice : capter les logements vacants depuis plus de 5 ans »

Par Robert Injey et David Nakache


La crise du logement frappe la très grande majorité des Niçoises et des Niçois et une part importante du parc de logements reste toujours « gelée », c’est-à-dire ni utilisée comme résidence principale ou secondaire, ni proposée à la location, ni proposée à la vente, ce sont des logements « vacants ».

Selon la Fondation pour le Logement (ex Fondation Abbé Pierre), il y a 14 % de logements vacants à Nice, soit autant que de logements sociaux !

S’il n’est pas question de nier le droit à la propriété des personnes détenant ces logements vacants, il faut cependant donner toute son effectivité à un autre droit fondamental : le droit au logement pour toutes et tous.

Comme il l’a été proposé dans d’autres villes, et notamment par Ian Brossat à Paris, nous sommes favorables à une mise en œuvre pondérée, mesurée et juste du principe d’expropriation, selon la méthode suivante :
1. Faire l’inventaire précis des logements vacants à Nice selon la durée de vacance, c’est-à-dire déterminer depuis combien de temps ces logements sont inutilisés

2. Contacter l’ensemble des propriétaires de logements vacants depuis au moins 5 ans.

3. Laisser à ces propriétaires un délai d’un an pour remettre leur logement sur le marché de la location ou de l’acquisition, en leur proposant un accompagnement municipal avec cofinancement des travaux de remise en état si besoin.

4. Leur laisser un choix clair : soit le logement vacant est remis sur le marché soit, une fois le délai d’un an atteint, la procédure d'expropriation sera lancée par la municipalité pour le convertir en logement social.
A Nice, la préemption, la réquisition et l’expropriation des logements sont très peu utilisées. Or chaque logement disponible doit être mobilisé pour loger les Niçoises et les Niçois. 

Un recours  mesuré et juste à l'expropriation, avec un délai préalable et un accompagnement proposé, est l’un des leviers à mettre en œuvre pour garantir, enfin, le droit au logement pour toutes et tous à Nice.

mercredi 11 juin 2025

Gratuité des fournitures scolaires : une première victoire à Nice !

 Communiqué de presse commun

« Gratuité des fournitures scolaires : une première victoire à Nice ! »

 

Nos associations et collectifs citoyens accompagnent au quotidien des familles en grande précarité ne bénéficiant pas de l’allocation de fournitures scolaires car venant d’arriver en France.

Attachés à l’égalité de tous les enfants dans l'accès à la scolarité nous organisons depuis 7 ans une distribution solidaire de fournitures scolaires aux enfants démunis. L’an dernier nous avons distribué un kit de fournitures de base à 871 enfants.

Nous avons appris avec une très grande satisfaction que la Ville de Nice allait, enfin, à la rentrée prochaine, distribuer gratuitement des fournitures scolaires aux enfants scolarisés en élémentaires.

Cependant les difficultés et les inégalités demeurent les élèves de maternelle à Nice, pour les élèves des autres communes du département (hors Nice et Andon), pour les collégiens et les lycéens de notre département.

De plus en plus de communes (Bordeaux, Marseille, Paris, Nancy…) et Départements (Bouches du Rhône, Charente…) distribuent un kit de fournitures de base aux élèves.

Nous demandons au maire de Nice d’étendre la distribution des fournitures aux élèves de maternelle comme c’est le cas ailleurs.

Nous interpellons les maires des autres communes des Alpes Maritimes (hors Nice et Andon), les présidents du Conseil Départemental et du Conseil Régional afin qu’ils mettent en place, à leur tour, la gratuité des fournitures scolaires.

Nous incitons fortement les candidat-es aux élections municipales à inscrire la gratuité des fournitures dans leur programme.

Un accès gratuit et égal à la scolarisation, pour tous les enfants et adolescent-es, n’est pas une option, c’est un droit.


Nice, le 11 juin 2025

Signataires : les associations ADN, Cent Pour Un 06, Habitat et Citoyenneté, Roya citoyenne, Tous citoyens, Vallées solidaires 06 et le Réseau Education Sans Frontières 06

 



samedi 31 mai 2025

Christian Estrosi : la gratuité sans l’avouer

 


Rassemblement citoyen « Viva, démocratie, écologie, solidarité »

Christian Estrosi : la gratuité sans l’avouer


Christian Estrosi refuse officiellement de mettre en œuvre à Nice la gratuité des transports en commun. Lui et son adjoint Gaël Nofri, président de la Régie Ligne Azur, n’ont pas de mots assez durs contre cette mesure de gauche, écologiste et sociale.

 

Pourtant, comme de plus en plus d’élus locaux, maires et présidents d’intercommunalités, ils sont contraints de se rendre à l’évidence : la gratuité des transports en commun est un levier puissant de baisse de la pollution atmosphérique et une réponse effective à la crise sociale.

 

Ainsi, tout en refusant d’avouer défendre cette mesure, ils sont contraints de décréter la gratuité des transports en commun dès que nous sommes confrontés à des pics de pollution. De même, ils ont été contraints de concéder la gratuité des transports toute l’année pour les enfants de moins de 11 ans. Enfin, ils viennent d’annoncer la gratuité des transports en commun du 6 au 8 juin, période précédant le sommet des Océans qui débute le 9 juin.

 

Le rassemblement citoyen Viva, qui défend cette mesure depuis les élections municipales de 2020, incite Christian Estrosi à faire son « coming out » en reconnaissant que la gratuité des transports en commun est indispensable à Nice et dans la Métropole Nice Côte d’Azur. Il faut enclencher la transition vers la gratuité de façon raisonnée, progressive et planifiée et non par à-coups et sans stratégie claire.

 

Viva – Démocratie, écologie, solidarité

 

Nice, le 31 mai 2025



vendredi 2 mai 2025

Le triple cadeau d'Estrosi à l'extrême droite



 Communiqué du rassemblement citoyen Viva :

Le triple cadeau d'Estrosi à l'extrême droite


Christian Estrosi, qui s'autoproclame rempart contre l'extrême droite à chaque élection a fait, avec sa statue de Jeanne d'Arc, un triple cadeau à l'extrême droite : 

- Un cadeau financier : une commande de 170 000 € à des artistes d'extrême droite, l'atelier Missor. 

- Une cause commune : devant l'annulation de cette commande par le tribunal administratif de Nice en raison de l'absence de publicité et de mise en concurrence, le maire de Nice a refusé de respecter cette décision de justice et de déboulonner sa statue. La mobilisation pour défendre cette statue crée un pont entre l'extrême droite de Philippe Vardon et la majorité municipale via le très zélé Gaël Nofri, adjoint au maire de Nice, ancien directeur de campagne de Jean-Marie Le Pen en 2014 et ancien conseiller de Marine Le Pen.

- Un lieu de rassemblement : 80 jeunes identitaires se sont réunis le 1er mai devant la statue de Jeanne d'Arc pour manifester et promouvoir leurs thèses xénophobes. Le maire de Nice a ainsi offert sur un plateau un lieu de rassemblement et de pèlerinage à l'extrême droite locale.

Mais ce triple cadeau, sous forme de statue, n'est pas la première offrande du maire de Nice à l'électorat d'extrême droite : ses nombreuses déclarations hostiles à l'Islam, aux Roms ou aux mariages trop "bruyants" tout comme sa surenchère permanente de mesures sécuritaires en sont la preuve.

Christian Estrosi, en décidant de faire ériger une statue de Jeanne d'Arc à Nice alors qu'il ne s'agissait en rien d'une demande de l'église, révèle sa véritable ligne politique : une droite extrême, toujours à la limite de l'extrême droite mais sans franchir officiellement le cap, s'opposant au moment des élections aux partis d'extrême droite mais faisant des cadeaux répétés, le reste du temps, à cet électorat qu'il convoite tant.


Nice, le 3 mai 2025
Le rassemblement citoyen Viva