Nice Matin, 22 décembre 2023
samedi 23 décembre 2023
vendredi 22 décembre 2023
Mobilisation devant l'opéra pour dénoncer l'invitation de la ville de Nice à une cheffe d'orchestre néo fasciste
Mobilisation le 22 décembre 2023 devant l'opéra de Nice pour dénoncer l'invitation faite à Béatrice Venezi, néo fasciste italienne.
Communiqué de
presse collectif :
Non à la venue à Nice de Béatrice Venezi,
cheffe d'orchestre néo fasciste italienne
La Ville de Nice invite à la tête de
son Orchestre Philharmonique, pour les traditionnels ballets de Noël
et "Concert du Nouvel An", la cheffe d'orchestre italienne
Béatrice Venezi.
Nous souhaitons rappeler les prises de positions politiques et intellectuelles
de Béatrice Venezi qui s'est engagée auprès de Giorgia Meloni, présidente du
Conseil Italien, en tant que conseillère en musique. Très présente dans les
médias italiens, elle a assisté, en mai 2022, à la convention du parti
d’extrême-droite Fratelli d’Italia et se montre soucieuse de donner à
l'idéologie qu'elle défend la plus grande visibilité possible, utilisant pour
ce fait sa notoriété de cheffe d’orchestre.
Dans un contexte de banalisation de l’extrême-droite et du fascisme,
l'invitation faite à Mme Venezi à Nice constitue un geste politique que nous
contestons et dénonçons fermement.
La mise en avant médiatique de sa qualité de femme pour justifier sa
programmation dans la saison de l’Opéra de Nice n’est pas entendable,
s’agissant d’un soutien du gouvernement italien qui prétend limiter les droits
des femmes et affiche des valeurs comme « Dieu, famille, patrie », héritées de
l’idéologie mussolinienne.
Depuis des années à Nice, les ballets de Noël et le "Concert du nouvel
an", s'inscrivant dans la période privilégiée des fêtes de fin d'année, se
déroulent dans un esprit d’échange et de partage.
La Ville de Nice n'a pas, sous couvert d'un événement artistique et en
instrumentalisant l'Opéra de Nice, à donner un blanc-seing au néo fascisme
italien.
Nous demandons expressément au Directeur Général de l'opéra de Nice Côte d'Azur
et au Maire de Nice d'annuler l'invitation faite à Béatrice Venezi.
Nice, le 10 juillet 2023
Signataires : Les Amis
de la Démocratie, l'Association pour la Démocratie à Nice, Attac
06, CDDF06, CGT MNCA, Comité antifasciste 06, EELV 06, Ensemble!-06, Nice au
Cœur, Planning Familial 06, le NPA, Roya citoyenne, Tous citoyens, Le
rassemblement citoyen Viva !
jeudi 21 décembre 2023
ENCADREMENT DES LOYERS À NICE: "ESTROSI DANS L'INERTIE" POUR DAVID NAKACHE
ENCADREMENT DES LOYERS À NICE: "ESTROSI DANS L'INERTIE" POUR DAVID NAKACHE
L'encadrement des loyers, balayé, fait réagir à Nice.
Engagé dans le groupe de gauche Viva! qui a lancé une pétition pour l'encadrement des loyers, David Nakache réagit sur RCF Nice Côte d'Azur à l'enterrement de la réflexion par le maire de Nice.
Ce 20 décembre 2023, Christian Estrosi a écouté les professionnels de l'immobilier qui lui demandaient de ne pas appliquer cette mesure dans la ville de Nice.
Pour David Nakache, cette annonce faites en conseil municipal est "affligeante". "Christian Estrosi retombe à la fois dans l'inertie face à la spéculation immobilière, l'inaction face à l'urgence sociale et le déni de démocratie" dit-il à RCF en précisant la durée de la réunion: "Le rejet de l'encadrement des loyers à Nice après une réunion d'à peine deux heures est affligeant".
vendredi 8 décembre 2023
Une urgence sociale à Nice : l'encadrement des loyers
Pétition du rassemblement citoyen
« ViVA! démocratie, écologie, solidarité »
Pétition pour l'encadrement des loyers à Nice !
La Métropole Nice Côte d’Azur n’a jamais fait du logement une de ses priorités. Pourtant, il est possible d’agir.
Le constat :
Il devient impossible de se loger à Nice. Le prix du mètre carré et le montant des loyers explosent. Nice a les loyers les plus chers de France après Paris !
Beaucoup quittent Nice ou renoncent à y venir en raison de la cherté du logement. L’accession à la propriété s’éloigne de plus en plus pour la très grande majorité des Niçoises et des Niçois.
De nombreux habitant·es subissent le mal logement et vivent dans des appartements ne correspondant pas aux besoins de leur foyer. Beaucoup, pour garantir un logement décent à leur famille, y consacrent l’essentiel de leur budget et sont contraints à de gros sacrifices au niveau de la nourriture, des soins, des vêtements ou de leur vie sociale.
Celles et ceux qui, après de longues années d’attente, ont enfin obtenu un logement social y sont piégé-es et ne peuvent plus en sortir : au lieu de libérer le logement pour de futurs occupant·es, ils y restent par contrainte car la marche est trop haute entre le montant d’un loyer en logement social et le montant d’un loyer du parc privé.
Le nombre de personnes Sans Domicile Fixe, vivant à la rue ou dans des squats, ne fait qu’augmenter. A Nice, le dispositif d’urgence sociale et d’hébergement d’urgence est largement sous-doté.
La Métropole niçoise a :
- Trop de résidences secondaires : 17 % contre une moyenne nationale de 9,8%
- Trop de logements vacants : 11,6 % contre une moyenne nationale à 8%
- Un taux de pauvreté énorme : 21% contre une moyenne nationale à 14,4%
- Pas assez de logements sociaux : 14,2 % contre une obligation légale à 25%
Les leviers d’actions :
- Construire : la contrainte du foncier disponible nous limite et l’objectif de stopper l’empiètement sur les espaces naturels nous oblige, mais il faut impérativement parvenir à construire plus de logements sociaux. Il est par exemple possible de donner la priorité sur le logement à toute autre construction (bureaux, etc.). Il est également possible d’abaisser la superficie minimale à partir de laquelle le logement social est obligatoire pour toute nouvelle construction de logements collectifs.
- Capter des logements vacants : il s’agit d’acquérir des logements vides pour les reconvertir en logements sociaux. Le processus est long mais nécessaire. A Nice, le Programme de Requalification des Quartiers Anciens Dégradés lancé autour de la gare Thiers est à la peine et la plus grande opacité demeure sur l’avancée de ce projet qui devait précisément capter des logements vacants pour en faire des logements sociaux.
- Limiter les résidences secondaires : cela devient également indispensable à Nice. Les principaux outils pour limiter les résidences secondaires sont des outils fiscaux. Les pouvoirs de collectivités locales existent mais sont limités et il faudrait une réforme au niveau national pour contrer fortement ce phénomène.
- Lutter contre les résidences touristiques de type AirBnB : c’est un sujet prioritaire à Nice et le rassemblement citoyens Viva fera prochainement des propositions sur le sujet.
L’encadrement des loyers :
Un autre levier d’action a fait ses preuves et n’est pas utilisé à Nice : l’encadrement des loyers.
Prévue par la loi Alur en 2014, relancé par la loi Elan en 2018, l’encadrement des loyers est déjà mis en œuvre par de nombreuses villes en France comme Paris (depuis 2019), Lille (2020) Lyon (2021), Bordeaux (2022) ou Montpellier (2022). Cette mesure permet de freiner l’augmentation des loyers et permet à de nombreuses familles et personnes isolées de mieux se loger.
Nice est en zone tendue. L’augmentation des loyers y est uniquement soumise à l’Indice de Référence des Loyers (IRL). Mais la Métropole Nice Côte d’Azur n’a toujours candidaté pour appliquer le plafonnement des loyers.
Comment fonctionne cette mesure ?
Le montant maximum qu’un propriétaire peut fixer pour un loyer est calculé sur la base du prix du marché et est fixé chaque année par le préfet. Le loyer de référence tient compte du quartier, de l’année de construction du logement, de sa superficie et du nombre de pièces, de la typologie du logement (vide ou meublé).
Les villes qui appliquent l’encadrement des loyers peuvent moduler la mesure et l’adapter à leur territoire, avec plus ou moins de volontarisme. Paris applique des sanctions contre les propriétaires ne respectant pas l’encadrement des loyers. Les propriétaires particuliers risquent jusqu’à 5 000 € d’amendes et les agences jusqu’à 15 000 €. La Fondation Abbé Pierre publie un baromètre annuel de l’encadrement des loyers.
S’il ne permet pas une baisse massive des loyers, l’encadrement des loyers garantit de stopper la folle augmentation des loyers et permet de mettre fin aux loyers abusifs.
Non, même à Nice, le mal logement et l’augmentation des loyers ne sont pas une fatalité.
Vous pouvez signer pour l’encadrement des loyers à Nice ici :
https://www.mesopinions.com/
lundi 27 novembre 2023
Défense du droit de manifester à Nice
Communiqué de
presse de l’association Tous citoyens :
Défense du droit
de manifester à Nice
L’acharnement du préfet des
Alpes-Maritimes, Hugues Moutouh, à vouloir interdire les manifestions à Nice
pour la paix entre israéliens et palestiniens interroge : ses cinq
derniers arrêtés ont tous été cassés par le tribunal administratif de Nice. A
chaque fois le tribunal administratif constate que les arrêtés du préfet portent
« une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale »,
le droit de manifester.
Nous sommes en conséquence devant
un phénomène paradoxal : le préfet, représentant de l’Etat dans le
département, est le garant de l’état de droit. Il est rappelé à l’ordre par la
justice qui lui notifie explicitement que l’une de ses décisions est contraire
au droit. Tout préfet devrait alors se conformer au droit. Or le préfet
Moutouh, lui, récidive… à quatre reprises ! Cela veut dire qu’à quatre
reprises il décide de prendre sciemment une décision qu’il sait être contraire
au droit.
Pourquoi le préfet Moutouh
s’entête-t -il à porter atteinte à une liberté fondamentale ? Ses
nombreuses déclarations dans la presse font apparaître une raison d’ordre
idéologique : il a déclaré, le 7 novembre, que « les manifestations qui
sous couvert d’être des manifestations pour la paix et pour le peuple
palestinien ne sont que des appels à la haine contre les autres et notamment
contre les juifs de France et d’Israël. »
Nous rappelons au préfet des
Alpes-Maritimes que :
Nice, le 28 novembre 2023
Association Tous citoyens
dimanche 26 novembre 2023
Affaire des « prières » dans les écoles : une précipitation fautive pour stigmatiser
Affaire des « prières » dans les écoles : une précipitation fautive pour stigmatiser
lundi 20 novembre 2023
Statue de Jeanne d'Arc - Il était une fois un maire...
Statue de Jeanne d'Arc - Il était une fois un maire...
Il était une fois un maire provocateur qui s'ennuyait un peu.
Nous étions dans le sud de la France, en 2023, en plein conflit israélo-palestinien. Il avait bien affiché un soutien inconditionnel au gouvernement de Netanyahu en tentant de caricaturer toute défense de la paix en apologie du terrorisme et tout défenseur des droits de l'Homme en antisémite, mais ça ne l'amusait plus vraiment.
Il avait bien essayé de monter en épingle des prétendus phénomènes de prières musulmanes dans les écoles, mais il avait été vite démasqué.
Il avait bien, depuis déjà de longues années, détourné la laïcité en islamophobie tout en paradant, en tant que maire, à chaque messe ou procession catholique possible. Il avait même trouvé le prétexte d’une ancienne tradition pour remettre le destin de sa ville dans les mains de la vierge Marie et il allait renouveler ce Vœu, chaque année, en tant que maire, dans une église ! Mais ses opposants s'étaient lassés de dénoncer cette atteinte flagrante à la laïcité et non, vraiment, maintenant, il s'ennuyait ferme.
Alors il s'était souvenu de sa joie enfantine quand il avait fait payer par sa ville une statue du pape Jean Paul II. Ah la belle polémique ! La belle empoignade ! Les micros tendus, les bons mots et les plateaux télé...
Alors un jour il se lança. C'était en conseil municipal, le 7 novembre, et il avait bien préparé son coup. Il trépignait d'impatience, vous savez, comme ces petits enfants cachés derrière la porte qui attendent de pouvoir faire peur à la personne qui va entrer. Il avait fait voter une délibération sur la laïcité et il savait que ses opposants de gauche seraient obligés de lui rappeler que lui-même manquait de neutralité et participait régulièrement à des offices catholiques en qualité de maire. Et là, triomphant, savourant en le dévoilant son nouveau coup d'éclat, dans un élan aussi superbe que puéril, il annonça la truculente et absurde nouvelle : il allait faire ériger une statue de sainte Jeanne d'Arc sur un parking-jardin en face d'une église éponyme ! Une énorme statue pour une sainte ! Une statue qui allait coûter très très cher aux contribuables qui, pour beaucoup d'entre eux, n'arrivaient plus à se nourrir ni à se soigner ! Une statue commandée à un collectif d'artistes d'extrême droite ! Ah la belle polémique ! La gauche abasourdie ! L'extrême droite ravie et en même temps décontenancée devant un si beau cadeau sans même avoir à le demander ! Tous les petits fascistes de la ville, tous les petits nazillons de la région allaient pouvoir faire les fiers et déposer des gerbes devant leur idole !
Et ce maire goguenard qui défie en plein conseil les
possibles opposants à ce projet : "On va vous donner du fil à
retordre..."
Mais, depuis son coup d'éclat, bien peu d'émoi. A croire que les défenseurs de la laïcité, lassés de ses provocations permanentes, ne l'écoutaient même plus. A croire que s'autoproclamer défenseur de la laïcité tout en lui portant atteinte, s'autoproclamer rempart contre l'extrême droite tout en lui faisant des cadeaux, ça ne faisait plus recette. En fait, ça faisait même très très 20ème siècle...
Reste le dilemme existentiel des défenseurs de la laïcité : que faire ? Des communiqués de presse indignés devant tant d'indignité ? Oui, bien sûr. Mais, en attendant, un peu d'humour pourra peut-être empêcher que ce maire provocateur ne nous emporte complètement dans ses vaines provocations.
mardi 14 novembre 2023
Normalisation de l'extrême droite niçoise
Normalisation de l'extrême droite niçoise
vendredi 10 novembre 2023
Asile – immigration : un projet de société profondément xénophobe
I. Nous avons un devoir de soin et d’humanité envers toute personne malade se trouvant sur notre territoire. On ne peut pas refuser de soigner un enfant ou un adulte malade simplement parce qu’il n’est pas français. Cela constituerait une discrimination dans l’accès aux soins qui n’est pas acceptable.II. Nos soignants ont une obligation de soins. Limiter d’Aide Médicale d’Etat revient à leur demander de renoncer au serment d’Hippocrate et à leur déontologie médicale.III. Nous devons garantir la santé publique. Ne pas soigner les patients en provenance de pays où circulent des maladies qui pourraient s’avérer contagieuses en France est tout simplement irresponsable. Supprimer ou limiter l’Aide Médicale d’Etat c’est mettre en péril la santé publique et prendre, par pur rejet des étrangers, le risque de contamination de la population en France.
- Refuser de soigner un malade simplement parce qu’il est étranger et risquer de mettre en péril la santé publique en France.- Créer des travailleurs jetables que l’on peut régulariser tant que nous avons besoin d’eux puis les expulser ensuite.- Exiger un niveau de français suffisant sans créer les conditions d’apprentissage nécessaires.- Proclamer des droits de recours tout en retirant aux justiciables la possibilité de les exercer.- Expulser systématiquement sous couvert de « menace à l’ordre public » tout en sachant que cette notion est juridiquement mal définie.
- S’en remettre systématiquement au « pouvoir discrétionnaire » du préfet, véritable porte ouverte à tous les arbitraires, notamment si les préfets obéissaient demain à une extrême droite qui aurait accédé au pouvoir.- Faire croire que l’on respecte l’état de droit parce que la justice peut être saisie alors que tous savent que très peu d’exilé-es sous le coup d’une OQTF ont la possibilité matérielle de contester cette décision en saisissant le tribunal administratif.
vendredi 27 octobre 2023
Conflit israélo-palestinien : non au "deux poids deux mesures" à Nice !
Communiqué du rassemblement citoyen
« ViVA! démocratie, écologie, solidarité »
Conflit israélo-palestinien : non au "deux poids deux mesures" à Nice !
La Ville de Nice affiche un traitement totalement déséquilibré du conflit israélo-palestinien et ravive inutilement les tensions.
En effet, le drapeau israélien est toujours positionné à l'entrée de la mairie de Nice et les visages des otages israéliens sont diffusés partout en ville sans qu'il ne soit fait état d'un souci équivalent pour les civil·es palestinien·nes. Si le maire de Nice voulait importer ici les tensions de la guerre là-bas, il ne s'y prendrait pas autrement.
Dans le même temps, le préfet des Alpes-Maritimes, qui a autorisé les manifestations de soutien à l'Etat d'Israël, interdit toute manifestation pour la solidarité avec le peuple palestinien et pour la paix, défendant la solution pourtant portée par l'ONU et par la France de deux états autonomes, dans le cadre des frontières de 1967 reconnues par la communauté internationale.
Le président de la République a (enfin !) rappelé qu'il ne devait pas y avoir de “double standard” dans le traitement de ce drame : tou·tes les civil·es, israélien·nes comme palestinien·nes, doivent être protégé·es et faire l'objet d'une égale considération.
Le rassemblement citoyen ViVA! proteste contre ce traitement partisan de la part du maire de Nice et contre ce déni de démocratie de la part du préfet avec l'interdiction de manifester à Nice, alors que l'on peut manifester partout dans le monde contre le massacre des populations civiles, israéliennes comme palestiniennes.
Tout est mis en place, à Nice, pour que l'expression d'un positionnement différent de celui du maire et du préfet devienne un acte illégal, favorisant ainsi le ressenti et le sentiment du « deux poids deux mesures ». Nous devons préserver le droit de manifester, la liberté d'expression et notre vie démocratique. C'est urgent et indispensable aussi pour la cohésion de notre ville.
Tenter d'imposer aux Niçoises et aux Niçois une pensée unique sur ce conflit est une faute lourde. Défendre les populations civiles, palestinien·es et israélien·es, la paix, la décolonisation des territoires occupés et le droit du peuple palestinien à l'autodétermination, ce n'est ni donner un blanc-seing à Benyamin Netanyahou ni faire l'apologie du terrorisme.
Exiger un cessez-le-feu, défendre les populations civiles et la paix, c'est un droit !
Nice, le 27 octobre 2023
ViVA! – Démocratie, écologie, solidarité
mercredi 11 octobre 2023
RSA : une régression sociale majeure
lundi 28 août 2023
Distribution de fournitures scolaires pour les enfants démunis !
Bonjour,
Chaque année des enfants démunis vont à l’école mais n’ont pas les fournitures scolaires demandées. Leurs parents, souvent sans papiers ou demandeurs d’asile, ne perçoivent pas l’allocation de rentrée scolaire et ne peuvent acheter le matériel scolaire nécessaire pour la rentrée. Dès le premier jour de classe, ils se sentent déclassés.
Les associations ADN, Cent Pour Un 06, Habitat et citoyenneté, Roya citoyenne, Tous citoyens, le Réseau Education Sans Frontière 06, la France Insoumise 06 et EELV Nice organisent pour eux une collecte et distribution solidaires de fournitures scolaires.
Vous pouvez faire un don en ligne ici qui permettra d’acheter des fournitures neuves et de les distribuer aux enfants :
samedi 26 août 2023
Val d'Oise - Alpes-Maritimes : expulser et punir
De par cette sanction sociale collective des enfants peuvent se retrouver à la rue parce que leur grand frère a participé aux émeutes. Il y a là une atteinte évidente au droit au logement et à la protection de l'enfance.
Nous sommes en train de transformer un outil social, le logement social, en outil de répression.
Aucun bailleur social n'a mentionné, dans les critères d'obtention d'un logement social, le mérite. Et pourtant, les décisions prises par le Préfet du Val d'Oise, dans la foulée du dispositif déjà mis en œuvre à Nice, imposent le mérite comme critère sous jacent pour conserver son logement.
C'est la porte ouverte à toutes les dérives et tous les arbitraires. Si on écoute certains, toute personne ayant été condamnée ne devrait pas avoir de logement social. A la sanction pénale il faudrait systématiquement ajouter une sanction sociale, souvent collective et donc fondamentalement injuste.
Quid des détenus qui ont purgé leur peine ? Quid de la réinsertion sociale pour éviter la récidive ?
Si l'on veut que les institutions soient respectées il faut appliquer des décisions justes et légitimes : on ne peut punir une personne pour des actes qu'elle n'a pas commis. On ne peut ainsi sanctionner des enfants pour les actes de leurs frères, sœurs ou parents.