Communiqué de
presse de l’association Tous citoyens :
Défense du droit
de manifester à Nice
L’acharnement du préfet des
Alpes-Maritimes, Hugues Moutouh, à vouloir interdire les manifestions à Nice
pour la paix entre israéliens et palestiniens interroge : ses cinq
derniers arrêtés ont tous été cassés par le tribunal administratif de Nice. A
chaque fois le tribunal administratif constate que les arrêtés du préfet portent
« une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale »,
le droit de manifester.
Nous sommes en conséquence devant
un phénomène paradoxal : le préfet, représentant de l’Etat dans le
département, est le garant de l’état de droit. Il est rappelé à l’ordre par la
justice qui lui notifie explicitement que l’une de ses décisions est contraire
au droit. Tout préfet devrait alors se conformer au droit. Or le préfet
Moutouh, lui, récidive… à quatre reprises ! Cela veut dire qu’à quatre
reprises il décide de prendre sciemment une décision qu’il sait être contraire
au droit.
Pourquoi le préfet Moutouh
s’entête-t -il à porter atteinte à une liberté fondamentale ? Ses
nombreuses déclarations dans la presse font apparaître une raison d’ordre
idéologique : il a déclaré, le 7 novembre, que « les manifestations qui
sous couvert d’être des manifestations pour la paix et pour le peuple
palestinien ne sont que des appels à la haine contre les autres et notamment
contre les juifs de France et d’Israël. »
Nous rappelons au préfet des
Alpes-Maritimes que :
Nice, le 28 novembre 2023
Association Tous citoyens
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