dimanche 1 mars 2020

Nice, ville d'hospitalité

Jeudi 27 février 2020, au Théâtre de la Tour Gobella à Nice, la liste Viva a présenté le volet « solidarité » de son programme municipal. En charge de la partie consacrée à la grande précarité et l’urgence sociale, voici en substance les éléments que j’ai présenté, pour faire de Nice, enfin, une ville d'hospitalité. Verbatim.

"On nous demande souvent ce que l’on pense du bilan de Christian Estrosi. La liste Viva pose un premier principe simple : tant que nous verrons à Nice des enfants dormir à la rue ou des personnes âgées contraintes de faire les poubelles pour se nourrir, nous ne pourrons pas considérer que le bilan d’une municipalité soit positif. 

Aujourd’hui que se passe-t-il à Nice ? Comme d’autres acteurs associatifs, on nous appelle parce qu’il y a une jeune maman en larmes dans un square avec deux enfants. Ils ont déjà dormi deux ou trois nuits dehors, ils ont faim, ils sont épuisés. Si vous appelez la Ville de Nice, on vous répond d’appeler le 115. Si vous appelez de 115 on vous demande immédiatement l’âge des enfants : dans les Alpes-Maritimes les enfants de plus d’un an ne sont pas prioritaires. On estime qu’ils ne sont pas en danger et peuvent dormir dehors, alors que dans la majorité des autres départements les enfants sont automatiquement pris en charge jusqu’à trois ans. Et si les foyers sont pleins on prend une chambre d’hôtel meublée pour la famille. Mais pas dans les Alpes-Maritimes. Et, bien souvent, quand des familles sont hébergées parce qu’elles ont un enfant de moins d’un an, on les met à la rue la semaine suivant le 1er anniversaire du bébé. Et il en va de même pour les femmes enceintes à la rue : on ne les prend qu’à partir du 7ème mois de grossesse alors elles sont accueillies ailleurs dès leur 4ème mois de grossesse. Quelle est cette ville où l’on considère qu’une jeune fille à la rue, enceinte de six mois, n’est pas vulnérable ?

Bien évidemment, la municipalité sortante se défaussera sur les prérogatives légales de l'État et sur la compétence du Conseil Départemental. « Ce n’est pas nous, c’est eux… ». Mais d'autres villes en France assurent, elles, davantage de solidarité et pallient aux multiples carences par un maillage serré de dispositifs autrement plus denses et plus efficaces que l'organisation niçoise de l'action sociale.

Nous posons un second principe d’action : quand bien même il faut pousser chaque partenaire institutionnel à jouer son rôle et assumer pleinement ses prérogatives, la Ville de Nice mènera une action volontariste pour garantir des conditions de vie dignes pour toutes et tous.

Mais la Ville de Nice ne se défausse pas que sur ses partenaires, elle ne s’en remet pas seulement au dévouement de ses travailleurs sociaux qu’elle pressurise sans cesse en leur laissant de moins en moins de moyens d’action, elle laisse également les associations et les citoyens solidaires pallier son indifférence.

Nous posons un troisième principe d’action : si le soutien aux associations est indispensable et sera maintenu avec une planification dans la durée, la Ville de Nice cessera de se défausser sur le travail des associations et mettra en œuvre une véritable politique municipale de solidarité et d’hospitalité.

En effet, le dévouement des travailleurs sociaux ne parvient à pas compenser le manque criant d’équipements de solidarité et de première nécessité. Et, lorsque l’on parle de conditions de vies dignes, cela passe en premier lieu par l’hébergement d’urgence.

Les places d’hébergement d’urgence sont largement insuffisantes. Il y a à Nice, 5ème ville de France, 80 places municipales d’hébergement d’urgence pour hommes, nous les doublerons.

Il n’y a que 19 places réservées aux femmes ! C’est dérisoire et indigent quand l’on connait les besoins et les risques de violences pour les femmes à la rue. Nous triplerons ce chiffre pour atteindre 60 places d’hébergement d’urgence pour femmes.

Il n’y a pas de centre municipal d’hébergement d’urgence pour les familles, nous en créerons un.

Il n’y a pas de centre municipal d’accueil spécifique pour les exilés alors que nous sommes si proche de la frontière, nous en créerons un également.

Mais l’on nous oppose systématiquement l’argument du manque de foncier disponible pour créer ces structures. Il n’y aurait donc, à Nice, pas de locaux ni de terrains disponibles pour répondre à l’urgence sociale. Et il y a là un phénomène bien étrange : quand il s’agit de sécurité, tout est possible à Nice, mais, dès qu’il s’agit de social, soudain, la volonté, la détermination et les moyens financiers font défaut !

La liste Viva s’engage à restituer sa dimension sociale à l’ancien Hôpital Saint Roch, qui redeviendra un lieu de soin, de solidarité et d’hospitalité.

Nous avons déjà le plus grand nombre de policiers municipaux et le plus grand nombre de caméras de vidéo surveillance par habitant, nous avons un budget sécurité largement supérieur à celui des villes semblables pour des résultats équivalents, nous n’avons pas besoin de dépenser 45 millions d’euros en trois ans pour un grand centre de sécurité ! Nous allons utiliser les 45 millions prévus pour répondre à l’urgence sociale. Nous casserons la convention passée avec le gouvernement et nous utiliserons les 30 000 m2 de l’hôpital, qui avait une capacité de 218 lits en 2014, pour accueillir et prendre soin. EHPAD ? Lieu intergénérationnel ? Hébergement d'urgence pour femmes, familles ou pour exilés ? Maison des femmes ou centre de soin ? Le bâtiment est suffisamment vaste pour y installer plusieurs structures faisant actuellement défaut mais nous aviserons en fonction d'un état des lieux précis des besoins puisque les données fournies par la Ville sont partielles et partiales.

Nous créerons également une aire de grand passage pour les gens du voyage et nous développerons un accompagnement social spécifique à leur attention.

Illustration 1

Mais, lorsque l’on parle de conditions minimales d’existence, avec l’hébergement, vient la question de l’hygiène. Les conditions de vie et d’hygiène dans les rues de Nice pour les sans-abris sont indignes : ni toilettes, ni douches gratuites.

Nous rétablirons des toilettes et des douches publiques fixes et gratuites dans tous les quartiers de la ville !

On ne peut garantir des conditions dignes sans nourriture et sans eau. Faut-il rappeler que nous avons dû mener bataille pour que l’accès à l’eau potable soit rétablie sur la Place du Pin car la mairie avait trouvé le moyen de couper l’eau pour chasser les SDF ?

Nous garantirons l’accès gratuit à l’eau potable pour toutes et tous, nous organiserons des maraudes municipales en complément des maraudes associatives pour un maillage complet du territoire et nous créerons des épiceries sociales municipales.

La dignité passe également par le respect de la personne, la non-discrimination et le respect des biens et des droits. Car, non contente de laisser les sans-abris dans des conditions indigentes, la Ville de Nice mène une politique discriminatoire à leur encontre en prenant chaque année des arrêtés anti-mendicité en période estivale, tout aussi injustes qu’inefficaces. Elle installe du mobilier urbain anti-SDF : accoudoirs sur les bancs publics et revêtement de galets pour empêcher les SDF de s’allonger, espaces publics clos et grillagés.

Nous mettrons fin aux politiques de stigmatisation et de ségrégation : fin des arrêtés et du mobilier urbain anti-SDF

Nous faciliterons l’inclusion des sans-abris par un véritable accompagnement municipal à la domiciliation, la préservation des biens et des données personnelles et par le respects des droits individuels.

Nous permettrons au sans-abri d’exercer leur citoyenneté et leur droit de vote et de participation aux nouvelles instances démocratiques que nous créerons.

Mireille Damiano, notre tête de liste et la liste Viva font d’ailleurs partie des premiers signataires de la charte de la Fondation Abbé Pierre pour des villes d’hospitalité et les droits des sans-abris.

Mais, dès que l’on veut mettre en place une véritable politique sociale, après l’argument du foncier non disponible, on nous objecte immédiatement qu’il n’y a pas d’argent pour cela. Or, après douze années de mandat, force est de constater que l’action sociale est le véritable parent pauvre de la politique menée à Nice par Christian Estrosi et son équipe. Et cet abandon de la politique sociale est flagrant dès que l’on regarde le budget de la Ville de Nice.

Dans le budget primitif 2020, en investissement, quand la sécurité rafle 21 M€, l’action sociale cumulée à la politique de la ville ne plafonne qu’à 8 M€. En fonctionnement, quand la sécurité atteint 72 M€ l’action sociale n’a que 25 M€ !

Et que dire des dépenses d’événementiel et de communication de la Ville qui vont s’élever à 22 M€ en 2020 !

Et que dire du financement du grand prix de formule 1 du Castellet à hauteur de 6 M€ ? À titre d’exemple, 6 M€, c’est le coût de construction d’un centre d’hébergement et d’accompagnement social.

Nous posons un quatrième principe : le gel des dépenses non indispensables de la Ville de Nice tant que les réponses à l’urgence sociale ne sont pas garanties. C’est cela, faire du social une véritable priorité !

Vous le voyez, toutes ces mesures concrètes et ces quatre principes d’action concourent à faire de Nice une ville de solidarité et d’hospitalité, qui sache tout autant prendre soin de ceux qui sont déjà ici qu'accueillir ceux qui arrivent. 

Nous refusons toute concurrence dans la misère entre « nos » SDF et les exilés qui arrivent et cherchent un refuge.

La précarité frappe aussi bien les jeunes, les familles et notamment les familles monoparentales que les personnes âgées. Nous combattrons la pauvreté sans stigmatiser les pauvres, quels qu’ils soient.  Et c’est l’engagement que nous prenons ici, ce soir, devant vous…"

David Nakache

Président de l'association "Tous citoyens !"

Membre de la liste Viva pour les élections municipales 2020 à Nice

vendredi 28 février 2020

Être ou ne pas être de gauche à Nice

On m'interpelle encore et toujours sur la désunion de la gauche à Nice. En guise d'ultime réponse, je me souviens...

Beaucoup s'interrogent et m'interpellent sur la division de la gauche à Nice. J'ai déjà expliqué comment les tentatives d'union avaient échouées (lire ici) et je ne vais pas revenir sur ce sujet.

J'aimerais toutefois répondre différemment en partageant ici quelques souvenirs personnels. Et oui, il y a de l'humain derrière tout cela il n'y a pas lieu de le cacher.

Il y a six ans, j'étais encore au parti socialiste que j'ai quitté un an après en claquant la porte en juin 2015. J'étais encore au PS, nous venions de remporter l'élection présidentielle et nous allions de déconvenues en déconvenues avec la politique menée par François Hollande qui allait à l'encontre des engagements de campagne. Mais les municipales arrivant, il fallait faire bloc face à Christian Estrosi, face à une droite très dure que l'on avait bien souvent du mal à distinguer du FN. J'ai alors mené pleinement campagne au sein d'une liste d'union PS-EELV-PRG-MRC malgré, déjà, mes divergences profondes.

Je me souviens de ces soirées de campagne jusqu'à point d'heure, à quelques militants, planchant sur le programme municipal de la 5ème ville de France. J'ai co-écrit de nombreuses pages avec un militant PS dont je tairai le nom, moi commençant une phrase, lui la finissant dans cette émulation intellectuelle si particulière et si belle, propre à ces moments de cristallisation des idées et des projets. Aujourd'hui, six ans plus tard, je le vois retweeter frénétiquement les déclarations de Christian Estrosi et faire du porte à porte pour lui.

Je me souviens de ces séances de tractage avec les militants, dont un autre dont j'étais plus distant et dont je tairai également le nom, est aujourd'hui l'un des fidèles petits lieutenants d'Eric Ciotti.

Je me souviens de nos réunions de validation du programme avec le couple Mottard, dont Patrick est désormais colistier de Christian Estrosi, reniant ainsi l'espoir qu'ils avaient fait naître à Nice en 2001. Et c'est ce même Patrick Mottard qui appelait au début des municipales 2020 à une liste d'union de la gauche derrière Xavier Garcia !

Je me souviens de nos divergences avec Xavier Garcia qui a ensuite soutenu mordicus les pires excès sécuritaires de Valls et qui me soutiendra plus tard que "oui, les Roms n'ont vocation qu'à retourner en Roumanie" et ira jusqu'à défendre la tentative de déchéance de nationalité, reniant lui aussi nos idéaux humanistes. 

Je me souviens de Juliette Chesnel et de Fabrice Decoupigny, aujourd'hui colistiers de  l'affairiste Jean-Marc Governatori, lui qui a désormais purgé ses un an d'inéligibilité, lui qui était prêt jadis à faire campagne avec Brigitte Bardot dont les propos racistes et homophobes étaient déjà notoires, lui qui affirme en débat télé vouloir généraliser les voisins vigilants à Nice. Et je suis juste sidéré de voir Juliette et Fabrice rémunérer des salariés pour diffuser leurs tracts ou faire passer des militants pour des citoyens lambda dans de faux micro-trottoirs...

Je me souviens, bien sûr, de Patrick Allemand, qui a ensuite appelé à voter dès le premier tour de la présidentielle contre le candidat du PS, pourtant issu des primaires PS, Benoit Hamon, et a appelé à voter pour un candidat ultra-libéral, Emmanuel Macron, reniant lui aussi les fondamentaux du socialisme.

Je me souviens aussi de Jean-Christophe Picard et Marc Concas partis à l'époque avec Bettati, futur FN. L'un est aujourd'hui colistier de l'affairiste Governatori et l'autre d'Estrosi !

Je peux le dire en toute franchise, j'ai déjà goutté les joies du rassemblement de "toutes les gauches" et j'en ai encore le goût amer dans la bouche.

J'ai quitté depuis le PS pour rester socialiste et je le suis toujours, fidèle à mes idéaux. Mais, comme l'ensemble de l'échiquier politique a dérivé vers la droite pendant que je refusais de me laisser déporter avec lui, on m'a tout d'abord qualifié de "gauchiste", puis "d'islamo-gauchiste", puis "d'ultra-gauche" et maintenant de "candidat de gauche radicale". A croire que je mange aussi les petits enfants ! Je reste juste fidèle à Jaurès, à Blum, et à l'humanisme élémentaire qui devrait être le lot de tous.

Compte tenu des incompréhensions d'anciens camarades du PS pour qui j'ai toujours et respect et amitié, je vais clarifier une bonne fois pour toutes les choses concernant Patrick Allemand. Patrick, à de nombreuses reprises, par presse interposée et sur les réseaux sociaux, a mis en cause la liste Viva dont je suis membre, parlant à notre propos de "sectarisme" et "d'intolérance". Dans un message Facebook récent du 18 février il nous qualifie de "gauche de témoignage".

J'ai alors posé, publiquement, sur son mur Facebook, cinq questions à Patrick pour clarifier la situation : 

"Bonjour Patrick,

Jusqu'à présent je ne suis pas venu sur ton mur commenter tes propos. Mais si tu mets délibérément en cause la liste dont je suis membre, je vais te répondre. J'ai quelques questions pour toi et je te demande d'y répondre une à une sans en omettre aucune.
1. Penses tu que ton appel à voter Emmanuel Macron dès le premier tour de la présidentielle, c'est-à-dire un appel à faire perdre les candidats de gauche comme Benoit Hamon et Jean Luc Mélenchon, soit digne d'un homme de gauche et regrettes-tu cet appel et ce vote ?
2. Penses-tu que ta défense indéfectible du mandat de François Hollande et de Manuel Valls soit digne d'un homme de gauche ? Politique libérale comme politique sécuritaire, y compris leur tentative de déchéance de la nationalité ?
3. Comment as-tu pu voter pour une rue Jacques Médecin à Nice, homme politique ouvertement raciste, corrompu et 4 fois condamné à de la prison ferme et regrettes-tu ce vote ?
4. Comment un homme de gauche a-t-il pu s'abstenir et ne pas voter contre le travail le dimanche à Nice ?
5. Comment un homme de gauche a-t-il pu s'abstenir et ne pas voter contre le doublement de Cap 3000 ?

En te remerciant par avance pour tes réponses..."

La non réponse de Patrick est tombée un ou deux jours plus tard : "Cher David, (...) Quant à ta demande péremptoire de répondre à tes questions tu n'es ni mon père, ni mon professeur. C'est le retour de l'inquisition. Au lieu d'un tribunal ecclésiastique, c'est un tribunal militant qui juge qui est de gauche et qui ne l'est pas, un tribunal que tu adorerais présider..."

Tout est dit dans ce non dit : refuser d'expliquer ses prises de positions, refuser d'expliquer ses votes au conseil municipal alors qu'il est élu et donc représentant du peuple... C'est si facile d'appeler à voter contre la gauche, de ne pas défendre les valeurs de gauche en tant qu'élu et de refuser, ensuite, le débat consistant à savoir qui est de gauche et qui ne l'est pas. 

Alors oui, l'alliance avec Jean-Marc Governatori et Patrick Allemand est aujourd'hui impossible. 

Alors oui, je suis fier de faire partie de Viva !, une liste citoyenne présentant une femme à la mairie de Nice, Mireille Damiano, une liste citoyenne soutenue par le PCF, la France Insoumise, Ensemble et Génération.s et dans laquelle je me retrouve pleinement. 

Alors oui, merci de ne plus me parler d'alliance avec celles et ceux qui ont renié un à un les idéaux de la gauche à Nice. 

Les sondages donnent notre liste Viva ! aux portes du second tour. J'appelle l'ensemble des Niçoises et des Niçois humanistes et écologistes à voter en responsabilité, à nous rejoindre, à amplifier notre mouvement et à l’inscrire dans la durée en votant pour nous le 15 mars prochain.

lundi 3 février 2020

Pour une éthique municipale à Nice

 Charte pour une éthique municipale à Nice


Nous aimons Nice, mais souvent nous avons honte pour notre ville. Celle-ci traîne l’héritage pesant du médecinisme : clientélisme, corruption, discrimination, nonrespect des libertés individuelles et des droits fondamentaux, perte totale de valeurs et de priorités d'actions. Depuis plusieurs décennies, souvent, les politiques menées à Nice ont été marquées par un manque d'éthique.

La liste ViVA! présente ici 15 engagements permettant, a minima, de restaurer une véritable éthique municipale à Nice :

1. La Ville de Nice cessera d'honorer, célébrer ou attribuer des noms de rues à des personnalités ayant été condamnées pour des faits liés à la corruption, ayant tenu des propos racistes ou discriminatoires, ou ayant commis des actes répréhensibles.

2. La Ville de Nice cessera toute forme de stigmatisation ou de ségrégation de parties de la population, et cessera toute politique visant à alimenter les peurs et à favoriser la délation. Nous favoriserons l'émergence, à Nice, d'un « bien vivre ensemble ».

3. La Ville de Nice instaurera la parité femme-homme pour règle de toute instance existante ou à créer, y compris pour les présidences de commissions ou autres responsabilités.

4. La Ville de Nice respectera le plein exercice des droits de l'opposition, prises de paroles lors du conseil municipal, etc.

5. Nous garantirons la plus grande transparence concernant l'usage des fonds publics, les marchés et subventions.

6. Nous garantirons la plus grande transparence concernant l'attribution des logements sociaux et des places en crèche.

7. Nous garantirons la plus grande transparence concernant les décisions du conseil municipal, du conseil et du bureau métropolitains.

8. Nous garantirons la plus grande transparence concernant l'intégralité des indicateurs de sécurité, de pollutions et de santé publique, et plus largement l'accès aux données publiques.

9. Les élu·es devront respecter la laïcité, la liberté de culte et de conscience et une stricte neutralité en matière religieuse durant l'exercice de leur mandat municipal et/ou métropolitain.

10. Les élu·es devront rendre public leur patrimoine en début et fin de mandat, l'usage de leurs indemnités et l'effectivité de leurs présence et participation aux commissions et conseils municipaux.

11. Tout·e élu·e ViVA! au conseil municipal et/ou métropolitain n’exercera aucun autre mandat électif.

12. Tout·e élu·e ViVA! au conseil municipal et/ou métropolitain n’exercera pas plus de deux mandats consécutifs.

13. Tout·e conseiller·ère municipal·e mis·e en examen pour un délit d’atteinte à la probité dans l’exercice de ses fonctions d’élu·e sera suspendu·e.

14. Tout·e conseiller·ère municipal·e condamné·e définitivement pour un délit d’atteinte à la probité se verra retirer ses délégations.

15. Nous garantirons aux citoyennes et aux citoyens non seulement un pouvoir de contrôle, mais d’être partie prenante tant de l'élaboration, de la décision, de la mise en œuvre que de l'évaluation des politiques municipales.


Nice, vendredi 31 janvier 2020
Liste ViVA! Démocratie - Écologie - Solidarité