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lundi 3 février 2020

Pour une éthique municipale à Nice

 Charte pour une éthique municipale à Nice


Nous aimons Nice, mais souvent nous avons honte pour notre ville. Celle-ci traîne l’héritage pesant du médecinisme : clientélisme, corruption, discrimination, nonrespect des libertés individuelles et des droits fondamentaux, perte totale de valeurs et de priorités d'actions. Depuis plusieurs décennies, souvent, les politiques menées à Nice ont été marquées par un manque d'éthique.

La liste ViVA! présente ici 15 engagements permettant, a minima, de restaurer une véritable éthique municipale à Nice :

1. La Ville de Nice cessera d'honorer, célébrer ou attribuer des noms de rues à des personnalités ayant été condamnées pour des faits liés à la corruption, ayant tenu des propos racistes ou discriminatoires, ou ayant commis des actes répréhensibles.

2. La Ville de Nice cessera toute forme de stigmatisation ou de ségrégation de parties de la population, et cessera toute politique visant à alimenter les peurs et à favoriser la délation. Nous favoriserons l'émergence, à Nice, d'un « bien vivre ensemble ».

3. La Ville de Nice instaurera la parité femme-homme pour règle de toute instance existante ou à créer, y compris pour les présidences de commissions ou autres responsabilités.

4. La Ville de Nice respectera le plein exercice des droits de l'opposition, prises de paroles lors du conseil municipal, etc.

5. Nous garantirons la plus grande transparence concernant l'usage des fonds publics, les marchés et subventions.

6. Nous garantirons la plus grande transparence concernant l'attribution des logements sociaux et des places en crèche.

7. Nous garantirons la plus grande transparence concernant les décisions du conseil municipal, du conseil et du bureau métropolitains.

8. Nous garantirons la plus grande transparence concernant l'intégralité des indicateurs de sécurité, de pollutions et de santé publique, et plus largement l'accès aux données publiques.

9. Les élu·es devront respecter la laïcité, la liberté de culte et de conscience et une stricte neutralité en matière religieuse durant l'exercice de leur mandat municipal et/ou métropolitain.

10. Les élu·es devront rendre public leur patrimoine en début et fin de mandat, l'usage de leurs indemnités et l'effectivité de leurs présence et participation aux commissions et conseils municipaux.

11. Tout·e élu·e ViVA! au conseil municipal et/ou métropolitain n’exercera aucun autre mandat électif.

12. Tout·e élu·e ViVA! au conseil municipal et/ou métropolitain n’exercera pas plus de deux mandats consécutifs.

13. Tout·e conseiller·ère municipal·e mis·e en examen pour un délit d’atteinte à la probité dans l’exercice de ses fonctions d’élu·e sera suspendu·e.

14. Tout·e conseiller·ère municipal·e condamné·e définitivement pour un délit d’atteinte à la probité se verra retirer ses délégations.

15. Nous garantirons aux citoyennes et aux citoyens non seulement un pouvoir de contrôle, mais d’être partie prenante tant de l'élaboration, de la décision, de la mise en œuvre que de l'évaluation des politiques municipales.


Nice, vendredi 31 janvier 2020
Liste ViVA! Démocratie - Écologie - Solidarité

vendredi 27 décembre 2019

Pétition pour un référendum sur l'extension de l'aéroport de Nice

La liste "Viva ! démocratie, écologie, solidarité" pour l'élection municipale à Nice a lancé une pétition pour obtenir un référendum sur l'extension de l'aéroport de Nice. A signer et faire signer !

Le texte de la pétition :

"L'extension de l'aéroport de Nice, avec plus de 20 millions de passagers à l'horizon 2030 contre 13 millions aujourd'hui, est un projet stratégique majeur aux enjeux écologiques, économiques et sociaux déterminants, avec des conséquences directes pour la santé publique.
Nous exigeons :
- la suspension de toute décision
- la tenue d'un véritable débat démocratique
- l'organisation d'un référendum, comme cela a été le cas pour le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, puisqu'il s'agit là-aussi d'une "question locale ayant une incidence sur l'environnement".
A Nice et dans toutes les communes touchées, les habitantes et les habitants ont le droit de décider !"

Le lien vers la pétition : Référendum sur l'extension de l'aéroport de Nice

jeudi 19 décembre 2019

La liste Viva ! demande un audit indépendant sur l’état des écoles à Nice

 Communiqué de presse :

La liste Viva ! demande un audit indépendant sur l’état des écoles à Nice

La liste municipale "Viva !", menée par Mireille Damiano, place comme priorités pour Nice la démocratie, l’écologie et la solidarité, et a commencé à organiser des assemblées populaires dans les quartiers de la ville. Dès la première assemblée populaire dans le quartier de Saint-Roch, le thème qui ressort en priorité est l’état de délabrement de plusieurs écoles.

Murs fissurés, toitures endommagées, infiltrations d’eau, mauvais état des cours de récréation et de l’évacuation des eaux pluviales, fenêtres ou portes défectueuses, problèmes d’isolation, de température dans les classes, toilettes inutilisables, réfectoires trop bruyants, etc. La liste est longue. Le quotidien dans les écoles de Nice est difficile et inégalitaire selon les quartiers.

Malgré les demandes répétées des parents d’élèves et des enseignant·e·s lors des conseils d’écoles, et en dépit de l’engagement et du professionnalisme de l’ensemble de la communauté éducative, les problèmes sont réels et non réglés. La réponse de la municipalité n’est pas à la hauteur. Les budgets sont insuffisants et les gros travaux pourtant reconnus comme nécessaires sont sans cesse
repoussés.

La liste "Viva !" demande :

- Un audit indépendant de l’état des écoles de Nice et la transparence sur les conclusions de
cet audit. 

- La réalisation, dans les plus brefs délais, des travaux nécessaires aux bonnes conditions
d’étude et de travail des élèves et des personnels.

Les écoles de Nice méritent mieux !

Nice, le 15 décembre 2019

Liste Viva! Démocratie - Écologie - Solidarité

La liste Viva ! demande un referendum populaire sur l'extension de l'aéroport de Nice

 Communiqué de presse de la liste "Viva ! Démocratie, écologie, solidarité"

Extension du terminal 2 de l'aéroport de Nice : c'est trois fois non !
 

Depuis la première extension de l'aéroport et l'inauguration en 1987 de l'aérogare 2, les Niçoises et les Niçois ainsi que les populations des communes environnantes souffrent au quotidien de multiples nuisances et pollutions.
C'est dans ce contexte déjà insupportable (avec 500 morts prématurées par an à Nice, liées à la pollution atmosphérique) que Christian Estrosi, la droite, la CCI et les actionnaires de l’aéroport ont eu l'idée du projet d'extension supplémentaire du terminal 2 de l'aéroport.
 
Privatisé en 2016, l'aéroport de Nice, contrôlé à 64% par un consortium associant la société italienne Atlantia (ex-Autostrade, filiale du groupe Benetton et gestionnaire de l'aéroport de Rome), EDF Invest et Monaco, cherche encore à faire toujours plus de bénéfices au détriment des populations. Pour cela, ils veulent agrandir l'aéroport et construire une nouvelle structure capable d'accueillir jusqu'à 6 avions classiques et jusqu'à deux très gros porteurs comme l'A380. C'est une opération de très grande envergure aux chiffres très alarmants : accueillir 18 millions de passager·es en 2022 et 21 millions en 2030 (contre 13,25 millions en 2018)... soit une augmentation de 30%, puis 50% de la fréquentation !
 
Pour la démocratie, l'écologie, la solidarité : il y a trois raisons de dire non à l'extension du terminal 2 de l'aéroport !
 
Sur le plan environnemental et écologique, le projet d'extension du terminal 2 est totalement absurde :
 
Si les États continuent à ne rien faire face à l'urgence climatique, les risques d'inondation de l'aéroport vont se multiplier et l'aéroport sera englouti dans 50 ans.
 
Dans l'immédiat, ce projet aggraverait une situation déjà insupportable pour les riverain·es de l'aéroport : encore plus de nuisances sonores et olfactives, encore plus d'odeur de kérosène, encore plus d'embouteillages, de circulation automobile, encore plus de déchets à recycler, une dégradation supplémentaire des conditions de vie et de la santé publique de toutes et de tous, et en particulier des enfants et des personnes âgées, sans pour autant améliorer en quoi que ce soit le bien vivre des Niçoises et des Niçois.
 
Après avoir bétonné la plaine du Var, ils veulent bétonner la mer.
Assez de béton et de pollution !
 
> L'écologie et l'urgence climatique ne doivent pas rester des mots, cela doit se traduire en actes à l'échelle de toute la ville : un véritable plan vélo, la gratuité des transports collectifs, la réduction de la voiture, des poumons verts autour de la ville et un aménagement réellement écologique de la plaine du Var.
 
Sur le plan économique et de la solidarité, la logique qui sous-tend l’extension est une aberration mortifère :
 
Le but avec cette extension est d'augmenter davantage encore le nombre de passager·es et de touristes, dans une fuite en avant irresponsable vers un sur-tourisme qui à terme va être un handicap. Trop de tourisme tue le tourisme. Les touristes de demain ne souhaitent pas les embouteillages infernaux, les files d'attente exaspérantes et la pollution permanente. La logique du sur-tourisme rend notre économie encore plus dépendante, et sur le plan social et celui de la solidarité, les conséquences sont lourdes.
 
Des emplois en grande majorité précaires, sous-payés et contribuant à renforcer les inégalités sociales déjà criantes sur la Côte d'Azur.
 
Une plus grande dépendance au sur-tourisme, ce serait aussi une hausse de la spéculation immobilière par l'augmentation du prix d’achat au m2 ou des loyers. Alors que les hôtels ont un taux de remplissage quasi complet, ce sera, faute d’un véritable encadrement, la multiplication des abus dans le développement du phénomène AirBnB avec comme conséquence la réduction du nombre de logements disponibles et une pression à la hausse des loyers.
 
> Le tourisme que nous voulons c'est un tourisme vert, responsable, durable, créateur de vrais emplois et un véritable encadrement des locations touristiques pour empêcher la dérive spéculative.
 
Sur le plan de la démocratie, c’est un nouveau déni :
 
Le maire de Nice a décidé d'organiser une enquête publique très limitée dans le temps et sans permettre qu'un vaste débat citoyen et contradictoire s'engage, le temps nécessaire, dans toute la ville et plus particulièrement dans les quartiers et les communes les plus impactés.
 
On comprend mieux sa précipitation quand on examine le résultat final de cette enquête publique : un rejet presque total de ce projet d'extension du terminal 2 de l'aéroport par la population de Nice !
 
Cette précipitation s'est retournée contre Christian Estrosi et les promoteurs du projet. L'enquête publique sur le projet d'extension du terminal 2 de l'aéroport ne suffit pas, c'est à la population de se prononcer :
 
- Le préfet doit suspendre sa décision.

- Un référendum populaire doit être organisé, pour ou contre l'extension du terminal 2 de l'aéroport.
 
Christian Estrosi et les actionnaires de l’aéroport devront respecter la démocratie !


Nice, le 18 décembre 2019


Liste ViVA! Démocratie - Écologie - Solidarité

samedi 14 décembre 2019

Viva ! L'union de la gauche à Nice

A Nice, la gauche est déjà rassemblée, elle a déjà une liste et elle a déjà une candidate. J'appelle toutes celles et tous ceux qui souhaitent battre la droite-extrême et l'extrême-droite à Nice et s'inscrire dans ce beau projet à nous rejoindre. Viva ! 

Je fais partie de celles et ceux qui œuvrent depuis plusieurs mois à l'union de la gauche à Nice. Nous nous sommes réunis et avons débattus à bâtons rompus jusqu'à constituer une liste commune, "Viva ! Démocratie, écologie, solidarité", soudée par des valeurs communes et une vision partagée de l'alternative dont les Niçoises et les Niçois ont besoin. 

Un dialogue avec l'ensemble des forces politiques dites de gauche à Nice a été mené et auquel j'ai participé. La constitution d'une plus large coalition n'a pas été possible pour deux raisons :

- Le choix d'une quinzaine d'adhérents d'EELV de constituer une liste "ni de droite ni de gauche" avec l'AEI. EELV a participé aux réunions du rassemblement citoyen de la gauche pendant plusieurs mois et a ensuite préféré une liste isolée alors que nous leur proposions l'union. Ils s'allient avec Jean-Marc Governatori, un affairiste de droite ayant tout fait, en 2012, pour que soit candidate à l'élection présidentielle une certaine... Brigitte Bardot ! La décision de cette poignée d'adhérents d'EELV est un non-sen politique absolu.
- Le choix de soixante-six adhérents PS de désigner Patrick Allemand comme tête de liste. Patrick Allemand a voté, en conscience, dès le premier tour de l'élection présidentielle de 2017, pour Emmanuel Macron. Il l'a fait en connaissant parfaitement le positionnement ultralibéral de Macron, et il a ainsi appelé à faire battre et Benoit Hamon et Jean-Luc Mélenchon.
Le démantèlement de notre système de retraite et la répression sanglante infligée aux manifestants suffisent à démontrer les méfaits du macronisme. Comment peut-on prétendre compatir aux conditions de vie des plus précaires, s'insurger contre les violences policières et oser se dire solidaire des syndicats qui luttent pour défendre notre modèle social sans jamais, à aucun moment, reconnaître avoir commis une faute politique majeure en appelant à voter pour celui qui inflige aux Françaises et aux Français de tels méfaits ? Patrick Allemand s'est disqualifié tout seul à incarner la gauche à Nice.
 
Il ne s'agit pas ici d'une querelle de personnes mais tout simplement de cohérence politique. Si l'on croit encore que la politique puisse être guidée par une éthique et par la conformité à des valeurs, on ne peut accepter de s'embourber dans des compromis qui mènent immanquablement à la compromission. 

Le Parti Socialiste, par le biais de sa tête de liste, prétend vouloir l'union en imposant un ultimatum : il faut appeler Patrick Allemand avant le 19 décembre sans quoi tout accord sera ensuite impossible ! Pourquoi cette date ? Parce que le PS a décidé de lancer sa campagne ce jour là, et peu importe si nous avons déjà lancé la notre depuis le 27 novembre. Lorsque l'on veut réellement l'union, on ne lance pas une pétition pour contraindre ses partenaires potentiels à dire oui, on ne leur impose pas d'ultimatum dans la presse. Tout cela n'est qu'une manœuvre politicienne grotesque qui a un double objectif qui n'échappera à personne : casser notre dynamique de campagne, nous faire porter la responsabilité de l'absence possible d'élus de gauche au conseil municipal. En réalité, si le PS est crédité d'à peine 7% dans les sondages avec un candidat connu de tous c'est tout simplement parce qu'il s'est révélé inapte à incarner une opposition et une alternative crédibles à Christian Estrosi pendant 12 ans d'une opposition de façade au conseil municipal.
Aujourd'hui, je suis fier et heureux de participer à la liste "Viva ! Démocratie, écologie, solidarité". C'est une liste citoyenne, soutenue par des forces politiques de gauche : Ensemble!, la France Insoumise, Génération.s et le Parti Communiste Français. Elle est menée par Mireille Damiano, une femme juste, en qui j'ai toute confiance et que je sais à même de porter le renouveau dont Nice a besoin. 

La gauche est déjà rassemblée, elle a déjà une liste et elle a déjà une candidate. J'appelle toutes celles et tous ceux qui souhaitent  battre la droite-extrême et l'extrême-droite à Nice et s'inscrire dans ce beau projet à nous rejoindre.

Viva !

David Nakache

vendredi 29 novembre 2019

Viva ! Démocratie, écologie, solidarité

Texte de la conférence de presse de lancement de la liste aux élection municipales de Nice : "Viva ! Démocratie, écologie, solidarité" 


"VIVA"

Démocratie, Écologie, Solidarité

 Conférence de presse du mercredi 27 novembre 2019

Élections municipales à Nice, lancement de la liste

 Jour après jour, à travers la planète, des peuples se mobilisent et luttent contre les injustices et  pour imposer d’autres choix. Au cœur de leurs préoccupations : la volonté de sortir de la spirale infernale du réchauffement climatique dans laquelle est plongée notre planète, le rejet des inégalités qui explosent, le refus de voir les libertés bafouées au nom d’un ordre économique et autoritaire.

Jour après jour, en France, face à la politique de Macron, des citoyennes et des citoyens se mobilisent pour défendre nos acquis sociaux, nos droits fondamentaux acquis après des siècles de combats pour la démocratie et aujourd'hui bafoués par un pouvoir hors sol, qui ne cesse d'enrichir les plus riches, de mépriser et de matraquer les plus pauvres. Le tournant répressif et liberticide du gouvernement face au mouvement des Gilets Jaunes a porté profondément atteinte à notre pays et à notre cohésion sociale.

Jour après jour, à Nice, des Niçoises et des Niçois luttent pour ces mêmes droits et pour préserver notre ville de ces mêmes périls auquel s'ajoute un triste particularisme local : Nice, sous l'égide de Christian Estrosi qui revendique l'héritage de Jacques Médecin, se veut le laboratoire du tout sécuritaire, de la société de contrôle permanent des individus via la vidéosurveillance, la reconnaissance faciale et bientôt la reconnaissance émotionnelle, le laboratoire d'une société de défiance et de crainte de tous contre tous qui a vocation à se généraliser ensuite au reste de la France.

Nice est la seconde ville dont l'air est le plus vicié de France, le seuil de pauvreté est de 40% dans certains quartiers, la précarité et le chômage sont à un niveau plus élevé que la moyenne nationale. Loin de répondre aux défis écologiques, sociaux et démocratiques, les seules réponses qui sont apportées sont : la bétonisation forcenée de nos derniers espaces naturels, l'extension de l’aéroport et le basculement dans le sur-tourisme, la fuite en avant dans le tout sécuritaire et dans une logique d'exclusion des plus démuni·es et de rejet de l'autre.

Citoyennes et citoyens engagéˑes dans la vie associative, sociale ou politique de notre ville nous refusons cette logique du pire. Pour nous,  l'intérêt collectif et la qualité de vie doivent prévaloir sur l'intérêt de quelques un·es. Depuis le mois de juin, fort·es de notre diversité et de nos engagements communs et respectifs, nous sommes engagé·es dans la  construction d’un large rassemblement citoyen , d'un travail collectif avec des militantes et militants associatifs, syndicalistes, féministes, politiques, de Gilets Jaunes...D'ores et déjà,  Ensemble!, France Insoumise, Génération.set le Parti Communiste, apportent leur soutien au rassemblement citoyen. Ce rassemblement, qui a la volonté de continuer à s’élargir est porteur d'une  véritable alternative pour notre ville et pour la Métropole. Et il y a urgence.

- Urgence pour engager une transition écologique du modèle de développement économique, avec des mesures fortes pour favoriser l’alternative au tout voiture, réduire efficacement et mieux gérer les déchets, lutter contre la pollution atmosphérique et sonore, le gaspillage alimentaire et énergétique, stopper la bétonisation de la plaine du Var et l'artificialisation des sols, engager le retour d’une agriculture de proximité.

- Urgence pour répondre à l’exigence de justice sociale et d'équité entre tous les quartiers car  notre ville, plus que d’autres, est gangrenée par l’explosion des inégalités, des discriminations, l'explosion de la précarité et l’appauvrissement d’une partie grandissante de la population, victime d’une véritable  logique de ségrégation urbaine.

- Urgence pour ressourcer notre démocratie locale, aujourd’hui de pure forme.  A Nice comme à la Métropole, tous les pouvoirs et tous les moyens, sont aux mains d’un petit clan qui décide de tout. Il faut rendre le pouvoir aux citoyennes et citoyens par une démocratie active, instaurer un comportement exemplaire des élu·es, lutter radicalement contre le clientélisme et la corruption et nous tourner, enfin, vers un vivre ensemble apaisé.

Ce travail d'élaboration collective d’une véritable alternative va se poursuivre et s’amplifier dans les semaines à venir avec des initiatives dans les quartiers, de type "assemblées populaires" dont la première aura lieu à St Roch. L’objectif de ces assemblées populaires, c’est de co-construire par l'échange et la discussion avec les Niçois et les Niçoises, le programme que notre liste va porter.

Notre liste s'appelle "Viva !" et nous la voulons différente des autres :

- Différente car elle sera, elle, à l’image des habitantes et habitants de notre ville

- Différente car elle sera, pour plus de la moitié, constituée de femmes et d'hommes qui ne sont membres d’aucune force politique

- Différente car elle sera conduite par une personne de la société civile

Afin d'impulser cette dynamique nouvelle, nous avons souhaité pour mener cette liste une femme qui incarne au quotidien les combats que nous menons pour l’émancipation. Il est apparu comme une évidence au sein de notre collectif que Mireille Damiano, avocate au barreau de Nice, syndicaliste, une femme dont la droiture, le courage et l'engagement ne sont plus à démontrer conduise ce rassemblement . A ses côtés, parmi ces colistier·es, il y aura notamment par ordre alphabétique :

             - Hervé Andres, militant des droits humains, animateur d’une association pour la promotion du vélo

            - Radija Boukhalfa, militante associative et politique,  impliquée dans la solidarité autour des migrant·es et la lutte contre les discriminations

            - Anne Laure Chaintron, enseignante en REP +, militante écologiste, engagée dans les marches climat, Insoumise

            - Florence Ciaravola, syndicaliste et militante pour les droits des femmes, Ensemble!

            - Cristou Daurore, professeur de niçois, animateur à l’Ariane

            - Robert Injey, directeur du Patriote Côte d’Azur, communiste

            - Léo Lebrun, professeur  de musique, Génération.s

            - David Nakache, associatif

Du médecinisme à l'estrosisme, il est temps de libérer Nice du passé et de mettre le cap, ensemble, vers un avenir fait de démocratie, d'écologie et de solidarités.