ViVA! Démocratie, Écologie, Solidarité
Nice, le 4 mars 2024
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En débat face au maire de Villeneuve Loubet sur la loi Solidarité et Renouvelable Urbain et la question des logements sociaux, à l'invitation de Nice Matin et BFM Nice Côte d’azur.
Verbatim :Communiqué de presse de l’association Tous Citoyens
Bonjour,
« Bobos », « féminazies », « camp du bien », « pensée unique », « droit-de-l’hommisme », « grand remplacement », « insécurité culturelle », « islamogauchisme », « tyrannie des minorités », « wokisme », etc. Autant de mots et expressions devenus familiers et qui ont pourtant été imposés dans le débat public par l’extrême droite.
À travers son livre "Les mots de la haine. Glossaire des mots de l’extrême droite", Isabelle Kersimon nous confronte à l’un des grands défis de notre temps : les haines de l’extrême droite (antiféministe, anti-intellectuelle, antisémite, antimusulmane, etc.) s’alimentent les unes les autres dans ses mots, tendent à devenir hégémoniques et constituent une menace réelle pour la démocratie.
L'association Tous citoyens a le plaisir de vous inviter, en partenariat avec la librairie Les Parleuses, à une rencontre-débat avec Isabelle Kersimon le :
Samedi 17 février à 18 heures
Librairie Les Parleuses, 18 rue Defly à Nice
Cette rencontre avec l’autrice portera sur son travail critique dans les "Mots de la haine" et sur la nécessité urgente de mener collectivement le combat sur le terrain culturel investi par l’extrême droite.
Isabelle Kersimon participera également, dans la matinée du 17 février, à un colloque universitaire ouvert au public, aux côtés de Jean Yves Pranchère, Sofiane Haris et Frédérik Detue.
Informations disponibles ici : https://ctel.univ-cotedazur.
En espérant vous retrouver nombreuses et nombreux,
L’équipe de Tous Citoyens !
A Nice, 18 000 familles attendent un logement social, de plus en plus de personnes dorment à la rue, pendant que 33 000 logement sont vides et inoccupés. C'est le fruit de décennies d'inaction politique dans notre ville.
Rassemblement citoyen « Viva, démocratie, écologie,
solidarité »
Logements vacants à Nice : inaction et opacité
Les propos du premier adjoint de Christian Estrosi,
Anthony Borré, déclarant dans la presse locale « L'engagement de la Métropole,
et en particulier celui de la Ville de Nice, est important et vigoureux
pour lutter contre la vacance des logements » sont proprement surréalistes.
En effet, ces propos ne reflètent en rien la réalité :
Les chiffres :
Depuis l’élection de Christian Estrosi en 2008, il y a
plus de 5 500 logements vacants supplémentaires à Nice (chiffres INSEE). Nous
atteignons, toujours selon les derniers chiffres de l’INSEE, un total de
logements vacants qui avoisinent les 33 000. La ville de Nice compte un
taux de logements vacants de 14%, près de deux fois supérieur à la moyenne
nationale qui est de 8% ! Dans le même temps, Nice, avec 14% de
logements sociaux, est très loin d’atteindre le taux minimal fixé par la loi
SRU (25%).
Triste record pour la ville de Nice, elle compte
autant de logements vacants que de logements sociaux.
L’exemple :
Le ministère du logement a lancé un Plan de
Requalification des Quartiers Anciens Dégradés (PNRQAD) intégrant la
localisation des logements vacants et leur remise sur le marché locatif, soit
par aides financières aux propriétaires si des travaux sont nécessaires, soit
par préemption de la Ville pour les convertir en logements sociaux. Lancé à
Nice en 2010 sur un périmètre couvrant le quartier de la gare Thiers (de la rue
Vernier à la rue d'Italie, bd Dubouchage et rue Lépante), ce programme est doté
de 78 millions d’euros. Quels sont les résultats de cette opération ? Combien
de logements vacants ont été captés et remis sur le marché locatif en 14
ans ? Rien, silence radio. L’opacité règne.
Ces chiffres et cet exemple illustrent l’échec de la politique du logement à Nice. Loin de lutter contre la multiplication des logements vacants qui traduisent souvent des opérations à vocation spéculative, Christian Estrosi laisse faire. Un « laissez faire, laissez spéculer », en toute tranquillité, qui se fait au détriment des habitant-es de cette ville qui se ruinent pour s’y loger dans des conditions souvent à peine satisfaisantes.
Viva – Démocratie, écologie, solidarité - Nice, le 22 janvier 2024