Rassemblement citoyen « Viva, démocratie, écologie,
solidarité »
Logements vacants à Nice : inaction et opacité
Les propos du premier adjoint de Christian Estrosi,
Anthony Borré, déclarant dans la presse locale « L'engagement de la Métropole,
et en particulier celui de la Ville de Nice, est important et vigoureux
pour lutter contre la vacance des logements » sont proprement surréalistes.
En effet, ces propos ne reflètent en rien la réalité :
Les chiffres :
Depuis l’élection de Christian Estrosi en 2008, il y a
plus de 5 500 logements vacants supplémentaires à Nice (chiffres INSEE). Nous
atteignons, toujours selon les derniers chiffres de l’INSEE, un total de
logements vacants qui avoisinent les 33 000. La ville de Nice compte un
taux de logements vacants de 14%, près de deux fois supérieur à la moyenne
nationale qui est de 8% ! Dans le même temps, Nice, avec 14% de
logements sociaux, est très loin d’atteindre le taux minimal fixé par la loi
SRU (25%).
Triste record pour la ville de Nice, elle compte
autant de logements vacants que de logements sociaux.
L’exemple :
Le ministère du logement a lancé un Plan de
Requalification des Quartiers Anciens Dégradés (PNRQAD) intégrant la
localisation des logements vacants et leur remise sur le marché locatif, soit
par aides financières aux propriétaires si des travaux sont nécessaires, soit
par préemption de la Ville pour les convertir en logements sociaux. Lancé à
Nice en 2010 sur un périmètre couvrant le quartier de la gare Thiers (de la rue
Vernier à la rue d'Italie, bd Dubouchage et rue Lépante), ce programme est doté
de 78 millions d’euros. Quels sont les résultats de cette opération ? Combien
de logements vacants ont été captés et remis sur le marché locatif en 14
ans ? Rien, silence radio. L’opacité règne.
Ces chiffres et cet exemple illustrent l’échec de la politique du logement à Nice. Loin de lutter contre la multiplication des logements vacants qui traduisent souvent des opérations à vocation spéculative, Christian Estrosi laisse faire. Un « laissez faire, laissez spéculer », en toute tranquillité, qui se fait au détriment des habitant-es de cette ville qui se ruinent pour s’y loger dans des conditions souvent à peine satisfaisantes.
Viva – Démocratie, écologie, solidarité - Nice, le 22 janvier 2024
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