dimanche 19 octobre 2025

Le Paillon : face au risque, un immobilisme coupable !



Communiqué de presse NiFP

Le Paillon : face au risque, un immobilisme coupable !


Le jour de l’inauguration de l’extension de la coulée verte, sur le Paillon, Christian Estrosi déclare dans la presse locale « Un jour le Paillon débordera ». Il se veut ensuite rassurant en avançant l’argument que « l’eau (du Paillon) puisse s’écouler (vers la mer) sur une surface libérée »

Sur quoi se base le maire pour être si rassurant ? Mystère. Car, s’il y a bien un sujet tabou dans cette affaire, c’est bien le Paillon lui-même.

En effet concernant les risques de submersion, il y a un document majeur qui fait l’objet d'études, d’une enquête publique avant d'être approuvé par les services de l’Etat constituant une servitude d'utilité publique annexé au plan local d'urbanisme, le PPRI-Nice Paillon (Plan Prévention Risques d’Inondation).

Mais nous sommes confrontés à une lenteur coupable dans la révision de ce document majeur. Le plan actuel a été adopté, au siècle dernier, le 17 novembre 1999. C’est le plus ancien du département et sans doute un des plus anciens en France et les études datent de 1996. Il y a près de 30 ans, une époque où nous n’envisagions pas l’ampleur des conséquences du réchauffement climatique. Un arrêté préfectoral, en date de mars 2020, avait lancé la révision de ce document. Mais la ville de Nice n'ayant pas fait le nécessaire, la préfecture a dû prendre un nouvel arrêté en date du 14 janvier 2025.

A ce jour, aucune information. Où en sont les études sur les risques et les niveaux de submersion ? Un retard qui repousse encore plus loin les prises de décisions pour prendre les mesures pour réduire les risques liés aux crues du Paillon. Un retard qui prive les habitantes et les habitants de nos territoires du droit à l’information concernant ce risque majeur (1).

De plus, Christian Estrosi a annoncé en conseil municipal, le 13 octobre 2023, qu'il demandait à la Région le déplacement du Lycée Apollinaire en raison du risque de submersion, sur la base d'une étude qu'il n'a jamais rendue publique. La Région a récemment déclaré qu'il n'y avait aucun risque mais sans produire, elle non plus, d'étude étayant sa position.

Pourquoi détruire le TNN et Acropolis en laissant le lycée Apollinaire et le Palais des expositions, qui sont les deux bâtiments les plus exposés en cas de submersion ? Tout cela mérite explications et clarté.

Nous demandons au préfet et au maire de Nice de faire toute la transparence sur la révision de PPRI et sur les risques auxquels sont exposés le Lycée Apollinaire et le Palais des expositions. Sans préjuger des implications de cette révision et des mesures à prendre, les habitant·es ont le droit d’être informé-es.

 
Nice, le 19 octobre 2025

Nice Front Populaire

 


1/ Code de l’Environnement Article L125-2

(https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000044375243)

Modifié par LOI n°2021-1520 du 25 novembre 2021 - art. 10

(https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGIARTI000044368598/2021-11-27)

I.-Toute personne a un droit à l'information sur les risques majeurs auxquels elle est soumise dans certaines zones du territoire et sur les mesures de sauvegarde qui la concernent. Ce droit s'applique aux risques technologiques et aux risques naturels prévisibles.


vendredi 17 octobre 2025

Inauguration de la Bourgada : ces pratiques que l’on ne veut plus voir à Nice

 


Communiqué de presse :

Inauguration de la Bourgada : ces pratiques que l’on ne veut plus voir à Nice

 

La ville de Nice s’apprête à subir, samedi 18 octobre 2025, une pratique d’un autre temps : l’utilisation de moyens humains, matériels et financiers de la Ville et la Métropole à des fins électoralistes.

Les nombreuses condamnations de personnalités politiques de premier plan, comme l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy ou la leader de l’extrême droite Marine Le Pen, démontrent un fait majeur : le temps de l’impunité est révolu. L’exigence de comportements éthiques en politique, d’une exemplarité et d’une probité des élus nationaux comme locaux est pleinement légitime.

A rebours de cette évolution salutaire, Christian Estrosi se comporte comme un baron local du passé. Lors des élections législatives de 2024, déjà, il a démultiplié les événements officiels pour mettre en avant ses candidats. Subterfuge grossier qui ne trompe personne, au lieu d’inaugurer l’extension de la coulée verte une fois les travaux totalement achevés, il séquence les événements, allant jusqu’à inaugurer quelques mètres d’espace verts à peine. Christian Estrosi sera sûrement le seul maire de France à avoir inauguré 4 à 5 fois le même jardin public :

·        Inauguration de la coulée verte en 2013

·        Inauguration du « belvédère de la Bourgada » en juin 2024

·        Inauguration de l’esplanade De Lattre de Tassigny en octobre 2024

·        Inauguration de l’esplanade de la Bourgada le 18 octobre 2025

·        Inaugurations à venir si l’extension se poursuit au-delà de l’actuel Palais des expositions

Christian Estrosi, qui refuse obstinément de publier ses notes de frais, cerné lui-même par les affaires en cours, honore au nom de notre ville des personnalités corrompues : Jacques Médecin, Jacques Chirac, Charles Pasqua et désormais Nicolas Sarkozy (pétition à signer ici).

Déjà porteurs d’une charte éthique lors des élections municipales de 2020, les membres de la liste « Nice Front Populaire » s’engagent à rétablir une éthique municipale à Nice :

·        Cesser tout éloge de la corruption.

·        Garantir le bon usage des fonds publics

·        Assainir la gestion des marchés publics

·        Assurer la plus grande transparence dans la gestion de la Ville et de la Métropole

·        Permettre aux citoyennes et citoyens de participer à l'élaboration, la décision, la mise en œuvre et l'évaluation des politiques municipales.

 

Nice, le 17 octobre 2025

Nice Front Populaire





mercredi 15 octobre 2025

Rejoignez "Nice Front Populaire" !


Rejoignez nous !


Nous avons lancé, dimanche 12 octobre, notre campagne pour les élections municipales à Nice, lors d'un beau rassemblement, festif et populaire. Notre liste, "Nice Front Populaire", résolument de gauche, résolument écologiste, est menée dans un esprit d'ouverture et de dialogue et nous appelons toutes celles et ceux qui sont fidèles à l'esprit et au programme du Nouveau Front Populaire à nous rejoindre.

Je suis heureux et fier d'y figurer en 4ème position avec mes ami-es Mireille Damiano (n°1), Olivier Salerno (n°2) et Anne-Laure Chaintron (n°3).

Lors de cette présentation je suis intervenu pour esquisser brièvement un premier bilan des mandatures de Christian Estrosi, maire de Nice pour la première fois il y a... 17 ans ! Crise sociale, déni écologique et greenwashing, mono activité économique et dépendance au tourisme, extension du narcotrafic, décisions unilatérales littéralement "hors sol" (destruction du TNN et d'Acropolis, drapeau israélien, parvis Sarkozy...), il aurait fallu de longue heures pour décrire et analyser la situation de notre ville et de notre métropole. 

J'ai également évoqué la radicalisation progressive d'Eric Ciotti, aboutissement de la banalisation de l'extrême droite en France. Mais ceux que la presse présente comme des "frères ennemis" demeurent en réalité des frères et, entre la droite extrême de Christian Estrosi et l'extrême droite d'Eric Ciotti, il y a une différence de degrés et non une différence de nature.

 Vous retrouverez la vidéo de mon intervention ici : 




J'ai également été interviewé par Ici Azur et j'ai pu préciser que nous continuerons à tendre la main à l'ensemble des forces de gauche et écologistes jusqu'à la date butoire de dépôt des listes au 1er tour de l'élection, le 26 février à 18h :




Vous pouvez suivre l'actualité de notre liste "Nice Front Populaire" : 






Il est un moment où s'engager n'est plus une option, c'est une nécessité. Rejoignez nous !

Solidairement,
David Nakache



mercredi 8 octobre 2025

Menaces de l’extrême droite : nous ne nous laisserons pas intimider !

 


 Communiqué de presse de l'association Tous citoyens !

Menaces de l’extrême droite : nous ne nous laisserons pas intimider !


A la suite du rassemblement du 14 septembre 2025 devant le Monument aux morts, notre association a publié un communiqué de presse intitulé « Un inquiétant rassemblement néo fasciste à Nice ».

Le président de notre association, David Nakache, après avoir partagé ce communiqué sur Facebook, y a reçu le commentaire suivant :

"Laissez les gens et leur identité. Tous ne sont pas vendus comme vous .on vous connaît, le temps viendra où faudra rendre des comptes .Pas une menace juste une mise en garde sur votre futur ....Nakache"

Ce message constitue une menace explicite. Proférer des menaces est passible de poursuites pénales.

Le dépôt d’une plainte est en cours : nous ne nous laisserons pas intimider. Nous répondrons à toute menace par la force du droit.

La menace d'extrême droite est globalement sous estimée. Personnes racisées, LGBT, bénévoles associatifs, militants politiques de gauche, de nombreuses personnes subissent des menaces et des actes de violences verbales ou physiques, notamment dans les Alpes-Maritimes.

Nous appelons les citoyennes et les citoyens à la plus grande vigilance et à l'entraide face à ce danger. 

Nous demandons aux pouvoirs publics la plus grande fermeté face à cette menace.


Nice, le 8 octobre 2025

Association Tous citoyens !

lundi 6 octobre 2025

7 octobre

 

7 octobre


Par Jonathan Gensburger et David Nakache


Il y a deux ans jour pour jour, le 7 octobre 2023, le Hamas lançait depuis la bande de Gaza une attaque terroriste contre Israël par les airs, la terre et la mer, faisant 1 195 victimes et 250 otages. Des femmes, des enfants, des vieillards.

Aujourd'hui, alors que nous espérons un cessez le feu, nous voulons réaffirmer à la fois notre profonde condamnation de la politique meurtrière de Benyamin Netanyahu et de son gouvernement et notre profond soutien aux juifs du monde, victimes collatérales innocentes. Et non, cela n'est pas antinomique : combattre la folie guerrière de l’Etat d’Israël et combattre aussi les actes antisémites qui ont lieu dans notre pays et notre région.

Rien ne peut justifier d'arracher les oliviers plantés en souvenir du jeune Ilan Halimi à Epinay-sur-Seine et à Menton. Rien ne peut justifier qu'un jeune cannois soit coursé et doive se réfugier, sous les insultes antisémites, chez un commerçant. Rien ne peut justifier qu'un rabbin soit roué de coups devant son fils à Orléans ou qu’un homme soit traité de « sale juif » sur la promenade des anglais. Rien. Celui qui agresse un juif en prétextant la guerre à Gaza se trompe d’adversaire et ne saurait être excusé. Il est l’auteur d’une agression antisémite et doit répondre de ses actes devant la justice.

Aujourd’hui, le Rassemblement National se maquille mais nous n’oublions pas que c’est historiquement le parti de l’antisémitisme et du négationnisme. La poussière est seulement sous le tapis, la haine derrière la cravate.

Le 7 octobre 2023 est également le début de la réponse totalement disproportionnée à l’attaque du Hamas, l’épuration ethnique lancée par Israël à Gaza faisant plus de 67 000 morts. Benyamin Netanyahu est sous le coup d’un mandat d’arrêt international pour crime de guerre et crime contre l’humanité. L’ONU a déclaré l’état de famine à Gaza touchant plus de 500 000 personnes. L’annexion de la Cisjordanie se poursuit sans lien avec la lutte contre le Hamas.

Tout comme s’en prendre aux personnes de confession juive en pensant combattre l’Etat d’Israël est une erreur, assimiler la défense des droits de l’Homme et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes à de l’antisémitisme est une faute politique.

Assimiler la dénonciation des exactions israéliennes à de l’antisémitisme revient à faire taire la défense des droits de l’Homme et à empêcher la dénonciation du génocide en cours.

Plus que jamais attachés à une paix juste et durable entre israéliens et palestiniens, condamnant l’assimilation des personnes de confession juive aux exactions de l’Etat d’Israël, condamnant l’assimilation de la défense des droits de l’Homme à de l’antisémitisme, nous devons nous rassembler et réaffirmer sans relâche nos valeurs humanistes.

 

Nice, le 7 octobre 2025

Jonathan Gensburger et David Nakache


Lancement de campagne le 12 octobre à Nice !

 

Un nouveau souffle de la gauche et de l’écologie à Nice !


Crise du logement exacerbée, taux de pauvreté record, surtourisme asphyxiant, , pollution récurrente, retards d’équipements collectifs criants… Notre ville a besoin d’un profond changement pour rompre avec des décennies de  gestion affairiste.

Face au risque d’un énième mandat de Christian Estrosi, face au danger  d’une mainmise de l’extrême droite d’Éric Ciotti sur notre ville, il y a urgence.

Urgence  de proposer une  alternative résolument écologique, résolument de gauche, ouverte au dialogue et  à l’ensemble de la société civile.

Urgence de donner à la gauche et à l’écologie  un nouveau souffle.

Citoyen·nes engagé·es dans la vie associative, syndicale, sportive ou culturelle,  dans nos quartiers, insoumis·es, écologistes, communistes, socialistes, alternatives  et alternatifs, nous vous donnons rendez-vous:

Dimanche 12 octobre, à 15 heures place Garibaldi à Nice

pour vous présenter les premiers éléments d’une liste pour Nice, d’une gauche et d’une écologie qui  demeurent fidèles à l’ambition du Nouveau Front Populaire.



Non, Monsieur Rivère, une ville n'est pas une entreprise

Non, Monsieur Rivère, une ville n'est pas une entreprise !


Jean Pierre Rivère, ancien président de l’OGCN ayant rejoint la liste du candidat d'extrême droite Éric Ciotti a déclaré : "Une Ville doit être gérée comme une entreprise."



Et bien non, Monsieur Rivère, une ville n'est pas une entreprise et ne doit être gérée comme telle. Une ville, c'est avant tout une commune, ce que nous avons en commun, et non le chacun pour soi. Une municipalité doit gérer des services publics locaux, des "communs", comme l'éducation, la santé,  l'action sociale, les transports ou le logement. Si cette gestion doit être efficiente, fonctionnelle et garante du bon usage des fonds publics, elle n'a pas pour but la recherche du profit mais celle de l'intérêt général.

Par ailleurs, une ville, et qui plus est une métropole, doit déployer une stratégie de développement économique adaptée à son territoire : stable mais dynamique, diversifiant les secteurs de croissance, elle crée les conditions propices au développement des entreprises. Mais elle ne se comporte pas elle-même comme une entreprise. Elle planifie, oriente, accompagne et facilite l'entreprenariat mais en restant, elle, dans sa position d'acteur public. C'est en confondant la gestion du bien public et des biens privés que l'on aboutit souvent à des complications fâcheuses...