jeudi 6 novembre 2025

Pas de grillage au Mont Boron !




Pas de grillage au Mont Boron !


La batterie du Mont Boron est l'un des plus beaux sites de Nice et de la Côte d'Azur, offrant un point de vue exceptionnel sur le port de Nice et sur le Cap Ferrat.

Des clôtures de quasiment 2 mètres de haut et plus de 500 mètres de grillages sont en cours d'installation pour empêcher l'accès à la Batterie.

S'il faut protéger l'édifice de tentatives d'intrusions ou de dégradations, grillager cet espace naturel revient à saccager l'un des plus beaux sites niçois.

Le parc forestier du Mont Boron offre 57 hectares d'espace naturel et 11km sentiers pédestres. Le panorama visible depuis la Batterie est le point d'orgue de ces parcours de footing, balades en familles et flâneries en amoureux, qui risquent d'être désormais cernés de grillages.

Nous nous opposons au saccage du Mont Boron ! Nous demandons à la Ville de Nice de stopper immédiatement la pose de ces grilles et de fournir des explications. Une solution alternative doit être trouvée afin de préserver ce site magnifique.


Nice, le 6 novembre 2025
Nice Front Populaire


Avant la pose de clôtures :


La pose de grilles en cours :


dimanche 2 novembre 2025

Nice : du mésusage de la protection fonctionnelle


Nice : du mésusage de la protection fonctionnelle


Christian Estrosi est coutumier des procédures bâillons, ces procédures visant à faire taire des opposants politiques, des journaliste d’investigation ou toute voix remettant en question le récit politique qu’il tente d’imposer. Il a ainsi intenté de nombreuses actions en justice contre les journalistes David Thomson (prix Albert Londres 2017), Elise Lucet, Loïc Tanant et Hélène Constanty, contre Séverine Tessier (porte-parole d’Anticor), contre des opposants politiques comme Patrick Allemand, Jean Christophe Picard, Juliette Chesnel, Christelle d’Intorni, et, à deux reprises, contre moi-même.

Ces procédures ont pour conséquence de judiciariser le débat public et d’encombrer inutilement les tribunaux. Elles amputent le débat public en réglant au tribunal ce qui devrait être débattu sur la place publique. Elles dissuadent par la peur d'un procès tout citoyen qui voudrait défendre des revendications fortes et elles portent atteinte à la liberté d’expression. Elles constituent de véritables procédés d'intimidation pour réduire des opposants au silence. Elles ne devraient pas avoir leur place en démocratie. 

Dans le cadre de ces procédures bâillons Christian Estrosi a fréquemment recours à la protection fonctionnelle. La protection fonctionnelle est une disposition légale utile et souvent indispensable qui sert à protéger les agents publics et les élus contre les attaques ou les mises en causes pénales dont ils peuvent être l'objet dans le cadre de l'exercice de leurs fonctions ou de leurs mandats. L’administration concernée prend alors en charge la défense ainsi que les frais de justice et les frais d'avocats nécessaires. Or dans ces affaires, le maire de Nice ne demande pas la protection fonctionnelle pour se défendre lorsqu’il est attaqué en justice mais lorsqu'il choisit délibérément d’attaquer lui-même des journalistes ou des opposants.

Il s'agit clairement là d'un usage abusif de la protection fonctionnelle, détournée de son objet premier, pour servir des intérêts personnels et électoralistes. 

Dans les deux procédures que Christian Estrosi a engagées et a perdues contre moi, il aurait, selon ce qui a été déclaré en séance du conseil municipal, fait dépenser plus de  23 000 € aux contribuables niçois. Combien Christian Estrosi a-t-il gaspillé d’argent public sur l’ensemble des procédures en justice qu’il a lui-même intentées ? 

Les Niçoises et les Niçois n'ont pas à payer l'acharnement politique du maire de Nice contre ses opposants. 

Lors du conseil métropolitain du 22 octobre 2025 le maire de Nice a sollicité la protection fonctionnelle pour engager une action en justice contre Éric Ciotti. Si certains élus se sont opposés avec constance au détournement de l’usage de la protection fonctionnelle (Jean-Christophe Picard, Juliette Chesnel et, à l’autre bout de l’échiquier politique, Philippe Vardon), d'autres, proches du président de l’UDR, semblent avoir soudain découvert la question du bon usage des fonds publics en la matière. Mais, qu’il s’agisse de procédures engagées à l'encontre d'Eric Ciotti comme de toute autre personne, la protection fonctionnelle ne doit pas être instrumentalisée et les contribuables niçois n'ont pas à financer les règlements de compte politiciens du maire de Nice.

Le mésusage récurrent de la protection fonctionnelle à Nice, par le maire lui-même et sa majorité, soulève un double questionnement : sur le bon usage des fonds publics d'une part et, de l'autre, sur le dévoiement des dispositifs légaux et des fonctions électives à des fins personnelles.


Nice, le 3 novembre 2025
David Nakache

mercredi 29 octobre 2025

Journal d'un bénévole, 27 octobre 2025

Comment une jeune fille, ayant subi une excision, des violences sexuelles et un naufrage en Méditerranée, peut elle être passée par un foyer de l'Aide Sociale à l'Enfance des Alpes-Maritimes sans avoir vu ni gynécologue, ni psychologue ?

Parce qu'elle est guinéenne et étiquetée "migrante" ?

Ecœurement.

Journal d'un bénévole, 27 octobre 2025

David Nakache
Association Tous citoyens

Esplanade du 14 juillet 2016

L'association Tous citoyens, le rassemblement citoyen Viva et la liste Nice Front Populaire soutiennent la proposition faite par des victimes du terrorisme de nommer le parvis du futur hôtel de police de Nice "Esplanade du 14 juillet 2016" : une proposition digne, pleinement légitime, et de nature à faire consensus.

La proposition de Célia Viale et Thierry Vimal : 

ESPLANADE DU 14 JUILLET 2016
Puisqu’au lendemain de l’attentat du 14 juillet 2016, les services de la ville et les services de l’État se sont violemment rejeté la responsabilité du drame (les archives en ce sens abondent),
Puisque les deux protagonistes semblent s’être finalement réconciliés autour de la création d’un hôtel de police qui rassemblera sous un même toit police nationale et police municipale,
Puisque glorifier Nicolas Sarkozy à l’heure même de sa condamnation représenterait a contrario une nouvelle rupture entre le pouvoir local et l’Institution nationale,
Puisque l’attentat du 14 juillet 2016 et celui du 29 octobre 2020 ont fait de Nice l’une des villes françaises les plus meurtries par le terrorisme,
et que M. Sarkozy a été condamné en première instance pour avoir, entre autres, envoyé en 2005 des émissaires pactiser avec le commanditaire lybien de l’attentat contre le DC-10 d’UTA, qui avait coûté la vie à 170 personnes, dont 54 citoyens français,
Puisque, donc, la mise à l’honneur de M. Sarkozy à Nice sera perçue comme une violence par l’immense majorité des familles des victimes de terrorisme, niçoises ou non,
Et puisque, enfin, 2026 sera l’année du dixième anniversaire de la tragédie du 14 juillet 2016, qui fit 86 morts, des centaines de blessés physiques et des milliers de blessés psychiques,
il nous paraîtrait décent et respectueux de ne pas nommer l’esplanade située devant le nouvel Hôtel de police de Nice
Esplanade Nicolas Sarkozy,
mais plutôt
ESPLANADE DU 14 JUILLET 2016
Célia VIALE
Thierry VIMAL


La presse s'est largement fait écho de cette proposition :

France 3 Côte d'Azur : 



BFM Nice : 





Le Parisien :