Laïcité, gratuité des transports en commun, mineurs isolés, David Nakache était l'invité du "focus municipales" de BFM Nice Côte d'Azur le 16 décembre 2025
Président de l'association "Tous citoyens !" - Membre du rassemblement citoyen "Viva" et de la liste "Nice Front Populaire"
mercredi 17 décembre 2025
mercredi 10 décembre 2025
dimanche 7 décembre 2025
NiFP : "Nos engagements en faveur de la laïcité"
Communiqué de presse de la liste Nice Front Populaire :
Nos engagements en faveur de la laïcité
La loi de 1905 de séparation des Églises et de l'État aura 120 ans le 9 décembre. Cette loi est fondamentale pour notre vivre ensemble. Elle garantit la liberté de conscience et de culte. Elle réaffirme le respect de toutes les religions tout en empêchant ces dernières d'entraver l'action publique.
A l'aube de l'élection municipale, notre liste "Nice Front Populaire" prend quatre engagements en faveur de la laïcité :
1. Le respect de la liberté de conscience et de culte
Alors que les actes antisémites et les actes islamophobes se multiplient, nous ferons tout pour garantir la liberté de conscience et de culte à Nice. Nous favoriserons, dans le respect de l'ordre public, le libre exercice du culte. Nous instaurerons un dialogue ouvert et constructif avec les différentes autorités religieuses ainsi qu'avec les représentants de la Libre pensée et des organisations laïques.
2. La non instrumentalisation de la laïcité
Christian Estrosi déclarait, en 2013, que l'islam et la démocratie n'étaient pas compatibles. Eric Ciotti, souhaitait inscrire, en 2016, les "racines chrétiennes" de la France dans la Constitution.
Alors que la laïcité est très souvent instrumentalisée à des fins islamophobes, nous nous engageons à ne pas détourner la laïcité de son objet. La neutralité des pouvoirs publics locaux en matière spirituelle et religieuse est l'un des éléments constitutifs du vivre ensemble et d'une société pleinement inclusive.
3. Le non financement du culte
Alors que la Ville de Nice a financé des statues de personnalités canonisées (Jean Paul II, Jeanne d'Arc), nous respecterons scrupuleusement les règles édictées par la loi concernant le financement du culte et des pratiques confessionnelles et cultuelles, ainsi que des manifestations, édifices et monuments à caractères cultuels.
4. La neutralité des élu·es et de l'institution municipale et métropolitaine
Chaque année au mois de mai, Christian Estrosi se rend, en sa qualité de maire, à l'église du Voeu et renouvelle le voeu de la Ville de Nice en répétant ces termes : "Moi, successeur des consuls de Nice, au nom du conseil municipal et du peuple de Nice, renouvelle ce vœu et confie les destinées de la ville à Notre Dame des Grâces", ce qui est contraire au principe de laïcité.
Alors que de nombreux élus locaux participent, en leur qualité d'élus, à des cérémonies religieuses, nous nous engageons à respecter une stricte neutralité en matière religieuse lors de l'exercice de nos fonctions électives. Nous garantirons également la neutralité des bâtiments et édifices municipaux et métropolitains.
Avec ces quatre engagements, Nice Front Populaire s'inscrit pleinement dans la continuité de la loi de 1905 de séparation des Eglises et de l'Etat.
"Un big-bang immobilier contre la crise du logement"
Interview de David Nakache à Nice Presse : HLM dans tous les quartiers, logements vides expropriés… À Nice, la liste LFI-Viva promet un big bang immobilier contre la crise du logement
Nice est confrontée à une grave crise du logement, avec une tension locative intenable. Que faire ?
La première mesure, c’est l’encadrement des loyers. Il ne fait pas chuter les prix, mais il stoppe leur envolée dans un marché niçois totalement livré à la spéculation. Résidences secondaires, Airbnb, hôtellerie, surtourisme… le parc réellement disponible pour les habitants se réduit et les loyers flambent. Résultat, des familles dorment dans le salon, des enfants partagent une chambre faute d’espace, et beaucoup consacrent la moitié de leurs revenus au logement, au détriment de la nourriture, des soins ou des vêtements. Avec l’encadrement, le préfet fixe un loyer plafond et les dépassements sont sanctionnés.
Pourquoi la municipalité actuelle ne demande-t-elle pas cet encadrement ? Vous parlez d’un « choix politique délibéré ».
Parce qu’elle choisit d’activer uniquement les mesures qui ne touchent pas à la spéculation ni au droit de propriété. Pourtant, le législateur a donné aux maires de vrais leviers pour reprendre la main : encadrement des loyers, lutte contre les logements vacants, limitation des résidences secondaires, régulation d’Airbnb… À Nice, on refuse de les utiliser pleinement, comme si laisser un appartement vide pendant des années relevait d’un droit absolu, même quand des familles dorment dehors. Nous, nous assumons un autre ordre de priorité : le droit au logement. Il ne s’agit pas de brider les libertés, mais de permettre aux habitants d’avoir un toit digne.
Nice compte des milliers de demandes en attente pour un logement social. Vous dites que l’enjeu, c’est d’abord de « récupérer chaque mètre carré » plutôt que de bétonner davantage. Comment faire ?
Il faudra construire, mais sans détruire un mètre carré de nature. L’essentiel, c’est de reconvertir ce qui existe déjà : anciens commerces, bureaux vides, friches, zones déjà bétonnées. La Ville est alertée dès qu’un site se libère. Elle doit préempter systématiquement et transformer en logements sociaux. Sur les logements vacants, nous voulons agir fermement, avec une aide à la rénovation, puis, en dernier recours, une expropriation, pour remettre ces biens dans le circuit. Chaque mètre carré disponible doit revenir aux Niçoises et aux Niçois.
Priorité logement : la presse en parle !
Article Nice Matin 04.12.2025 :
Article Nice Premium : https://www.nicepremium.fr/actualites/nice-front-populaire-place-le-logement-au-coeur-de-sa-campagne/
Article Ici Azur : https://www.francebleu.fr/emissions/l-info-d-ici-ici-azur/l-info-d-ici-de-7h30-ici-azur-nice-front-populaire-presente-son-programme-sur-les-logements-4054095
Reportage BFM Nice Côte d'Azur : https://www.bfmtv.com/cote-d-azur/replay-emissions/bonjour-cote-d-azur/video-municipales-a-nice-le-nfp-devoile-ses-propositions-pour-le-logement_VN-202512040266.html
Conférence de presse : priorité logement !
La liste Nice Front Populaire a présenté ses propositions sur le logement lors d'une conférence de presse le 3 décembre 2025
Le mal logement à Nice n'est pas une fatalité. Il faut contrer la spéculation immobilière et le surtourisme et libérer chaque mètre carré disponible pour loger les Niçoises et les Niçois.
Nos propositions :
➢ Produire plus et viser 25 % de logements sociaux
➢ Réhabiliter les logements sociaux et mieux gérer le parc social : travaux, transparence, présidence indépendante
➢ Lutter contre la spéculation immobilière : l'encadrement des loyers
➢ Loger les habitant-es d'abord : imposer un moratoire sur le surtourisme (locations touristiques et hôtellerie)
➢ Capter les logements vacants depuis plus de 5 ans : l'expropriation
➢ Interdire la construction de nouvelles résidences secondaires
La vidéo :
mercredi 12 novembre 2025
Violences policières et injures racistes à Nice : des faits intolérables
Communiqués de presse de l’association Tous citoyens !
Violences policières et injures racistes à Nice : des faits intolérables
Trois policiers nationaux ont été condamnés à douze mois de prison avec sursis et six mois d’interdiction d’exercer leurs fonctions pour injures racistes et violences psychologiques.
Quels sont les faits ? Lors de l'interpellation de deux personnes pour trafic de drogue dans le quartier des Moulins à Nice, le 22 juillet 2025, le policiers ont proféré des injures racistes et se sont livrés à des violences psychologiques à l'encontre des personnes interpellées : "Sale bougnoule, t'es un arabe, t'es là pour violer des Françaises et nous voler" (...) "On veut pas de toi ici, t’es sans papier, retourne dans ton pays de suceur de chameaux", "rentre chez toi dans ton pays de merde", "tu violes la France".
Ces faits sont intolérables pour au moins trois raisons :
1. La police a un devoir d'exemplarité. On ne peut pas être garant du respect des lois et de l'ordre public et commettre soi-même des délits. Les faits constatés sont graves. Le racisme est un délit et ne doit en aucun cas être banalisé. Les violences psychologiques, si elles ne sont pas des violences physiques, n'en demeurent pas moins des violences.
Le pacte républicain consistant à confier aux forces de l'ordre l'exercice d'une violence légitime pour garantir le droit à la sûreté de chacune et de chacun est rompu si des policiers deviennent les auteurs d'une violence illégitime et illégale.
2. La rupture du lien de confiance : si la police entrave elle-même les lois qu'elle doit faire respecter, le lien de confiance entre les habitant-es et les forces de l'ordre est rompu. En portant l'uniforme, les policiers représentent l'ordre public et l'État. La présence des policiers doit normalement rassurer les habitant-es. Or si l'on sait que des policiers sont racistes et que l'on est soi-même racisé, la présence de ces policiers entraîne un sentiment de peur au lieu de procurer un sentiment de sécurité.
Les habitant-es des Moulins ont droit à une police qui les rassure et les protège, pas une police qui leur fait peur.
3. La dégradation de l'image de l'ensemble des forces de l'ordre : en commettant des actes de violences, physiques, verbales ou psychologiques, les policiers entachent l'image de l'ensemble de la profession. Alors que de très nombreux policiers font preuve d'un très grand professionnalisme et exercent leur métier avec probité et dans le respect d'une déontologie stricte, les violences policières viennent discréditer l'ensemble des forces de l'ordre.
Les policiers exercent un métier très difficile, soumis au danger et à des pressions extrêmes. Le mal être dans la police est un phénomène grandissant. Cinq suicides de policiers ont eu lieu sur la Côte d'Azur en 18 mois. Tout ce qui dégrade l'image de la police et alimente un sentiment de crise de la profession aggrave cette situation.
Devant la gravité des faits et de leurs conséquences, on aurait pu s’attendre à des peines plus lourdes. Les six mois d’interdiction d’exercer sont en partie écoulés depuis les faits. Les trois policiers ayant proféré des injures racistes et exercé des violences psychologiques vont-ils reprendre leur service en janvier, dans le quartier des Moulins où les faits ont eu lieu, sans autres conséquences ?
Les violences policières sont très souvent accompagnées d’un sentiment d’impunité par leurs auteurs et des condamnations si faibles alimentent ce sentiment.
Le Parquet a la possibilité de faire appel de cette décision mais, au-delà des décisions de justice, nous appelons la police nationale à prendre des sanctions disciplinaires significatives à l’encontre des auteurs des faits.








