Nice Matin, 22 février 2024 :
jeudi 22 février 2024
samedi 17 février 2024
Logements sociaux : faut il assouplir la loi SRU ?
En débat face au maire de Villeneuve Loubet sur la loi Solidarité et Renouvelable Urbain et la question des logements sociaux, à l'invitation de Nice Matin et BFM Nice Côte d’azur.
Verbatim :- "La loi SRU est une loi d'aménagement du territoire et de solidarité qui vise à rendre effectif le droit fondamental qu'est le droit au logement. L'article 55 vis à garantir la répartition des logements sociaux sur tout le territoire national pour limiter la ghettoïsation et la ségrégation urbaine"
- "Introduire les logements intermédiaires revient à abroger l'obligation légale de 25% de logements sociaux"
- "Les maires qui revendiquent de ne pas appliquer loi font du séparatisme social"
- "Que vont devenir les familles qui ne pourront plus se loger ni dans le parc privé ni dans le parc public ? Que leur restera-t-il ? Les marchands de sommeil ? Les squats ? La rue ? Nous devrons de toute façon les aider via les dispositifs d'urgence sociale, les CCAS et les centres d'hébergements"
mercredi 14 février 2024
Département 06 : une plainte pour faire diversion
Communiqué de presse de l’association Tous Citoyens
Notre communiqué est en ligne ici : https://touscitoyens06.blogspot.com/2023/12/quand-le-departement-06-met-la-rue-des.html
Cette alerte a donné lieu à un article de l’Humanité : https://touscitoyens06.blogspot.com/2023/11/mariam-mere-adolescente-abandonnee.html
Et à un reportage de France 3 Côte d'Azur : https://touscitoyens06.blogspot.com/2024/01/mineurs-non-accompagnes-france-3-cote.html
Le Département 06, au lieu de répondre sur le fond et d’expliquer comment la mise en danger de ces jeunes exilé-es a été possible, tente de faire diversion en déposant plainte contre notre association pour diffamation.
L’objet de la plainte :
La réalité :
Oui, des jeunes évalués majeurs fuguent par crainte d'être arrêtés par la police sur dénonciation du Département 06.
Oui, c’est bien là mainlevée du placement prononcée par le Département qui provoque la mise à la rue du ou de la jeune.
Nous avons dénoncé ces arrestations :
https://touscitoyens06.blogspot.com/2021/04/convoque-par-laide-sociale-lenfance.html
Cela a donné lieu à une dépêche AFP : https://touscitoyens06.blogspot.com/2021/04/depeche-afp-nice-des-jeunes-etrangers.html
Un article Nice Matin : https://touscitoyens06.blogspot.com/2021/04/nice-matin-ils-ressortent-menottes-de.html
Et un article de l’Humanité : https://touscitoyens06.blogspot.com/2021/04/lhumanite-nice-des-enfants-livres-la.html
Pourquoi une plainte ?
Cette plainte est une tentative d’intimidation contre une association qui dénonce des faits commis par une institution. Il s’agit d’une procédure bâillon pour faire taire Tous citoyens.
L’enjeu :
Le véritable enjeu n’est pas ici notre association mais la protection des mineur-es et jeunes majeurs vulnérables dans les Alpes-Maritimes.
Plus d’une fois sur deux, quand le ou la jeune que nous accompagnons conteste l’évaluation concluant à sa majorité, la justice contredit la décision du Département 06, reconnaît la minorité et ordonne le placement de l’interressé-e.
Et si le Département évalue un-e jeune comme majeur-e mais que le ou la jeune est sous surveillance médicale ou doit être hospitalisé-e, le Département ne doit en aucun cas prononcer la mainlevée du placement sans s’assurer de la prise en charge de la personne par les services compétents. La mise à la rue d’une jeune fille enceinte ou d’un jeune garçon en attente d’une greffe du tendon à l’hôpital constitue une inadmissible mise en danger.
Nous demandons un accueil digne des mineur-es isolé-es et jeunes majeur-es dans les Alpes-Maritimes. C'est par un dialogue ouvert entre institutions et associations et un travail commun à l'ensemble des parties prenantes de cet accueil que nous résoudrons les difficultés.
mardi 6 février 2024
Évolution des mots de l'extrême droite et banalisation de ses idées, rencontre avec Isabelle Kersimon
Bonjour,
« Bobos », « féminazies », « camp du bien », « pensée unique », « droit-de-l’hommisme », « grand remplacement », « insécurité culturelle », « islamogauchisme », « tyrannie des minorités », « wokisme », etc. Autant de mots et expressions devenus familiers et qui ont pourtant été imposés dans le débat public par l’extrême droite.
À travers son livre "Les mots de la haine. Glossaire des mots de l’extrême droite", Isabelle Kersimon nous confronte à l’un des grands défis de notre temps : les haines de l’extrême droite (antiféministe, anti-intellectuelle, antisémite, antimusulmane, etc.) s’alimentent les unes les autres dans ses mots, tendent à devenir hégémoniques et constituent une menace réelle pour la démocratie.
L'association Tous citoyens a le plaisir de vous inviter, en partenariat avec la librairie Les Parleuses, à une rencontre-débat avec Isabelle Kersimon le :
Samedi 17 février à 18 heures
Librairie Les Parleuses, 18 rue Defly à Nice
Cette rencontre avec l’autrice portera sur son travail critique dans les "Mots de la haine" et sur la nécessité urgente de mener collectivement le combat sur le terrain culturel investi par l’extrême droite.
Isabelle Kersimon participera également, dans la matinée du 17 février, à un colloque universitaire ouvert au public, aux côtés de Jean Yves Pranchère, Sofiane Haris et Frédérik Detue.
Informations disponibles ici : https://ctel.univ-cotedazur.
En espérant vous retrouver nombreuses et nombreux,
L’équipe de Tous Citoyens !
dimanche 28 janvier 2024
BFM TV Nice Côte d'Azur : "A Nice, trop de logements vacants ?"
A Nice, 18 000 familles attendent un logement social, de plus en plus de personnes dorment à la rue, pendant que 33 000 logement sont vides et inoccupés. C'est le fruit de décennies d'inaction politique dans notre ville.
lundi 22 janvier 2024
Logements vacants à Nice : inaction et opacité
Rassemblement citoyen « Viva, démocratie, écologie,
solidarité »
Logements vacants à Nice : inaction et opacité
Les propos du premier adjoint de Christian Estrosi,
Anthony Borré, déclarant dans la presse locale « L'engagement de la Métropole,
et en particulier celui de la Ville de Nice, est important et vigoureux
pour lutter contre la vacance des logements » sont proprement surréalistes.
En effet, ces propos ne reflètent en rien la réalité :
Les chiffres :
Depuis l’élection de Christian Estrosi en 2008, il y a
plus de 5 500 logements vacants supplémentaires à Nice (chiffres INSEE). Nous
atteignons, toujours selon les derniers chiffres de l’INSEE, un total de
logements vacants qui avoisinent les 33 000. La ville de Nice compte un
taux de logements vacants de 14%, près de deux fois supérieur à la moyenne
nationale qui est de 8% ! Dans le même temps, Nice, avec 14% de
logements sociaux, est très loin d’atteindre le taux minimal fixé par la loi
SRU (25%).
Triste record pour la ville de Nice, elle compte
autant de logements vacants que de logements sociaux.
L’exemple :
Le ministère du logement a lancé un Plan de
Requalification des Quartiers Anciens Dégradés (PNRQAD) intégrant la
localisation des logements vacants et leur remise sur le marché locatif, soit
par aides financières aux propriétaires si des travaux sont nécessaires, soit
par préemption de la Ville pour les convertir en logements sociaux. Lancé à
Nice en 2010 sur un périmètre couvrant le quartier de la gare Thiers (de la rue
Vernier à la rue d'Italie, bd Dubouchage et rue Lépante), ce programme est doté
de 78 millions d’euros. Quels sont les résultats de cette opération ? Combien
de logements vacants ont été captés et remis sur le marché locatif en 14
ans ? Rien, silence radio. L’opacité règne.
Ces chiffres et cet exemple illustrent l’échec de la politique du logement à Nice. Loin de lutter contre la multiplication des logements vacants qui traduisent souvent des opérations à vocation spéculative, Christian Estrosi laisse faire. Un « laissez faire, laissez spéculer », en toute tranquillité, qui se fait au détriment des habitant-es de cette ville qui se ruinent pour s’y loger dans des conditions souvent à peine satisfaisantes.
Viva – Démocratie, écologie, solidarité - Nice, le 22 janvier 2024