La fable du gaullisme social et le vernis de l'élu républicain n'auront pas tenu longtemps (lire ici). Les masques sont tombés. La surenchère populiste sur les Roms et l'Islam entre le FN et Christian Estrosi a révélé le vrai visage de ce dernier.
En effet, Christian Estrosi est devenu coutumier des déclarations "limites" et entretient des "confusions lexicales" pour le moins gênantes et récurentes. Accumulation de bêtises et d'erreurs grossières de la part du motodidacte niçois ou dérapages contrôlés d'une droite extrême dans une stratégie calculée d'asphyxie électorale du FN en vue des prochaines municipales ?
Décryptage.
Christian Estrosi a déclaré récemment que donner le droit de votes aux étrangers reviendrait à donner le droit de vote à "des gens qui haissent la France" (lire ici). Il a lancé, en marge d'une manifestation, un retantissant "Vive l'Algérie française" dans une stratégie de conquête d'un électorat pied-noir supposé frontiste (lire ici et ici). Dans sa gestion de la ville de Nice, il n'a eu de cesse, à grand renfort d'arrêtés municipaux sécuritaires, de stigmatiser et de repousser à la périphérie les populations ne cadrant pas avec la carte postale de la capitale azuréenne (lire ici).