Communiqué de presse de l'association Tous citoyens :
mercredi 8 mai 2024
Nice : la bibliothèque Louis Nucéra prend l'eau !
vendredi 3 mai 2024
mercredi 1 mai 2024
Couvre feu pour mineurs à Nice : une fausse bonne idée et un manque de courage politique
La Ville de Nice a pris un arrêté municipal le 26 avril 2024 imposant un couvre-feu pour les moins de 13 ans de 23h à 6h dans les quartiers suivants : Las Planas, l'Ariane, Bon Voyage, Pasteur, Saint Roch, Pilatte-Lorrain, Trachel-Gare du Sud, Centre ville, Vieux Nice, Madeleine et Jean Vigo, ainsi qu'un couvre-feu pour les moins de 16 ans aux mêmes horaires dans le quartier des Moulins.
dimanche 14 avril 2024
Mineurs Non Accompagnés : les nouveaux parias de nos sociétés modernes
Intervention aux côtés de Mireille Damiano aux rencontres de la pensée critique des Amis de la liberté sur la situation des Mineurs Non Accompagnés dans les Alpes-Maritimes :
mercredi 10 avril 2024
Pour la gratuité des transports en publics
Interview et réponses aux questions des auditeurs sur France Bleu Azur le 10 avril sur la gratuité des transports en commun, au nom du rassemblement citoyen VIVA :
dimanche 7 avril 2024
« En finir avec la corruption à Nice »
« En finir avec la corruption à
Nice »
(mise à jour juin 2024)
- Depuis 2020, d'une enquête pour détournement de fonds publics.
- Depuis 2023, enquête concernant des cumuls d'emplois dont aurait bénéficiée entre autres son ex épouse, Caroline Magne.
- Depuis le 31 mai 2024, nouvelle enquête préliminaire pour détournements de fonds publics concernant la mise à disposition gratuite de cartes de parking par la CCI 06.
- Les services et les élus n’ont rien vu (défaillance ? défaut de compétence ? manque de moyens dédiés au suivi des marchés ?)
- Ils ont laissé faire (complicité)
- Ils ont participé (culpabilité directe).
vendredi 29 mars 2024
Le quartier des Moulins à Nice, un double constat d'échec
Communiqué de presse du rassemblement
citoyens Viva :
Le quartier des Moulins à Nice, un
double constat d'échec
La
situation dans le quartier des Moulins est insupportable. C'est une souffrance
pour les milliers d'habitant.es qui tentent d'y vivre. Un cap a été franchi
depuis plusieurs mois avec des tirs en pleine rue, une recrudescence de
règlements de compte violents causant de nombreuses victimes et blessés graves.
Cette
situation met en évidence deux échecs :
-
Le premier échec, celui des opérations XXL,
avec descentes massives des forces de l'ordre sur un temps donné. Vieille
méthode pour impressionner, faire du battage médiatique et, il est vrai,
permettre à la population de souffler quelques jours. Mais chacun sait
d'expérience qu'une fois le dernier car de CRS parti, les trafics reprennent
place comme si de rien n'était.
Face à la situation dans le
quartier, le premier adjoint de Christian Estrosi, Anthony Borré, chargé de la
sécurité, propose ni plus ni moins que l'intervention de l'armée. Pour les
tenants du tout sécuritaire dont la police municipale et les outils
technologiques devaient servir de rempart face à tous les dangers, l’aveu
d’échec est cuisant.
-
Le second échec, c'est celui de la lutte
contre le trafic des stupéfiants et de la prohibition.
La situation des Moulins se
retrouve dans différents quartiers ou secteurs en France. Elle est le reflet
d'un échec plus général, celui des politiques menées depuis plus de 50 ans
contre les trafics des stupéfiants : la prohibition.
Il est urgent d'imposer le
débat pour sortir de cette impasse, de ces échecs à répétition au coût
important pour le pays. Ce débat se pose, d’autant plus qu’il ne concerne pas
une petite frange de la population, mais plus de 4,5 millions de consommateurs
occasionnels en France, plus de 70 000 dans notre département (1). Alors que la
lutte contre les stupéfiants est un échec patent, elle monopolise une grande
part des moyens de police et elle encombre la justice (2). L'argent dédié à la
prohibition du cannabis pourrait être réinvesti dans la santé publique.
De nombreux pays cherchent
des alternatives au tout répressif qui a échoué comme en France. L'Allemagne
vient d'annoncer la légalisation encadrée du cannabis à usage récréatif à
compter du 1er avril, avec des limites de quantités produites et consommées et
des limites de périmètres de consommation. La Ville de Strasbourg se déclare
favorable à une expérimentation locale. Le Rassemblement Citoyen VIVA appelle à
l'ouverture d'un grand débat public sur le sujet.
Soyons
honnêtes, il n'y aura pas de recette miracle. Les solutions ne découleront pas
d’opérations ponctuelles, mais d'un travail intelligent sur le long terme, avec
une volonté politique forte, qui nécessitera un travail collectif et
multifactoriel :
- Déploiement d’une
véritable police de proximité, tout au long de l’année, une présence humaine,
douée d'une expertise de terrain sérieuse, que ne saurait remplacer la
multiplication des caméras, drones et des bornes d'alerte.
- Renforcement des moyens
alloués à la police judiciaire qui permet de démanteler les réseaux de trafic
de drogue et pas simplement interpeller les revendeurs
- Renforcement des moyens
alloués à la justice dont nombre de magistrats ont établi des constats clairs
et des recommandations fortes
- Renforcement des moyens
alloués aux services de préventions, de soins, et de prise en charge de la
toxicomanie. La santé est la grande absente des politiques qui croient que la
répression résout seule tous les problèmes.
- Poursuite et accélération
du renouvellement urbain et renforcement de l’accompagnement social, aux
Moulins comme dans les autres quartiers défavorisés de Nice : casser la
ghettoïsation et les barres HLM, faire émerger un habitat à dimension humaine,
renforcer la présence des pouvoirs publics et soutenir bien davantage le monde
associatif.
- Mise en œuvre d'une
véritable politique à l’attention de la jeunesse en cessant de stigmatiser les
jeunes des quartiers. C’est l’absence de perspectives offertes aux jeunes qui
les poussent à grossir les réseaux de trafiquants.
- Ouverture d’un débat
public sérieux et argumenté sur la légalisation ou la dépénalisation du
cannabis, loin des postures caricaturales, pour envisager toutes les pistes
permettant de trouver une solution après 50 ans d’échecs de la prohibition. La
ville de Strasbourg se dit favorable à une expérimentation locale. La Ville de
Nice doit y réfléchir et se donner les moyens de trouver une alternative.
Nice, le 29 mars 2024
Rassemblement
citoyen Viva
(1) Selon les chiffres présentés par Santé Publique France, « En 2021, la moitié de la population adulte âgée de 18 à 64 ans déclare avoir déjà consommé du cannabis au cours de sa vie (....) en 2021, 10,6 % des adultes ont consommé du cannabis dans l’année,...». La région PACA est celle où l'usage quotidien est un des plus élevé, avec 2,7% de la population de 18 à 64 ans (Seule l'Occitanie nous dépasse avec 3%). On dénombre, en France, plus de 4,5 millions de consommateurs occasionnels et 700000 consommateurs quotidiens en France. Rapporté à notre département, cela concerne plus de 10 000 consommateurs quotidiens, 70 000 occasionnels, sans compter les touristes.
(2)
en 2019, 220 000 infractions relatives aux stupéfiants ont fait l’objet de 150
000 procédures enregistrées par la police ou la gendarmerie. 80% des procédures
concernaient uniquement l'usage de stupéfiants et non le trafic).