lundi 27 octobre 2025

Parvis Sarkozy : "J'appelle Christian Estrosi à revenir à la raison, à la décence"

 Article France 3 Côte d'Azur :

"J'appelle Christian Estrosi à revenir à la raison, à la décence. Il faut qu'il revienne sur cette idée qui choque tout le monde, à la fois les familles de victimes des attentats terroristes et toutes celles et ceux qui ne supportent plus qu'on honore, à Nice, à répétition, des personnes qui ont été condamnées par la justice", assure David Nakache, président de l'association Tous Citoyens ! et numéro 4 de la liste Nice Front Populaire.


Article complet ici : https://france3-regions.franceinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/nice/parvis-nicolas-sarkozy-a-nice-les-membres-de-familles-de-victimes-de-l-attentat-de-nice-proposent-de-nommer-le-parvis-14-juillet-2016-3239755.html

mardi 21 octobre 2025

Non au "parvis Sarkozy" : vsite guidée anti-corruption à Nice !

Nice Front Populaire a organisé une "visite guidée unique au monde" : le parcours des rues, cours, statue et futur parvis, à Nice, honorant des personnes corrompues.

Un grand merci et un grand bravo à toutes et tous avec un mention spéciale à notre guide, Jonathan Gensburger !

Quelques photos (cliquez sur la photo pour l'agrandir) :


 



 

 


Quelques retours presse :





lundi 20 octobre 2025

« En finir avec la corruption à Nice »

 

« En finir avec la corruption à Nice »

(mise à jour octobre 2025)

 

Lorsque, durant la campagne des élections municipales 2020, j’ai déclaré « Il faut en finir avec la corruption à Nice », Christian Estrosi, se sentant directement visé, m’a attaqué en justice pour diffamation. Il a fallu deux ans de procédure pour que je sois définitivement relaxé. Sujet sensible, quiconque dénonce la corruption à Nice peut se retrouver soi-même sur le banc des accusés…

En réalité, il faut lever le tabou de la corruption, reconnaitre l’étendue du problème et se donner les moyens de lutter efficacement contre ce phénomène. La lutte contre la corruption doit devenir une priorité de l’action publique locale.

Depuis plusieurs décennies les affaires de corruption se multiplient. A Nice, les années 1990 ont été marquées par les condamnations, la fuite en Uruguay puis l’arrestation de Jacques Médecin à la suite d’un mandat d’arrêt international (délit d’ingérence, détournement de fonds, abus de biens sociaux…). Les années 2000 ont été rythmées par l’affaire Vialatte (détournement de fonds), la condamnation du juge Renard (violation du secret professionnel) puis celle du groupe Thalès (corruption active dans l’affaire de la ligne 1 du tramway). Mais Nice n’est pas la seule où la corruption sévit : rien qu’en Provence Alpes-Côte d’Azur, l’affaire Guerini, dont la condamnation vient d’être définitivement confirmée, a profondément marqué Marseille. Rappelons la condamnation définitive et l’inéligibilité du maire de Toulon, Hubert Falco, ou celle de l’ancien maire de Cannes, Bernard Brochand, etc.

Il y a actuellement plus d'une douzaine d'« affaires majeures » concernant la Ville de Nice, la Métropole Nice Côte d'Azur, le Département 06 ou, directement, certains de leurs élus respectifs. 

Ces "affaires" sont de natures bien différentes mais toutes liée à la gestion de l'action publique locale :

- Cumul d'emplois
Un rapport de la Cour Régionale des Comptes de décembre 2023 (chapitre 5.6.2) relève que quatre collaborateurs de cabinet et deux agents du Département 06 qui exerçaient également leurs fonctions au sein du cabinet ont été, dans le même temps, assistants parlementaires d'Eric Ciotti à l’Assemblée nationale. Ces cumuls d'emplois ne sont pour certains pas légaux et, pour d'autres, auraient pu l'être mais les autorisations nécessaires n'ont pas été demandées ni délivrées.

13.05.2024 : enquête préliminaire ouverte par le procureur de Nice pour détournement de fonds publics. 

- Détournement de déchets : 
Suite à un reportage de la chaine M6 dévoilant le détournement illégal de 26 000 tonnes de déchets vers l’Espagne, une enquête judiciaire a été déclenchée. Enjeux : l'exécution des marchés publics. Le producteur de déchets (la Métropole Nice Côte d'Azur) doit en garantir la traçabilité jusqu'à l'exutoire final, même s'il en a confié ou délégué la gestion a un prestataire.

30.06.2024 : perquisition dans les locaux de la Métropole

27.06.2025 : six personnes mises en examen dont une placée en détention provisoire
- Emplois fictifs : 
Soupçons d’emplois fictifs au Centre Départemental de Gestion de la fonction publique des Alpes-Maritimes (organisme de formation du personnel de la fonction publique territoriale), à la suite d’un rapport de la Cour Régionale des comptes de 2020 (chapitre 6.7) visant deux proches du maire de Nice actuellement Adjoint à la Ville de Nice et la Métropole Nice Côte d'Azur pour l'un et Directeur de cabinet pour l'autre.

24.11.2020 : ouverture d'une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics par le procureur de Marseille

- Fichage d'administrés :
Soupçons de fichage illégal d'administrés. L'affaire a été révélée par le journal Libération : le député et conseiller départemental aurait fiché sans leur consentement plus de 800 personnes avec des données sensibles et des mentions spécifiques : "sourde", "non voyant", "confession juive", "protestant", "propriétaire foncier". En outre, les fichiers mentionneraient également les personnes ayant bénéficié d'interventions positives "crèche", "emploi", "terrain"... ce qui s'apparente clairement à une démarche clientéliste. 

12.08.2025 : perquisition dans les locaux du Département 06

 13.10.2025 : dépôt de plainte de la LDH et l'association ADN

- Favoritisme :
Charles Ange Ginesy, président du Département 06 est soupçonné de favoritisme en ayant signé en 2017 un bail incluant plus de 500.000 euros de travaux pour reloger les salariés du SICTIAM, syndicat qu’il présidait, sans appel d’offres pour une part des travaux (331.000 euros), ce qui est contraire aux règles de la commande publique.

03.07.2025 : le procureur de la République requiert à l'encontre du président du Département 06 une peine de 18 mois de prison avec sursis, trois ans d’inéligibilité ainsi qu'une une amende de 35 000 €.

29.09.2025 : le tribunal correctionnel de Marseille prononce la relaxe de Charles Ange Ginesy. Reste à savoir si le Parquet fera appel de cette décision. 


- GIP Grand Prix de Formule 1 : 
Soupçons d’irrégularités comptables avec 32 millions de dettes à la clef dans la gestion du Grand Prix de Formule 1 par le Groupement d'Intérêt Public dont Christian Estrosi était le président et qui est placé depuis en liquidation. L'enquête vise également des frais de bouches et des voyages de Christian Estrosi dont un voyage de 3 jours pour 10 personnes à Abu Dhabi dans le cadre du Grand Prix chiffré à 70 000 €. 
Christian Estrosi a par ailleurs fait voter, en tant que président de la Métropole, une subvention de 12 millions d’euros alors que le Grand prix se déroulait… au Castellet dans le Var.
Septembre 2023 : ouverture d'une enquête judiciaire pour favoritisme et détournement de fonds. 

 - Hopman Cup : 

Enquête préliminaire menée par le Parquet National Financier pour détournements de fonds publics concernant la gestion du tournoi de tennis Hopman Cup en juillet 2023. 
Le "Nice Lawn Tennis Club" aurait reçu 800 000 € de la mairie et 150 000 € de l'office de tourisme mais pourrait ne pas avoir été, sur le plan légal, le réel organisateur du tournoi.

22.05.2024 : perquisitions à la mairie de Nice et à l'office du tourisme

- Loi SRU : 

Enquête pour concussion visant l’ancien préfet des Alpes-Maritimes, Bernard Gonzalez, qui aurait dû faire payer des pénalités à la Ville de Nice qui ne produit pas assez de logements sociaux et ne respecte pas la loi SRU. 

- Nice Climate Summit et l’Eurovision Junior :

Laura Tenoudji-Estrosi et Christian Estrosi visés par une enquête pour prise illégale d’intérêts et détournement de fonds publics. 
L'épouse du maire a co animé la cérémonie d'ouverture de l'Eurovision junior alors que la ville de Nice aurait contribué à l'événement à hauteur de 605 000 €.
Laura Tenoudji-Estrosi devait également animer le Nice Climate Summit mais y a renoncé suite à la polémique suscitée par cette annonce.

03.04.2025 : perquisition à la mairie de Nice et dans les locaux de la Métropole

30.06.2025 : Christian Estrosi et son épouse sont placés 13h en garde à vue.

Voir à ce sujet mon interview BFM Nice Côte d'Azur


- Parking du port de Nice :
Soupçons de détournements de fonds publics concernant la mise à disposition gratuite de cartes de parking par la CCI 06 entre 2021 et 2023 au bénéficie d'Eric Ciotti et de plusieurs de ses collaborateurs, notamment durant la campagne des législatives de 2022.

31.05.2024, enquête préliminaire pour détournements de fonds publics par le procureur de Nice 

20.11.2024 : perquisition au port de Nice 


- Projets immobiliers « Iconic » et « Avant-Scène » : 
Enquête pour trafic d’influence, escroquerie en bande organisée, abus de bien sociaux, faux et usage de faux. L’Avant-Scène, construit face à la nouvelle gare Saint Augustin, dans une zone longtemps classée inondable, s’est enfoncé de 16 cm dans le sol (communiqué Tous citoyens).

26.01.2024 : perquisitions dans les locaux de la Métropole

29.06.2024 : seconde perquisitions dans les locaux de la Métropole

- Tempête Alex : 
Enquête pour escroquerie en bande organisée, détournement de fonds publics, faux et usage de faux, blanchiment en bande organisée, prise illégale d’intérêts et recel.

La tempête Alex, en octobre 2020, a fait 11 décès et 8 disparus. Le passage de la tempête Aline en octobre 2023, a démontré que les structures de reconstruction en dur avaient tenues mais que les structures provisoires avaient été emportées. Si la tempête Aline avait été plus forte il y aurait vraisemblablement eu de nouveaux décès. 

L’enquête porte sur des travaux de reconstruction financés par la Métropole de Nice mais non réalisés ou réalisés partiellement. On estime le préjudice financier à plus de 8 millions d’euros. En question, le suivi et l’application des marchés publics de la Métropole niçoise.
Au niveau de la Métropole, trois niveaux de responsabilités sont possibles (interview BFM) :
  • Les services et les élus n’ont rien vu (défaillance ? défaut de compétence ? manque de moyens dédiés au suivi des marchés ?)
  • Ils ont laissé faire (complicité)
  • Ils ont participé (culpabilité directe)
21.12.2023 : perquisition dans les locaux de la Métropole

15.03.2024 : 21 personnes placées en garde à vue, dont des chefs d’entreprises du BTP, le Directeur de Cabinet, le Directeur Général des Services et la Présidente de la Commission d’Appels d’Offres de la Métropole. 6,5 M€ et des véhicules saisis.

- Richard Orlinski : 
Enquête du Parquet National Financier sur des cadeaux qu'aurait reçu Christian Estrosi de la part du sculpteur Orlinski alors que la Ville de Nice a passé pour 170 000 € de commande publique avec lui.
18.03.2025 : perquisitions dans les locaux de la mairie de Nice et au domicile de Christian Estrosi

- Statue de Jeanne d'Arc :

14.01.2025 : le tribunal administratif de Nice prononce l'annulation du marché public conclu entre la Régie Parcs d'Azur  et l'atelier Missor pour 170 000 € car ce marché a été passé sans publicité ni mise en concurrence. La Régie doit rembourser la somme versée et déboulonner la statue.

28.01.2025 : perquisitions dans les bureaux de la Régie Parcs Azur dans le cadre d'une enquête pour favoritisme.

17.07.2025 : la cour administrative d'appel de Marseille donne raison à la Régie Parc Azur et annule la décision du tribunal administratif de Nice. La préfecture étudie l'opportunité d'un pourvoi.

Non liée à la gestion des fonds publics mais pouvant avoir des retombées sur l'image de la Ville de Nice :

- "Projet fou"

20.10.2025 : Nice Matin révèle que Christian Estrosi et son épouse, Laura Tenoudji, sont visés par une plainte concernant la facturation de plus de 1,5 millions d'euros d'honoraires par leurs sociétés respectives Hopkins & Hopkins et Startup Story.

Il faut, dans chacune de ces affaires, respecter la présomption d’innocence et attendre la fin des procédures. Mais cette accumulation d’enquêtes judiciaires en cours interroge.

Ce qui est frappant c’est que malgré la multiplication des des enquêtes judiciaires en cours visant aussi bien la Ville et la Métropole de Nice que le Département 06, malgré les perquisitions à répétition, le placement en gardes à vues du maire de Nice lui-même, malgré la gravité des sujets en jeu, la lutte contre la corruption n’est toujours pas devenue un enjeu majeur du débat public local.

Face à la corruption à Nice, que faire ?

A minima, quelques pistes :

1. Lever les tabous et faire de la lutte contre la corruption une priorité de l’action publique locale. 
La corruption, au sens large du terme, gangrène l'ensemble de l'action municipale et métropolitaine. Elle renforce l'idée du "tous pourris" et contribue à rompre le lien entre les citoyens et les pouvoirs publics. 
2. Rétablir de l’éthique en politique : la ville de Nice doit cesser d’honorer, célébrer ou attribuer des noms de rues à des personnalités ayant été condamnées pour des faits liés à la corruption (Jacques Médecin, Charles Pasqua, Jacques Chirac…).

3. Respecter et tenir compte des décisions de justice : le maire, officier de police judiciaire, ne peut déclarer choisir délibérément de ne pas appliquer un jugement s’imposant à lui (sens de la circulation au port).
Nommer comme responsable de la police municipale un homme condamné en première instance pour violences policières (nomination de Rabah Souchi) est également un signal fort de non respect du travail judiciaire.

4. Imposer un minimum de probité aux élus. Des mesures fermes doivent être prises et être suivies d’effet dans la durée. 
Une charte éthique contraignante ou un règlement intérieur doivent être imposés pour que tout élu condamné pour un délit d’atteinte à la probité dans l’exercice de ses fonctions se voit retirer ses délégations et ne bénéficie pas d’un « reclassement opportun » dans une administration connexe (charte éthique proposée par Viva)
Au titre du principe de précaution, tout élu mis en examen pour de tels faits devrait être suspendu. De même toute entreprise privée ayant fait l’objet de condamnation ou étant sous le coup d’une procédure en cours ne devrait pas pouvoir bénéficier de la commande publique.

5. Garantir la transparence de toutes les procédures : usage des fonds publics, subventions, passation et suivi des marchés publics, procédures d’attribution des logements sociaux, des places de crèches ou des places en Ehpad municipal, etc.
Le clientélisme est le début de la corruption et il faut tout faire pour en limiter au maximum le développement.

6. Mettre fin à la frénésie de projets lancés à la va vite dans une surenchère communicationnelle permanente.
Les services administratifs n’ont pas le temps de mettre en œuvre correctement un projet que plusieurs sont déjà lancés en urgence, la communication prenant le pas sur la faisabilité technique.
L’obsession de l’attractivité permanente rend impossible une modernisation raisonnée et un aménagement progressif d’un territoire. Or, très souvent, c’est dans le suivi des marchés publics et dans la mise en œuvre effective des projets que se nichent les faits de corruption.

7. Lutter contre le poids des lobbys : des mesures phares qui pourraient améliorer la vie des habitants de la Métropole, comme l’encadrement des loyers, sont bloquées par des lobbys à qui l’on donne trop d’importance.
Le politique cède face aux pressions économiques et perd le sens de l’intérêt général.

8. Une véritable prise de conscience citoyenne : les citoyennes et les citoyens ne peuvent continuer à élire (ou laisser élire en s’abstenant) des personnes présentant des signes forts de manque d’éthique.
La démocratie, le "gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple", implique et nécessite, pour être effective, une responsabilité citoyenne. 
Il revient aux citoyennes et aux citoyens d’imposer aux politiques des pratiques dignes et éthiques. Si certains profitent et abusent du système, c’est aussi parce qu’on les laisse faire.

dimanche 19 octobre 2025

Le Paillon : face au risque, un immobilisme coupable !



Communiqué de presse NiFP

Le Paillon : face au risque, un immobilisme coupable !


Le jour de l’inauguration de l’extension de la coulée verte, sur le Paillon, Christian Estrosi déclare dans la presse locale « Un jour le Paillon débordera ». Il se veut ensuite rassurant en avançant l’argument que « l’eau (du Paillon) puisse s’écouler (vers la mer) sur une surface libérée »

Sur quoi se base le maire pour être si rassurant ? Mystère. Car, s’il y a bien un sujet tabou dans cette affaire, c’est bien le Paillon lui-même.

En effet concernant les risques de submersion, il y a un document majeur qui fait l’objet d'études, d’une enquête publique avant d'être approuvé par les services de l’Etat constituant une servitude d'utilité publique annexé au plan local d'urbanisme, le PPRI-Nice Paillon (Plan Prévention Risques d’Inondation).

Mais nous sommes confrontés à une lenteur coupable dans la révision de ce document majeur. Le plan actuel a été adopté, au siècle dernier, le 17 novembre 1999. C’est le plus ancien du département et sans doute un des plus anciens en France et les études datent de 1996. Il y a près de 30 ans, une époque où nous n’envisagions pas l’ampleur des conséquences du réchauffement climatique. Un arrêté préfectoral, en date de mars 2020, avait lancé la révision de ce document. Mais la ville de Nice n'ayant pas fait le nécessaire, la préfecture a dû prendre un nouvel arrêté en date du 14 janvier 2025.

A ce jour, aucune information. Où en sont les études sur les risques et les niveaux de submersion ? Un retard qui repousse encore plus loin les prises de décisions pour prendre les mesures pour réduire les risques liés aux crues du Paillon. Un retard qui prive les habitantes et les habitants de nos territoires du droit à l’information concernant ce risque majeur (1).

De plus, Christian Estrosi a annoncé en conseil municipal, le 13 octobre 2023, qu'il demandait à la Région le déplacement du Lycée Apollinaire en raison du risque de submersion, sur la base d'une étude qu'il n'a jamais rendue publique. La Région a récemment déclaré qu'il n'y avait aucun risque mais sans produire, elle non plus, d'étude étayant sa position.

Pourquoi détruire le TNN et Acropolis en laissant le lycée Apollinaire et le Palais des expositions, qui sont les deux bâtiments les plus exposés en cas de submersion ? Tout cela mérite explications et clarté.

Nous demandons au préfet et au maire de Nice de faire toute la transparence sur la révision de PPRI et sur les risques auxquels sont exposés le Lycée Apollinaire et le Palais des expositions. Sans préjuger des implications de cette révision et des mesures à prendre, les habitant·es ont le droit d’être informé-es.

 
Nice, le 19 octobre 2025

Nice Front Populaire

 


1/ Code de l’Environnement Article L125-2

(https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000044375243)

Modifié par LOI n°2021-1520 du 25 novembre 2021 - art. 10

(https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGIARTI000044368598/2021-11-27)

I.-Toute personne a un droit à l'information sur les risques majeurs auxquels elle est soumise dans certaines zones du territoire et sur les mesures de sauvegarde qui la concernent. Ce droit s'applique aux risques technologiques et aux risques naturels prévisibles.


vendredi 17 octobre 2025

Inauguration de la Bourgada : ces pratiques que l’on ne veut plus voir à Nice

 


Communiqué de presse :

Inauguration de la Bourgada : ces pratiques que l’on ne veut plus voir à Nice

 

La ville de Nice s’apprête à subir, samedi 18 octobre 2025, une pratique d’un autre temps : l’utilisation de moyens humains, matériels et financiers de la Ville et la Métropole à des fins électoralistes.

Les nombreuses condamnations de personnalités politiques de premier plan, comme l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy ou la leader de l’extrême droite Marine Le Pen, démontrent un fait majeur : le temps de l’impunité est révolu. L’exigence de comportements éthiques en politique, d’une exemplarité et d’une probité des élus nationaux comme locaux est pleinement légitime.

A rebours de cette évolution salutaire, Christian Estrosi se comporte comme un baron local du passé. Lors des élections législatives de 2024, déjà, il a démultiplié les événements officiels pour mettre en avant ses candidats. Subterfuge grossier qui ne trompe personne, au lieu d’inaugurer l’extension de la coulée verte une fois les travaux totalement achevés, il séquence les événements, allant jusqu’à inaugurer quelques mètres d’espace verts à peine. Christian Estrosi sera sûrement le seul maire de France à avoir inauguré 4 à 5 fois le même jardin public :

·        Inauguration de la coulée verte en 2013

·        Inauguration du « belvédère de la Bourgada » en juin 2024

·        Inauguration de l’esplanade De Lattre de Tassigny en octobre 2024

·        Inauguration de l’esplanade de la Bourgada le 18 octobre 2025

·        Inaugurations à venir si l’extension se poursuit au-delà de l’actuel Palais des expositions

Christian Estrosi, qui refuse obstinément de publier ses notes de frais, cerné lui-même par les affaires en cours, honore au nom de notre ville des personnalités corrompues : Jacques Médecin, Jacques Chirac, Charles Pasqua et désormais Nicolas Sarkozy (pétition à signer ici).

Déjà porteurs d’une charte éthique lors des élections municipales de 2020, les membres de la liste « Nice Front Populaire » s’engagent à rétablir une éthique municipale à Nice :

·        Cesser tout éloge de la corruption.

·        Garantir le bon usage des fonds publics

·        Assainir la gestion des marchés publics

·        Assurer la plus grande transparence dans la gestion de la Ville et de la Métropole

·        Permettre aux citoyennes et citoyens de participer à l'élaboration, la décision, la mise en œuvre et l'évaluation des politiques municipales.

 

Nice, le 17 octobre 2025

Nice Front Populaire





mercredi 15 octobre 2025

Rejoignez "Nice Front Populaire" !


Rejoignez nous !


Nous avons lancé, dimanche 12 octobre, notre campagne pour les élections municipales à Nice, lors d'un beau rassemblement, festif et populaire. Notre liste, "Nice Front Populaire", résolument de gauche, résolument écologiste, est menée dans un esprit d'ouverture et de dialogue et nous appelons toutes celles et ceux qui sont fidèles à l'esprit et au programme du Nouveau Front Populaire à nous rejoindre.

Je suis heureux et fier d'y figurer en 4ème position avec mes ami-es Mireille Damiano (n°1), Olivier Salerno (n°2) et Anne-Laure Chaintron (n°3).

Lors de cette présentation je suis intervenu pour esquisser brièvement un premier bilan des mandatures de Christian Estrosi, maire de Nice pour la première fois il y a... 17 ans ! Crise sociale, déni écologique et greenwashing, mono activité économique et dépendance au tourisme, extension du narcotrafic, décisions unilatérales littéralement "hors sol" (destruction du TNN et d'Acropolis, drapeau israélien, parvis Sarkozy...), il aurait fallu de longue heures pour décrire et analyser la situation de notre ville et de notre métropole. 

J'ai également évoqué la radicalisation progressive d'Eric Ciotti, aboutissement de la banalisation de l'extrême droite en France. Mais ceux que la presse présente comme des "frères ennemis" demeurent en réalité des frères et, entre la droite extrême de Christian Estrosi et l'extrême droite d'Eric Ciotti, il y a une différence de degrés et non une différence de nature.

 Vous retrouverez la vidéo de mon intervention ici : 




J'ai également été interviewé par Ici Azur et j'ai pu préciser que nous continuerons à tendre la main à l'ensemble des forces de gauche et écologistes jusqu'à la date butoire de dépôt des listes au 1er tour de l'élection, le 26 février à 18h :




Vous pouvez suivre l'actualité de notre liste "Nice Front Populaire" : 






Il est un moment où s'engager n'est plus une option, c'est une nécessité. Rejoignez nous !

Solidairement,
David Nakache



mercredi 8 octobre 2025

Menaces de l’extrême droite : nous ne nous laisserons pas intimider !

 


 Communiqué de presse de l'association Tous citoyens !

Menaces de l’extrême droite : nous ne nous laisserons pas intimider !


A la suite du rassemblement du 14 septembre 2025 devant le Monument aux morts, notre association a publié un communiqué de presse intitulé « Un inquiétant rassemblement néo fasciste à Nice ».

Le président de notre association, David Nakache, après avoir partagé ce communiqué sur Facebook, y a reçu le commentaire suivant :

"Laissez les gens et leur identité. Tous ne sont pas vendus comme vous .on vous connaît, le temps viendra où faudra rendre des comptes .Pas une menace juste une mise en garde sur votre futur ....Nakache"

Ce message constitue une menace explicite. Proférer des menaces est passible de poursuites pénales.

Le dépôt d’une plainte est en cours : nous ne nous laisserons pas intimider. Nous répondrons à toute menace par la force du droit.

La menace d'extrême droite est globalement sous estimée. Personnes racisées, LGBT, bénévoles associatifs, militants politiques de gauche, de nombreuses personnes subissent des menaces et des actes de violences verbales ou physiques, notamment dans les Alpes-Maritimes.

Nous appelons les citoyennes et les citoyens à la plus grande vigilance et à l'entraide face à ce danger. 

Nous demandons aux pouvoirs publics la plus grande fermeté face à cette menace.


Nice, le 8 octobre 2025

Association Tous citoyens !