Les "eurosceptiques" ont décidément bien du mal à exprimer une position claire et constructive durant ces élections européennes du 25 mai 2014.
Alors qu'une position souverainiste avait été posée de façon argumentée lors du référendum sur Maastricht, alors qu'une position anti-libérale s'était fortement affirmée lors du référendum sur le Traité Constitutionnel Européen, certains aujourd'hui souhaitent se faire élire pour "bloquer l'Europe", d'autre pour que la France entre "en résistance" face à l'UE et "désobéisse" à ses directives, d'autres enfin ne souhaitent pas se faire élire du tout puisqu'ils appellent au "boycott" du scrutin, et donc à l'auto-privation d'un droit fondamental acquis de haute lutte, le droit de vote.
Alors, me direz-vous, c'est parce qu'il n'y a pas "un" euroscepticisme, mais "des" eurosceptiques, certes. Vous me direz également qu'il ne faut pas mettre extrême droite et extrême gauche dans le même panier, et je vous rejoins sur ce point. Mais les positions exprimées sont elles pour autant tenables ?